• Voici un texte fort intéressant publié par Bruno Fuligni aux éditions Lattès et qui nous fait découvrir un personnage haut en couleurs, Marie-Justine Pesnel escroc, espionne, fausse marquise, vraie prostituée pour reprendre son cv résumé dans la notice de quatrième de couverture de l’éditeur. Fuligni est un spécialiste de l’histoire criminelle et des  « affaires » qui ont marqué l’histoire de notre pays comme en atteste sa bibliographie.

    C’est au hasard d’un « surfing » sur des sites de ventes en ligne qu’il tombe sur le manuscrit de cette escroc en robes du soir, bijoux et chignon retraçant ses souvenirs de marieuse à complice d’assassinat !

    Surnommée « Madame cent-kilos » autant par son poids que par celui des affaires dont elle défraie la chronique, elle nous trace un véritable tableau de famille de sa vie mouvementée mais aussi un véritable documentaire de la vie de la fin du XIXe siécle et du début du XXe. Fuligni a pu retrouver ses arrières-arrières petits enfants et compléter et authentifier le manuscrit certifiant ainsi le document bel et bien rédigé par la belle.

    Marie-Justine nous donne un tableau de la sinistre condition carcérale féminine de l’époque où le clergé féminin ne brille pas par les principes promus par la religion catholique, sans les nommer elle décrit le comportement plus que douteux de la classe politique de l’époque ( rien a changé tout au long de l’histoire mondiale !). En plus cerise sur le gâteau elle a un style que bien des élèves bacheliers de 2023 pourraient lui envier.

    Un livre à la fois drôle et sinistre, tableau prémonitoire du délabrement à venir des 50 premières années du XXe siècle dont le rideau sanglant va se lever.


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  • Je découvre son décès avec retard. Un de mes comédiens préférés avec Charon, Piat, Hirsch, Gaudeau, Gence, et tant d'autres qui ont fait les beaux jours d'une Comédie Française où le talent était de mise et non le désastre actuel où dictions, mises en scène délirantes sans rapport avec les oeuvres jouées deviennent la règle à l'instar de ce que l'on doit aussi supporter dans les Opéras mondiaux France incluse. J'avais eu la chance de bavarder avec lui au Studio lors d'une de ses participation à un spectacle au sujet du délicieux Doit-on le dire de Labiche mis en scène par Jean-Laurent Cochet. Un homme cultivé, plein d'humour, aux yeux pétillants de malice. Quelle perte, quelle tristesse.


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  • On parle des lycéens! Le comble! Que viennent faire dans ce débat des gamins qui brillent par leur nullité en termes scolaires! Ce n'est pas à 14 ou 15 ans qu'on a à se préoccuper de son départ à la retraite mais à celui de ses parents à qui on doit assistance jusqu'à la fin de leurs jours quelles que soient les conditions de fin de vie, ceci est prévu par la loi et est réciproque. Un peu de decence SVP!


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  • La France pays d’assistés chroniques,  sans le moindre esprit civique, ne pensant qu’à l’amusement, aux vacances et surtout à travailler le moins possible; le beau miroir de la gauche qui depuis plus de 40 ans s’ingénie avec succès à en détruire toute culture et mettre à genoux son économie. Les syndicats des forts en gueule l’ont dit ouvertement. Qu’ils ne viennent pas se plaindre les uns et les autres si demain aux élections prochaines le RN ou la dictature à la Melenchon et ses comparses prennent le pouvoir. Ils l’ont voulu, ils l’auront !


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  • Vous faites sans doute partie comme moi de ceux qui n’en peuvent plus de voir saccager Paris aux mains criminelles de Mme Hidalgo et de sa cohorte de soit disant écologistes plus compétents les uns que les autres en réalisations d’embouteillages et de pollution urbaine qu’en amélioration de la qualité de vie dans la capitale. Le massacre ne touche pas seulement celle-ci mais également l’ensemble du pays et de sa culture autrefois considérée comme un phare mondial.

    Si vous souhaitez oublier pendant quelques heures ou quelques jours ce sinistre tableau alors le livre paru en aout dernier chez Plon, dans sa collection des «Dictionnaires amoureux », est un passage quasi obligé. Il est signé Benoît Duteurtre allié au dernier président de la République française de la Quatrième République et a pour titre « Dictionnaire amoureux de la Belle Epoque et des Années folles ».

    Voilà un ouvrage que l’on peut lire d’une traite ou en piochant dans son alphabet (à condition de savoir ce qu’est un alphabet ce qui est sans doute loin d’être le cas des bacheliers d’aujourd’hui, ils doivent penser que c’est l’ordre des lettres AZERTY du clavier virtuel de leur Smartphone !...) et vous serez plongé dans l’univers des années 1900-1930 où foisonnaient écrivains, peintres, musiciens, artistes de talent aussi bien français qu’étrangers.

    Que de noms oubliés, que d’œuvres jetées au fonds de tiroirs voire aux ordures sans parler de ces écrits qui seraient considérés sacrilèges par les Schiappa, Autain et autres défenseurs enragés du politiquement correcte dont ces phénomènes incultes sont les gardiennes du temple, la cohorte masculine aussi s’y emploie !

    On lit et rit à gorge déployée des traits d’humour d’un Alphonse Allais, on revoit en souvenir attendri ou nostalgique comme le dit l’auteur, le Train Bleu nous menant sur la côte d’Azur ou remontée de façon éphémère sur la scène du Palais Garnier aux temps encore bénis de la direction de Rolf Liebermann sauf erreur de date, surement pas après Lefort en tous cas. Le livre est un florilège de titres, de noms, voire de souvenirs de l’auteur et des lecteurs inactifs et presque gâteux que nous sommes aux yeux de certains.

    Lisez le, « c’est bon pour le moral » comme dit la chanson et ne perdez surtout pas votre temps à regarder les débats creux et vides des irresponsables qui nous gouvernent ou souhaiteraient le faire.


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