• Giles Milton est un journaliste et écrivain britannique né dans le comté de Buckinghamshire le 15 janvier 1966. Spécialiste de l'histoire des voyages et des explorations, il collabore à nombre de revues et journaux anglais et étrangers. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs traduits en français.

    Il a publié en 2021 le livre Berlin année zéro, la première bataille de la guerre froide dont la traduction française par Florence Hertz est parue chez Noir sur Blanc en 2022.

    Voilà un livre que bon nombre de dirigeants français ce devrait de lire pour se mettre dans la tête qu’une des constantes du caractère russe au cours leur histoire a été la violence, la duplicité, le mensonge, la fourberie.

    Nous avons ici l'histoire précise et détaillée de l’arrivée des soviétiques à Berlin en avril 1945 et de leur comportement de sauvages qui n’a rien à envier à celui des Nazis en France occupée. Viols en réunion, pillages, assassinats furent les méthodes employées par les Soviétiques pour asseoir leur main mise sur la ville avec l’assentiment quasi express de l’état major soviétique et de Staline.

    L’auteur ne s’appuie pas seulement sur des archives des différents pays membres du conseil des quatre alliés amenés à gérer l’occupation de la ville et des secteurs attribués aux quatre puissances alliées lors de la conférence de Londres de septembre 1944 et du sommet de Yalta de février 1945.

    Il utilise les mémoires des principaux protagonistes mais également les témoignages de survivants de simples habitants de Berlin ou de leurs enfants.

    Milton nous fait découvrir au cours du récit des personnages tombés aujourd’hui dans l’oublie et qui pourtant jouèrent un rôle déterminant dans les différents actes du déroulement de cette période d’occupation.

    On a trop souvent attribué à des généraux célèbres l’idée et la réalisation de faits déterminants dans le déroulement historique. Il en va de même d’événements passés au second plan dans les mémoires.

    Qui se souvient du discours prémonitoire de Churchill au Westminster College de Fulton (Missouri) aux États-Unis le 5 mars 1946 en présence du président américain Harry Truman. Il porte sur la nécessité d'une alliance entre Britanniques et Américains, ainsi que sur l'urgence de négociations pour prévenir la guerre et la tyrannie qu'engendrerait une poursuite de l'expansionnisme soviétique. S'exprimant en son nom personnel, Churchill estime de son devoir d'attirer l'« attention sur l’ombre qui, à l’ouest comme à l’est, tombe sur le monde ». Il ne croit pas « que la Russie soviétique désire la guerre », mais considérant que « personne ne sait ce que la Russie soviétique et son organisation communiste internationale ont l’intention de faire dans l’avenir immédiat, ni où sont les limites, s’il en existe, de leurs tendances expansionnistes et de leur prosélytisme », il juge indispensable que les « démocraties occidentales s’unissent dans le strict respect des principes de la Charte des Nations Unies ». (source : wikipédia)

    Qui se souvient de George Frost Kennan (1904-2005) et de son long « Télégramme » de 8 000 mots proposant une nouvelle stratégie pour les relations diplomatiques entre les deux pays. Sa critique est sévère : il signale l'attitude névrotique du Kremlin et son sentiment d'insécurité permanent. Il fait état de ce qui constitue selon lui l'idéologie rigide du communisme et son désir d'expansionnisme. Il propose donc de renforcer les institutions de sorte que le gouvernement américain soit moins vulnérable aux attaques de l'Union soviétique. (source : wikipédia)

    Le discours de Churchill fera scandale chez l’ensemble des alliés, il sera accusé de vouloir saper les conditions du retour à la paix dans le monde ! Une fois de plus Il s’avérera le grand visionnaire du XXe siècle à l’instar du Général de Gaulle et de ses mises en garde répétées bien avant le début de la seconde guerre mondiale, sur la non préparation tant matérielle que stratégique de la France qui conduira au désastre de Mai-Juin 1940.

    Le « Télégramme » tout comme le discours de Churchill amèneront le Président Truman à annoncer au Congrès le changement de stratégie des Etats Unis face à l’URSS.

    Très vite en effet les tensions se feront jour jusqu’à la rupture pure et simple d’Avril 1948 aboutissant au Blocus de Berlin par l’URSS qui durera 11 mois jusqu’au 12 Mai 1949.

    Qui se souvient également de Franck Howley qui luttât tant et plus pour faire comprendre à ses supérieurs américains que l’URSS et le général Alexander Kotikov n’avaient qu’une seule idée en tête prendre le contrôle de l’Allemagne et de cette base de départ, étendre les régimes communistes et la main mise de l’URSS sur l’Europe purement et simplement, aidés en cela par les partis communistes locaux.

    Milton décrit en détail le déroulement du Blocus de Berlin et du Pont aérien mis en place à l’initiative de Franck Howley et administré d’une main de fer par le général William Tunner « Tonnage » de Juillet 1948 à Mai 1949.

    Tunner a apporté un tel niveau d'organisation à l'opération de Berlin que le tonnage par jour apporté à Berlin par les avions a finalement dépassé la quantité de matériel qui avait été apporté par train. Tunner est crédité d'avoir organisé chaque couloir aérien contrôlé par les alliés occidentaux en un chemin à sens unique, ce qui a amélioré l'efficacité du pont aérien. Son contrôle strict de ses subordonnés ainsi que ses solutions non orthodoxes aux problèmes lui ont valu le surnom de Willie-the-Whip.

    Tunner fit organiser pour le jour de Pâques 1949 « une parade aérienne » avec comme but de réaliser le record du monde de tonnage de vivres acheminées par les américains et britanniques à Berlin ouest ; le pari fut gagné avec un tonnage de 12941 tonnes acheminées par 1398 vols en 24h !

    Malheureusement pour Tunner, une grande partie du mérite du succès du pont aérien et des innovations qui ont conduit à ce succès a été attribuée au général Curtis LeMay , le commandant de l'armée de l'air en Europe jusqu'en octobre 1948.(source : wikipédia)

    Qui se souvient enfin de l’Opération Little Vittles pendant le pont aérien au cours du blocus de Berlin. L'idée de larguer des friandises vient d'un pilote de l’US Air Force, Gail S. Halvorsen. Le 17 juillet 1948, après une de ses missions, il rencontre des enfants venus regarder les avions leur donne des bonbons et leur promet de revenir larguer des bonbons, ce qu'il fait sans en parler à sa hiérarchie pendant les jours qui suivent au bénéfice d'une foule grandissante d'enfants. Ces largages finissent par être découverts et, à la surprise d'Halvorsen qui s'attendait à passer en cours martiale, l'opération est institutionnalisée et tout au long du pont aérien des largages de friandises seront effectués. Les avions qui assurent le pont aérien sont de ce fait surnommés par les Berlinois « Rosinenbomber », c’est-à-dire « bombardiers de raisins secs », et par les Américains « Candy Bombers », c’est-à-dire « bombardiers de bonbons ». (source : wikipédia)

    Ce sont tous ces faits qui ont marqué cette période particulièrement troublée où à chaque instant on redoutait le début d’un troisième conflit mondial qui font la richesse des trois années que Giles Milton a consacré à la rédaction de son livre.

    Ils prennent aujourd’hui une actualité brûlante quand on observe le comportement Russe en Ukraine : propagande, mensonges, duplicité, viols, crimes de guerre et nous sommes sans doute loin de connaître la réalité des faits qui se déroulent actuellement dans les rangs de l’envahisseur russe et de ses victimes et otages ukrainiens.

    La crédulité du Président français face à un Poutine parfaite copie d’un Staline, montre combien la mémoire fait défaut aux occidentaux. Elle égale celle de l’Etat major allié des années 43-48.

    Howley lui-même tentât de faire comprendre à ses supérieurs que les soviétiques pour ne pas dire les Russes, ne respectent que les adversaires faisant preuve de détermination et plus fort qu’eux. Ils ne savent faire qu’une seule chose, exploiter à leur avantage les faiblesses, les indécisions, les disputes de leurs adversaires. Cela était vraie en 1942-1949, cela l’est toujours aujourd’hui, qu’on s’en souvienne et ne vienne pas se plaindre ensuite.

    Livre remarquablement écrit, sans fioritures de professeurs d’universités, par un journaliste se mettant à la place du lecteur lambda qu’il entraîne dans un récit qui nous fait penser à celui de Philip Kerr et de sa saga romancée politico policière du Berlin de l’époque.

    Un livre à lire absolument.


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  • Deuxième livre suite de l'Eclaireur du même auteur qui vient de paraître en Juin dernier, l'ouvrage nous amène à l'analyse de la situation créée par l'agression russe de février 2022 sur l'Ukraine.

    Au travers de ce grave conflit, Jirnov analyse en profondeur les protagonistes en scène, leurs mentalités, les outils à leur dispositions, les actes dont ils pourraient être capables, leurs conséquences. Il s'appuie sur la connaissance personnelle qu'il a de Poutine et de son passé de jeune homme et d'étudiant, de la façon dont il a pu accéder au pouvoir.

    Plutôt que de recommencer une nième fois l'analyse que j'ai fait sur un forum, j'en recopie ici le contenu. Elle résume l'impression que m'a fait la lecteur de ces 217 pages:

    "Quand je lis ici l'étalage de propos irresponsables, vides de sens, je suis effaré.

    Mais dans le fond est-ce surprenant dans un pays dont la population a toujours brillé par son caractère léger. Notre pays ne se réveille que lorsque le drame s'est installé sur son territoire. L'exemple de la seconde guerre mondiale et là pour nous le rappeler. Mais peine perdue, la mémoire est courte, les leçons non retenues.

    Je vais ajouter ici un dernier extrait du livre de Sergueï Jirnov "L'Engrange" paru il y a quelques semaines et dont je viens de terminer la lecture.

    Ces livres sont importants dans les circonstances présentes car ils permettent de comprendre ce qui se passe en Russie et en Ukraine, la mentalité de celui qui est la cause de cette guerre, le tout écrit par un homme possédant la langue française à la perfection et vivant dans notre pays depuis 21 ans où il s'est réfugié menacé de mort par Poutine et sa clique. Pays qu'il a adopté, pour preuve il utilise le "nous" quand il parle de la France.

    En conclusion du livre dont je parle, Jirnov en arrive au risque nucléaire que l'Europe et la France tout particulièrement tente de minimiser dans les mains du Président russe.

    Il montre dans le chapitre conclusif que ce serait une erreur de croire que ce chef d'Etat qui par son isolement a perdu tout sens des réalités et le combine à une paranoïa et une psychopathie himalayenne ne profère pas de menaces en l'air. Il agit dit-il en djihadiste. Je cite:

    "...Nos plans d'utilisation , j'espère que cela n'arrivera jamais, mais les plans d'utilisation théorique [des armes stratégiques nucléaires] -c'est comme on dit, une frappe de réponse par anticipation. Qu'est-ce que ça veut dire?...Si quelqu'un décide de détruire la Russie, dans ce cas nous avons un droit légal de répondre.

    Oui pour l'humanité ce sera une catastrophe globale, pour le monde il y aura une catastrophe globale. Mais quand même, en tant que citoyen russe et chef de l'Etat russe, je veux me poser la question: "Avons-nous besoin d'un tel monde où il n'y aura pas la Russie?"

    Ce discours qui fait froid dans le dos fut prononcé lors d'une interview par Vladimir Soloviev dans son documentaire "L'ordre mondial 2018"

    Bis repetita placent en 2018 lors du forum de discussion Valdaï à Sotchi. Si l'on avait pas compris, Poutine enfonce le clou:

    "...L'agresseur doit savoir: le châtiment est inévitable, il sera de toute façon détruit. Et nous en tant que victime d'agression, nous, en tant que martyrs, irons au paradis, et ils mourront tout simplement. Parce qu'ils n'auront même pas le temps de se repentir."

    ...Poutine à la même approche qu'un kamikase. Il est clairement l'homme le plus dangereux qui existe actuellement. Jusqu'à quand?" ajoute Jirnov.

    Alors que les Français continuent à se lamenter sur les restrictions à venir, que notre président continue de croire que Poutine bluff , que l'UE et les USA continuent à saupoudrer de sanctions qui auraient dû être déversées à flots le 25 février 2022, d'un seul coup, pendant ce temps là, la paranoïa fait son chemin, le désir de vengeance fait son chemin de voir son pays dégringoler dans l'échelle des pays développés au niveau de pays émergent, in fine le psychopathe lancera l'attaque plutôt que de capituler en une ultime humiliation dont il est l'unique et seul responsable .

    Hitler, s'il avait eu le temps de se doter de l'arme nucléaire l'aurait utilisée comme Trumann le fit sur le Japon en 1945. Cela ne fait pas l'ombre d'un doute."

    Je n'ai pas dit acheter, je dis réfléchissez. Certains se souviendront sans doute de cette légende et de son objet il y a quelques années... 


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  • Sergueï Olegovitch Jirnov né le 17 avril 1961 à Moscou, est un auteur et ancien espion soviétique, journaliste et spécialiste en relations internationales.

    Il est notamment connu pour avoir poursuivi en justice en 1999 le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie pour la non remise du diplôme d'espion de l'Institut du Drapeau rouge du KGB. Il a également été poursuivi en Russie pour la divulgation de secrets d'État dans des articles sur internet et a été contraint en 2001 de s'exiler en France où il a reçu le statut de réfugié.

    L’une des caractéristiques de cet homme est sa maîtrise des langues étrangères tout particulièrement celle du français qu’il parle sans accent et avec une syntaxe parfaite. Cela et une capacité de travail exemplaire en font un personnage attachant qui ressortent de ce livre autobiographique écrit avec Jean-Luc Riva un ancien militaire spécialisé dans la recherche du renseignement.

    Le livre se lit comme un roman de John Le Carré. Pour qui a vu à la télévision Jirnov lors des débats consacrés à l’Ukraine, on retrouve dans l’écriture du livre toute la personnalité de son auteur et presque sa voix, son style d’élocution, allant droit au but sans détours.

    Il raconte ce que fut l’URSS de Khrouchtchev à la Russie de Poutine qu’il croisera 3 ou 4 fois au cours de ses études et de sa carrière d’espion.

    Il sera le premier Russe à entrer à l’ENA dans le cycle long ouvert aux étrangers De 1991 à 1992, où il réalise ses études post-universitaires d'une durée de 16 mois dans le Cycle international long. Boursier du gouvernement français, il obtient un diplôme international de l'administration publique.

    Ce livre ne se résume pas, il doit être lu et permet de mieux comprendre l’évolution de la Russie à ce jour sous le joug du monstre actuel du Kremlin.


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  • Robert Namias ancien Directeur général de l’information de TF1 vient de publier chez l’Observatoire “Mortelles comédies”, roman policier dont l’action se déroule dans l’univers des médias audiovisuels.

    En un peu plus de trois cents pages l’auteur nous plonge dans les coulisses du monde de l’information tel que géré et diffusé par les médias télévisés depuis plusieurs années. C’est un réquisitoire féroce contre les pratiques qui se sont développées avec la montée exponentielle des moyens télévisuels et des réseaux sociaux. Il n’est pas difficile de reconnaître sous les noms des institutions ou des personnages, nombre d’acteurs de ce milieu aux pratiques pouvant souvent prêter à critiques sévères,. La première d’entre elles étant la course à l’audience qui prend souvent le pas sur la vérification des faits annoncés. Que ne ferait-on pas pour être le premier à annoncer un scoop ! Les trois chaînes théâtres principaux de l’action sont à l’évidence inspirées de BFM TV, Cnews ou TF1/LCI grands spécialistes de l’info sensationnelle à tous prix. Le directeur de l’information de la chaîne principale mise en scène est pour bien des aspects l’auteur lui-même. On y retrouve à peine voilée l’affaire Baudis de sinistre mémoire. Le pouvoir en place n’est pas épargné non plus et l’on ne peut s’empêcher de faire un rapprochement avec certaines affaires ou événements très récents qui secouent le climat politique actuel en période électorale également.

    Avec ce troisième roman, Robert Namias poursuit son survol d’un monde où l’éthique, la compétence, passent au second plan derrière l’ambition forcenée des acteurs ici français navigant dans le monde politique, économique et social mais qui dépasse largement nos frontières.

    C‘est un roman divertissant, la chute finale peut facilement être remise en cause comme invraisemblable, mais le livre se lit facilement et peut-être emporté comme un roman à lire pendant les prochaines vacances d’été.

     


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  • Cet article devait être mis en commentaire sur le site de France Info qui l'a censuré sans la moindre explication. Il est temps que le respect du droit d'expression soit respecté dans ce pays.

    Le commentaire devait être posté en regard d'un article consacré au Lundi de Pentecôte considéré comme journée de solidarité destinée à participer au financement de la prise en charge des personnes âgées et handicapées.

    Dans un premier commentaire citant l'idée que la journée de solidarité devait assurer "une meilleure prise en charge des personnes âgées et handicapées," je disais ceci:

    "Y en a qui rêvent!

    Je leur conseille de déjeuner ou diner dans un Hôpital de la APHP ou même de certaines cliniques privées, et ne parlons pas des SSR! Un vrai scandale! Je n'oserai pas donner cette nourriture à mon pire ennemi.

    Je les défie d'entamer une seule bouchée qu'on a l'audace de donner à des patients en particulier des personnes âgées. Il semblerait pourtant qu'une nourriture saine et digeste soit un des éléments majeurs pour accélérer la guérison d'un patient.

    Mon épouse âgée de 82 ans en réadaptation ambulatoire suite à une fracture du fémur en fait l'expérience pour la troisième fois dans un établissement connu du XIIe à Paris.

    J'ai protesté auprès de la direction générale qui n'a même pas daigner répondre à mon courrier! Voilà la belle solidarité en vigueur dans ce pays!

    Ce commentaire fut effectivement mis en ligne, par contre ma réponse qui suit à un autre lecteur contestant la sévérité de mon jugement, je lui répondais par le commentaire suivant qui par contre ne fut pas mis en ligne alors qu'il repose sur des faits avérés que j'ai vécu moi-même:

    Je suis passé par les mêmes services à 7 ans d'intervalle en cardiologie:

    en 2010 opération à cœur ouvert dans un centre réputé mondialement. Aucun problème de nourriture. Puis clinique de réadaptation cardiaque dans le XVIe, aucun problème de nourriture. Ensemble du séjour 6 semaines.

    En 2017 Infarctus, 3 arrêts cardiaques, pronostic vital proche de zero pendant 3 jours hospitalisation dans le même centre de cardiologie qui m'a sauvé la vie.

    Je fais partie de ces patients qui n'hésitent pas à écrire pour marquer leur satisfaction; j'ai même adressé un courrier au SAMU pour les remercier de leur diligence et efficacité et comportement particulièrement humain.

    Par contre je repoussais un repas sur deux tant la nourriture donnait envie de vomir! J'en discute avec le personnel de réanimation qui me dit refuser de manger cette nourriture et préfère aller à la boulangerie en face de l'hôpital pour s'acheter un sandwich. J'allais jusqu'à mettre un soir sous les yeux de la diététicienne de l'hôpital la salade moisie de mon plateau: Elle eut le culot de me dire "qu'est-ce qu'elle a? C'est quoi le problème?"!!!!

    En réadaptation cardiaque dans la même clinique que la fois précédente, 3 semaines plus tard même constat coté nourriture; m'en entretenant avec la diététicienne, elle me racontât que devant l'immonde nourriture donnée à un des patients peu de temps avant, elle avait pris le plateau, était monté chez le directeur général, avait mis le plateau sur son bureau et présenté la fourchette en lui disant: MANGEZ! Hélas visiblement ça n'avait pas eu le résultat espéré.

    Mon épouse est passée par quatre hospitalisations successives depuis 2015 (fractures des deux cols du fémur, pose de prothèse de la hanche, et en ce moment en SSR pour une nouvelle fracture du fémur). Dans les quatre cas mon épouse se sous alimente et je suis obligé de lui apporter de temps en temps un repas chaud. Je n'oserai pas donner la nourriture présentée à ma femme à mon chat!

    Comment veut-on qu'un patient récupère en se sous-alimentant?

    On ne demande pas la lune, simplement un assiette qui vous donne envie de manger et non pas de vous boucher le nez ou la nausée. Même avec un régime sans sel strict on peut cuisiner correctement. Je poursuis chez moi cela alors que je n'y suis pas obligé par mes cardiologues."

    Je concluais mon commentaire par cette dernière remarque :

    "Je ne me fais aucune illusion sur le fait que ce commentaire sera censuré, on ne doit pas critiquer en France ce n'est pas politiquement correct. J'ai du mal à me mettre cela dans la tête, je me crois toujours dans un pays ou la liberté de blâmer permet des éloges flatteurs! Qui a dit ça au XVIIIe siècle? Ah oui Figaro!"

    Voilà où on est dans notre pays. Les médias poussent des cris d'orfraies si on bride un tant soit peu leur liberté d'expression par contre ils n'hésitent pas à vous censurer si ce que vous dites, les articles que vous lisez sous leur plume sont critiqués et que vos commentaires ne vont pas dans le sens de leur mode de penser.

    Certains se prennent pour des spécialistes tel celui qui sur France Info et d'autres sites recopiant bêtement le texte parle du chef d'orchestre "Helmut von Karajan" ou sorte cette ineptie que le Don Carlos de Verdi est un opéra méconnu et rarement joué, l'ennui c'est que pour la période 2019-2022 voici les lieux de représentations dudit opéra:

    Opéra de Basle 2022,
    Opéra de Dresde (2022) ,
    Festival de Salzbourg (2020),
    Metropolitan opera de New York (2022),
    Opéra royal de Wallonie Liège (2020),
    Opéra Bastille de Paris (2017 repris 2019)!!!!

    C'est le grand journaliste Robert Namias qui cite dans son récent roman "Mortelles Comédies"  ce commentaire d'Emile Zola de 1888:

    "Mon inquiétude unique, devant le journalisme actuel, c'est l'état de surexcitation nerveuse dans lequel il tient la nation. Aujourd'hui, remarquez quelle importance démesurée prend le moindre fait. Quand une affaire est finie, une autre commence.Les journaux ne peuvent pas vivre sans cette existence de casse-cou.Si des sujets d'émotion manquent, ils en inventent.."(extrait du Figaro Literraire 1888)

    Zola serait bien plus effaré encore de la situation actuelle, de la légèreté avec laquelle ils vérifient leurs sources sans parler de l'influence pernicieuse des réseaux sociaux portes grandes ouvertes sur le complotisme en tous genres et fake news de toutes sortes.

     


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