• Le délire et l'irresponsabilité sont devenus des styles de vie dans notre pays. Il est bien dommage que l'on ne puisse pas faire expérimenter à ces individus irresponsables ce que signifie d'être intubé et surtout de passer à la phase de sortie du tube. Opéré à cœur ouvert en 2010 j'ai fait l'expérience et ne la souhaite à personne! Avoir l'impression de sentir ses poumons et sa trachée sortirent avec le tube est un souvenir et une expérience que je ne me souhaite pas de renouveler.

    En France il y a des mots qui sont devenus à la mode et donnent l'impression à certains qu'ils sont dotés de civisme: liberté, citoyen ou citoyenne, solidaire! On en use et abuse à tout bout de champ pour se donner bonne conscience, par contre avoir le comportement que ces termes présupposent est totalement absent de ces grands donneurs de leçon et de civisme. Pauvre pays! Nous avons le même taux de mortalité par le covid qu les USA depuis le début de la crise. Quel record! Si seulement on pouvait avoir le même taux de croissance, mais ça c'est vrai c'est fatiguant....

    Dans mon quartier à moins de cent mètres de chez moi, il y a 5 cafés et restaurants; trois d'entre eux sont en vacances! Il est vrai que fermés pendant près d'un an voire plus (j'ai la flemme de faire le décompte des mois de fermetures) donc en vacances forcées, les pauvres sont épuisés de fatigue!!! Remarquez ils avaient toute leur énergie pour hurler contre les fermetures qui les mettaient sur la paille.

    Je suis évidemment stupide car je pensais que dans pareilles manques à gagner ont mettait les bouchées doubles pour retrouver le niveau de ressources et de salaires antérieur. Il est vrai que l'Etat donc le contribuable est venu payer la note! C'est parait-il avoir du civisme....


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  • Nicolas Chaudun est un éditeur d’art, documentariste et écrivain et a signé en 2000 “Haussmann au crible”, le livre commenté ici est la réédition en 2009 publié chez Actes Sud en format de poche du précèdent ouvrage augmenté des recherches et documents trouvés depuis. L’auteur intervient régulièrement dans l’émission « Historiquement Show » de la chaine HistoireTV.

    C’est la lecture de la biographie d’Offenbach qui m’amène à plonger dans l’histoire du second empire que j’ai peu abordée jusqu’ici.

    Le livre de Chaudun traite la biographie du Préfet de la Seine en dix chapitres chacun se polarisant sur un aspect de la personnalité ou de l’activité du célèbre Baron : l’homme , la faveur, la fonction, la ville, la méthode, les travaux, les vices de la ville, le tribunal des artistes, les mécomptes, la retraite forcée.

    Il s’appuie sur « Ses mémoires » republiées plusieurs fois en particulier l’édition critique établie par Françoise Choay et publiée en 2000.

    Chaudun a un style claire, concis, souvent imagé et son livre se lit sans problème. Le sujet est évidemment passionnant étant donnée la marque indélébile qu’à laissé par son action Georges Eugène Haussmann sur Paris et sa proche banlieue. Le personnage a déchainé ses opposants et ceux de Napoléon III et du second empire. 

    Chaudun visiblement ne porte pas le célèbre préfet dans son cœur et malgré plusieurs passages où l’auteur reconnait les mérites de certaines de ses actions, l’impression retirée de son jugement est plutôt négative. Mensonges et omissions multiples dans ses mémoires selon le biographe, c’est possible, mais la Commune et la guerre de 70 sont passées par là , l’incendie de l’Hôtel de ville a entrainé la perte de nombreux documents, les deux guerres mondiales ont sans doute eu aussi des effets négatifs, sans parler des témoignages aussi bien des partisans que des opposants, Emile Ollivier le limogera en 1870 peu avant le début des hostilités avec la Prusse. Ce qui n’empêchera pas la Troisième République de poursuivre les travaux inachevés…

    Il est donc difficile de faire le tri entre le vrai et le faux voire la calomnie voire diffamation pure et simple ; Hugo, Gautier et d’autres artistes le haïssaient comme ils haïssaient l’empereur et son régime.

    Quelle que fut la façon dont il transformât la capitale, la grande qualité d’Haussmann est son extraordinaire sens de l’organisation ; et dans le fond c’est bien là l’essentiel ; depuis des lustres de nombreuses études se prononçaient en faveur d’un réaménagement en profondeur de la ville, mais aucun ne mit en pratique les conseils souvent éclairés  qui étaient donnés. Paris était  un lieu propre à toutes les épidémies comme l’explique très bien Nicolas Chaudun dans le livre. Haussmann a  mis en pratique les conseils en particulier de la commission Siméon formée à la demande de Napoléon III, même s’il s’en est attribué les idées, et a trouvé les financements nécessaires à ce gigantesque chantier. On lui reproche ses méthodes pour le moins brutales, mais l’on sait que dans notre pays toutes idées nouvelles rencontrent l’opposition de principe de la population, nous le voyons actuellement avec les mesures sanitaires destinées à combattre la pandémie qui reprend de plus belle. Ce n’est que bien tardivement qu’on reconnait la justesse des mesures prises. Dans le fond Haussman a appliqué le principe que nos compatriotes ne veulent pas accepter : En économie comme en affaire, on ne peut pas faire dans le sentiment !

    Haussmann a fait école bien au-delà de nos frontières preuves que ces idées n’étaient pas si mauvaises. Je reviendrai sur cette figure majeure de notre histoire, une fois lues les quelques 1200 pages de ses mémoires. En attendant je commence une biographie de Napoléon III. A suivre….

     


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  • Décidément Offenbach ne semble pas avoir droit à une biographie digne de ce nom pour ses deux cents ans! Celle que lui consacre Jean-Philippe Biojout dans la collection Horizons avec le Centre National du Livre publiée en 2019 est un quasi résumé de celle de Jean-Claude Yon critiquée précédemment. Même défauts, catalogue des 100 ouvrages lyriques et de leurs livrets en 163 pages, absence quasi-totale d’informations sur les rapports avec les librettistes en particulier le duo Meilhac et Halévy, comme la précédente on critique sans les nommer les productions du XXIe siècle. Est-il pensable de ne pas dire un seul mot des productions phares de Laurent Pelly ? En un mot pour ce qui me concerne j’ai perdu mon temps en lisant ce livre (d’ailleurs en sautant allégrement les résumés des livrets, une fois suffit). Qui sera confié sans remords aux services des éboueurs de la ville de Paris.


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  • Monsieur le Premier Ministre est-il normal qu'un ministre en l’occurrence Mme Bachelot ne respecte pas les distanciations sociales lors de sa présence hier au Festival de Cannes comme le montraient les prises de vues sur les chaines de télévision. En Nouvelle Zélande pays exemplaire en matière de gestion de la pandémie, le ministre du tourisme a été démissionné pour avoir enfreint aux règles du confinement en 2020. Chez nous aucune sanction n'est appliquée de façon sévère que ce soit pour le public mais pis encore pour l'ensemble de l'exécutif et des membres du législatif.

    A 80 ans me confinant depuis plus d'un an, vacciné non sans mal depuis le 31/03/2021, j'exige que votre gouvernement donne l'exemple le plus strict et n'expose pas ma vie aux fantaisies irresponsables que nous observons tous les jours. Mme Bachelot ne perdra pas de son autorité en s'abstenant de faire la bise à ses amis au festival et de porter un masque dans une pareille foule; Je rappelle que le vaccin n'empêche pas d'être porteur du virus et de contaminer les tiers et donc de contribuer à la création de nouvelles vagues. Il faut cesser de rêver, de prendre ses désirs pour des réalités et de vouloir caresser le public dans le sens du poil dans le seul but de ne pas perdre de voix aux prochaines élections.

    C.....R.....
    PS: la question 4+3= 7 posée en bas de ce formulaire n'est pas mathématique mais ARITHMETIQUE! celui qui a rédigé ce document devrait comprendre la différence....


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  • Jean-Claude Yon a publié en 2000 chez Gallimard un pavé de 797 pages et 18 chapitres consacrés à Jacques Offenbach. Le livre fait partie de la collection des biographies de l’éditeur et a été réédité en 2010.

    On pouvait espérer avec la vie d’un tel génie de la musique d’opéras bouffes passer des moments de lecture aussi désopilants que ceux qu’il nous a offert dans La belle Hélène, La grande duchesse ou les dames de la Halle.

    Et bien non ! On est confronté au catalogue du bibliothécaire d’un éditeur de partitions et de livrets d’opéras et d’opérettes !

    Ah ça ! Yon connaît toutes les œuvres du compositeurs, le contenu de tous leurs livrets, toutes les dates de compositions et de représentations sans parler de tous les montants de recettes aux dates près générés par les spectacles des différents théâtres où Offenbach et ses confrères ont présenté leurs ouvrages.

    Il faut arriver à la page 297 pour qu’on aborde La belle Hélène expédiée en 11 pages d’une analyse que je qualifierai des plus simplistes.

    A aucun moment pendant les 313 pages que je viens de me farcir, il n’est abordé la façon dont Offenbach composait, ses contacts avec ses confrères musiciens contemporains, Berlioz, Scribe, Rossini, Wagner, Strauss, Delibes, Hervé, et bien d'autres. On ne sait pratiquement rien sinon une ou deux phrases qui traînent dans le texte, sur la façon dont ceux-ci ont réagi à son style.

    Je ne sais pas si, et cela parait probable qu’il le soit, Monsieur Yon est un spécialiste du Second Empire, mais une chose est pour moi absolument certaine : c’est le plus mauvais biographe lu à ce jour !

    On se demande d’ailleurs à cette lecture, que je ne sais si j’aurais le courage de mener à son terme, s’il a la moindre connaissance en musique. L’analyse d’un ouvrage musical quel qu’il soit ne se limite pas à des « amusant, charmant » ou autres qualificatifs de ce type.

    Que Monsieur Yon aille lire la biographie de Mozart des Massin, celle de Mahler par Henri Louis de Lagrange, enfin toutes les biographies de musiciens parues chez Fayard. Peut-être qu’alors il pourra s’attaquer à ce genre littéraire. Ce n’est pas tout que de connaître l’histoire d’une période majeure d’un pays, d’avoir fait Normale Sup, de se dire spécialiste de l’opéra et de diriger des thèses, pour être un grand biographe.

    On rêvait en abordant ce livre de poursuivre le plaisir de l’écoute des CD comme la vision répétée des DVD des spectacles montés par Laurent Pelly à défaut de les voir monter sur la scène de l'Opéra National de Paris, on tombe de haut.

    Monsieur Yon a réussi le tour de force de rendre ennuyeux, j’ai envie d’utiliser un mot commençant par C……, la vie d’un des fleurons de l’art théâtral et musical français.

    J’espère pour ses étudiants qu’il est moins soporifique. C’est la seule qualité que je lui décerne, grâce à lui je n’ai aucune difficulté pour m’endormir même sans prendre ma tisane le soir. A 35€ ça fait chère la tisane !


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