• Quand un nouveau mai 68 s’organise sous la direction de LFI

               On dira ce que l’on voudra depuis plusieurs semaines pour ne pas dire plusieurs mois LFI avec Mélenchon en tête et Rima Assan aujourd'hui qui progressivement prend la tête de ce parti grâce à son arrogance, un nouveau mai 68 est entrain de se profiler à l’horizon. La situation palestienne n'est que l'arbre qui cache la forêt profitant d'un anti-sémitisme qui n'a jamais cessé dans notre pays et n'était qu'en hibernation depuis 1945. 

    Le but depuis des mois de LFI est de prendre le pouvoir par la force et tous les moyens seront bons pour y parvenir. Quand on dit en public à Sciences Po que "L'ennemi n'est pas seulement l'extrême droite (...) mais c'est l'immense chaîne des lâchetés de ceux qui cèdent avant d'avoir combattu", appelant à "briser la chaîne du légal pour passer à la chaîne du légitime", cela s'appelle promouvoir l'épreuve de force, expression d'ailleurs faible contenu de son sous-texte.

     

    En face un président de la République assiste impassible, fait des conférences où il passe son temps à auto-encenser alors que son bilan des 9 dernières années est catastrophique et n’est autre que le prolongement des 43 dernières années ayant débuté en 1981 avec une  gestion d’un pays s'appuyant sur des dogmes et des théories éculées, plus en contradiction les unes que les autres avec la réalité de la gestion d’un pays dans un milieu concurrentiel international. Les courtes périodes de cohabitation n’ont été que des phases de compromissions tous azimuts gérées par des personnalités imbues d’elles-mêmes et soucieuses de satisfaire leurs ambitions himalayennes.

     

    Résultat des courses, un pays relégué au dernier rang ou presque sur le plan du niveau de son enseignement du primaire au supérieur, des diplômes bradés pour se donner l’illusion de la qualité des candidats incultes qui ont été formés et qui pour certains devenant à leur tour enseignants feront plonger le niveau un peu plus du fait des lacunes dont ils sont porteurs grâce à leurs prédécesseurs qui les ont formés.

     

    On passe son temps dans les grandes écoles et Sciences Po à entretenir l’illusion que ces jeunes gens sont des génies mais quand on les met face à des problèmes, la peinture se craquelle à la première difficulté. J’ai pu moi-même mettre au pied du mur une promo de HEC à qui j’avais demandé d’étudier les comptes de différentes sociétés et aucun des étudiants ne s’est aperçu que chacune d’entre elles était au bord du dépôt de bilan. J’entends encore cet étudiant arrivé en cours avec 20 minutes de retard, les pieds sur la table lui faisant face, me lançait avec un regard méprisant « qu’on voyait bien que l’entreprise était saine et ne posait aucun problème pour qu’on lui renouvelle ses lignes de crédits. On n’avait pas besoin d’en retraiter les comptes, on a perdu notre temps ». Hélas pour lui il se trompait car l’entreprise fit faillite deux ans après la publication du dernier bilan et compte de résultat que je lui avais fourni et qui aurait entraîné pour la banque où je dirigeais le service d’analyse financière et de prévision de faillite, une jolie ardoise que dieu merci nous lui avions évité.

     

    Le bilan en matière de sécurité est désastreux, là encore héritier de Mai 68 et de ses excès libertaires amenant une démission des parents de générations en générations et d'une justice plus encline à plaindre les coupables que les victimes.

     

    Au lieu de faire des conférences et des inaugurations de chrysanthèmes Monsieur Macron ferait bien de redescendre sur terre, d’oublier son passé de gauche, mettre l’UE devant ses responsabilités sur le dossier de l’immigration quitte même à taper le point sur la table et fermer la porte de façon totale à un afflux de gens qui ne viennent chez nous que pour profiter des avantages sociaux de notre pays. On ne gère pas un pays en en faisant une passoire sous le faux et hypocrite dogme d’humanité, quand on sait pertinemment qu’un arrivant dans notre pays ne pourra pas trouver un logement décent à un prix décent, un emploi lui fournissant les ressources nécessaires pour vivre décemment sauf bien entendu en arrivant avec les fonds nécessaires, mais ceux là ne viennent pas en barque depuis la cote sud la grande bleue. On n’invite pas à diner quelqu’un chez soi en lui précisant qu’il doit apporter la vaisselle, la batterie de cuisine, la nourriture nécessaire et les couverts à mettre sur la table et pourquoi pas aussi local et meubles.

     

    La France ne peut pas et n’a pas les moyens financiers  actuellement lui permettant de jouer la mère Thérésa de la planète.

     

    Monsieur Macron accorde à longueur de semaines de nouveaux avantages financiers, de nouvelles réductions d’impôts qui n’en sont pas car transférés aux collectivités locales, sans un seul instant savoir comment il en trouvera les ressources nécessaires sauf à accroître un peu plus chaque mois le déficit budgétaire, et la dette totale de la France. Celle-ci est sous évaluée grâce à des tours de passe-passe permettant d’en sortir un certain nombre de postes en jouant sur les dénominations des emprunteurs.

     

    Un tel comportement ouvre la porte toute grande aux extrêmes soit du coté du RN soit de celui de la NUPES et en fait avec la tournure des évènements c’est à la fois la seconde qui créant progressivement un climat quasi insurrectionnel soigneusement organisé, entraînera une tentative de remise en ordre et apportera sur un plateau le pouvoir à l’extrême droite.

     

    Ce scénario fut évité en 1968 car la population méprisée aujourd’hui par les jeunes, avait encore en mémoire le souvenir des années de guerre et d’occupation et des exactions du régime de Vichy et a tapé le poing sur la table par une manifestation d'une ampleur sans précédent à l'époque, aujourd’hui cette génération n’est plus en poste et n’a plus la force nécessaire pour descendre dans la rue, elle est désespérée d'avoir depuis 43 ans été obligée de voter "contre" au lieu de voter "pour" un candidat toutes élections confondues, elle baisse les bras et laisse la voie grande ouverte à une population éduquée selon le principe du « Il est interdit d’interdire » et pour qui la sélection est inacceptable. On se gargarise d’une pseudo égalité qui on le veuille ou non n’existera jamais sinon dans des cerveaux encombrés de théories plus fumeuses les unes que les autres.

     

    Je ne souhaite qu'une chose me tromper, les heures ou les jours qui viennent nous donnera la réponse, je l'espère me contredisant.

     


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