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    Bryce Canyon Mai 2007, Là où y a de la gène y a pas de plaisir:

    Enfin j'ai bien le droit de m'asseoir où j'veux non?

    (Copyright Radames)

     

     

  •            On dira ce que l’on voudra depuis plusieurs semaines pour ne pas dire plusieurs mois LFI avec Mélenchon en tête et Rima Assan aujourd'hui qui progressivement prend la tête de ce parti grâce à son arrogance, un nouveau mai 68 est entrain de se profiler à l’horizon. La situation palestienne n'est que l'arbre qui cache la forêt profitant d'un anti-sémitisme qui n'a jamais cessé dans notre pays et n'était qu'en hibernation depuis 1945. 

    Le but depuis des mois de LFI est de prendre le pouvoir par la force et tous les moyens seront bons pour y parvenir. Quand on dit en public à Sciences Po que "L'ennemi n'est pas seulement l'extrême droite (...) mais c'est l'immense chaîne des lâchetés de ceux qui cèdent avant d'avoir combattu", appelant à "briser la chaîne du légal pour passer à la chaîne du légitime", cela s'appelle promouvoir l'épreuve de force, expression d'ailleurs faible contenu de son sous-texte.

     

    En face un président de la République assiste impassible, fait des conférences où il passe son temps à auto-encenser alors que son bilan des 9 dernières années est catastrophique et n’est autre que le prolongement des 43 dernières années ayant débuté en 1981 avec une  gestion d’un pays s'appuyant sur des dogmes et des théories éculées, plus en contradiction les unes que les autres avec la réalité de la gestion d’un pays dans un milieu concurrentiel international. Les courtes périodes de cohabitation n’ont été que des phases de compromissions tous azimuts gérées par des personnalités imbues d’elles-mêmes et soucieuses de satisfaire leurs ambitions himalayennes.

     

    Résultat des courses, un pays relégué au dernier rang ou presque sur le plan du niveau de son enseignement du primaire au supérieur, des diplômes bradés pour se donner l’illusion de la qualité des candidats incultes qui ont été formés et qui pour certains devenant à leur tour enseignants feront plonger le niveau un peu plus du fait des lacunes dont ils sont porteurs grâce à leurs prédécesseurs qui les ont formés.

     

    On passe son temps dans les grandes écoles et Sciences Po à entretenir l’illusion que ces jeunes gens sont des génies mais quand on les met face à des problèmes, la peinture se craquelle à la première difficulté. J’ai pu moi-même mettre au pied du mur une promo de HEC à qui j’avais demandé d’étudier les comptes de différentes sociétés et aucun des étudiants ne s’est aperçu que chacune d’entre elles était au bord du dépôt de bilan. J’entends encore cet étudiant arrivé en cours avec 20 minutes de retard, les pieds sur la table lui faisant face, me lançait avec un regard méprisant « qu’on voyait bien que l’entreprise était saine et ne posait aucun problème pour qu’on lui renouvelle ses lignes de crédits. On n’avait pas besoin d’en retraiter les comptes, on a perdu notre temps ». Hélas pour lui il se trompait car l’entreprise fit faillite deux ans après la publication du dernier bilan et compte de résultat que je lui avais fourni et qui aurait entraîné pour la banque où je dirigeais le service d’analyse financière et de prévision de faillite, une jolie ardoise que dieu merci nous lui avions évité.

     

    Le bilan en matière de sécurité est désastreux, là encore héritier de Mai 68 et de ses excès libertaires amenant une démission des parents de générations en générations et d'une justice plus encline à plaindre les coupables que les victimes.

     

    Au lieu de faire des conférences et des inaugurations de chrysanthèmes Monsieur Macron ferait bien de redescendre sur terre, d’oublier son passé de gauche, mettre l’UE devant ses responsabilités sur le dossier de l’immigration quitte même à taper le point sur la table et fermer la porte de façon totale à un afflux de gens qui ne viennent chez nous que pour profiter des avantages sociaux de notre pays. On ne gère pas un pays en en faisant une passoire sous le faux et hypocrite dogme d’humanité, quand on sait pertinemment qu’un arrivant dans notre pays ne pourra pas trouver un logement décent à un prix décent, un emploi lui fournissant les ressources nécessaires pour vivre décemment sauf bien entendu en arrivant avec les fonds nécessaires, mais ceux là ne viennent pas en barque depuis la cote sud la grande bleue. On n’invite pas à diner quelqu’un chez soi en lui précisant qu’il doit apporter la vaisselle, la batterie de cuisine, la nourriture nécessaire et les couverts à mettre sur la table et pourquoi pas aussi local et meubles.

     

    La France ne peut pas et n’a pas les moyens financiers  actuellement lui permettant de jouer la mère Thérésa de la planète.

     

    Monsieur Macron accorde à longueur de semaines de nouveaux avantages financiers, de nouvelles réductions d’impôts qui n’en sont pas car transférés aux collectivités locales, sans un seul instant savoir comment il en trouvera les ressources nécessaires sauf à accroître un peu plus chaque mois le déficit budgétaire, et la dette totale de la France. Celle-ci est sous évaluée grâce à des tours de passe-passe permettant d’en sortir un certain nombre de postes en jouant sur les dénominations des emprunteurs.

     

    Un tel comportement ouvre la porte toute grande aux extrêmes soit du coté du RN soit de celui de la NUPES et en fait avec la tournure des évènements c’est à la fois la seconde qui créant progressivement un climat quasi insurrectionnel soigneusement organisé, entraînera une tentative de remise en ordre et apportera sur un plateau le pouvoir à l’extrême droite.

     

    Ce scénario fut évité en 1968 car la population méprisée aujourd’hui par les jeunes, avait encore en mémoire le souvenir des années de guerre et d’occupation et des exactions du régime de Vichy et a tapé le poing sur la table par une manifestation d'une ampleur sans précédent à l'époque, aujourd’hui cette génération n’est plus en poste et n’a plus la force nécessaire pour descendre dans la rue, elle est désespérée d'avoir depuis 43 ans été obligée de voter "contre" au lieu de voter "pour" un candidat toutes élections confondues, elle baisse les bras et laisse la voie grande ouverte à une population éduquée selon le principe du « Il est interdit d’interdire » et pour qui la sélection est inacceptable. On se gargarise d’une pseudo égalité qui on le veuille ou non n’existera jamais sinon dans des cerveaux encombrés de théories plus fumeuses les unes que les autres.

     

    Je ne souhaite qu'une chose me tromper, les heures ou les jours qui viennent nous donnera la réponse, je l'espère me contredisant.

     


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  • On trouvera ci-dessous copie de la lettre que j'ai envoyé à la Direction Générale de cette société. Elle parle d'elle même.

    A ce jour pas une seule réponse; on voit que la courtoisie et la politesse sont les premiers soucis de la communication avec les clients en dehors des acteurs et actrices qui se pavanent sur les écrans publicitaires, Nespresso What Else!

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                                                                                               Monsieur Guillaume Chesneau

                                                                                                            Direction Générale

                                                                                           27/33 Rue du colonel Pierre Avia

                                                                                                                75015 PARIS

    Monsieur,

    N’obtenant pas satisfaction auprès de votre service client, je me vois obligé de monter au sommet de la hiérarchie de votre société.Faisant suite à une nouvelle panne ( la 3e en moins de trois ans !) de ma cafetière en référence ci dessus et devant les difficultés et obstacles mis par votre service après vente et réparation à me livrer un matériel de rechange, je me permets de vous contacter.

    Pour la troisième fois consécutive l’appareil est tombé en panne ; alors qu’une réparation pouvait être envisagée dans les deux premiers cas  (dernière fois le 1er septembre 2022 !) cette fois ci un échange s’avère nécessaire car parait-il vos services n’ont plus les pièces nécessaires. Le système de pose des capsules m’a littéralement sauté au nez alors que j’ouvrais l’appareil pour faire une seconde tasse. Une visse retenant le support a dû se dévisser et/ou se casser.

    On a l’arrogance de me dire d’aller poster le colis de retour de l’appareil !

    Il n’en est pas question en ce qui me concerne car cardiaque et porteur d’un pacemaker il m’est formellement interdit de porter des choses lourdes, ici 4kgs sans compter l’emballage !

    Contrevenir à cette recommandation de mes cardiologues pourrait avoir des conséquences létales. Par ailleurs je ne puis compter sur personne pour se transport, vivant seul à mon domicile et je pense qu’on peut faire des exceptions pour une personne âgée de 82 ans quand bien même dans ce pays on affiche un mépris total pour les seniors surtout de la part de la jeunesse et de leur ainés de moins de 40 ans !

    J’attends par conséquent un matériel de rechange livré en bonne et dû forme à mon domicile aux coordonnées ci-dessus comme c’est le cas lors de réparations classiques avec si la durée de l’échange prend du temps un matériel de transit livré à mon domicile en mains propres et bien entendu un courrier de préférence par mail pour confirmer l’exécution à venir de ma demande plus que justifiée.

    J’avoue être particulièrement déçu du comportement de votre société au personnel qui visiblement au téléphone ne connait même pas les produits en cause et à qui il faut expliquer par le menu comment fonctionne la machine et dès lors la cause de  la panne !

    Dans l’attente d’une réponse de votre part ou du service concerné, je vous prie d’agréer l’expression  de mes sentiments distingués

    Signature

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  • Il faut avoir les nerfs solides quand on voit qui vient d’entrer au gouvernement de ce pauvre pays que depuis 43 ans on s’acharne à mettre en pièces.

    Les seuls points positifs : Premier ministre ; ministre des finances, ministre de l’intérieur n’en déplaise aux excités du centre.

    Mais monsieur Macron on ne déboulonne pas un un ministre qui gagne. Vous aviez la possibilité de faire cumuler à Attal direction du gouvernement et éducation nationale où enfin on n’avait pas une couleuvre incapable de lever la voix et de remettre à leur place les intégristes de tout bords qui refusent de s’intégrer dans un pays laïque où on ne passe pas son temps en prières et à jurer sur la bible pour ensuite fauter. Non seulement vous ne l’avez pas fait mais vous confier ce ministère à une personne (peut m’importe qu’elle soit une femme ou un homme) qui pourra s’enorgueillir dans 6 mois d’avoir augmenté le déficit budgétaire et la dette totale de la France, incapable de maitriser un budget. Elle est le pendant d’Hidalgo et des supporters de la Philharmonie de Paris aux dépenses doublées par rapport au budget initial. En prime en pleine crise internationale et risques majeurs d’attentats on fait des jeux olympiques destinés à satisfaire les égos de sportifs qui ne servent à rien.

    Mais vous ne vous arrêtez pas à cela, vous ajoutez la cerise sur le gâteau au vinaigre, Mme Dati d’une ignorance totale en matière de culture. En un mot dans un pays où des jeunes ne savent pas que Vauban fut le maitre des chantiers des fortifications de ce pays, ou ne savent pas que Louis Le Grand est le pseudo (pour parler « la France ») de Louis XIV  (cf : récente émission Questions pour un Champion consacrée aux jeunes de seconde à la terminale), où des metteurs en scène d’une nullité crasse se complaisent à revoir livrets d’opéras ou pièces de théâtre ou ballets, vous nommez une femme pour de simples raisons politiciennes et pour faire dans la parité qui pour faire plaisir aux activistes féministes passe avant la compétence. N’a-t-on pas renoncé il y a quelques mois à monter une pièce de théâtre (en attendant Godot sauf erreur) parce qu’on n’avait pas un même nombre de femmes que d’hommes au casting !

    En fait Monsieur le Président vous êtes un nostalgique des crises ministérielles des IIIème et IVème républiques : 6 gouvernements en 7 ans :nous sommes sur une tendance de vos deux quinquennats pas loin de 9 in fine et si la Le Pen qui prendra le pouvoir pour achever la déconfiture du pays, nous remet la proportionnelle, nous arriverons sans problèmes aux 21 ministères de la quatrième et pourquoi pas des 104 de la troisième ! Quant à la dette totale de la France au rythme de l’assistanat chronique que vous favorisez dans ce pays on atteindra sans difficulté les 120 à 130% du PIB et irons allègement vers un taux d’impôts tous azimuts de plus de 50% du PIB! Nous avons payé la note salée de la hausse de la taxe foncière et pour certains (j’en fais partie +78% Merci Hidalgo) de la taxe d’habitation, car il faudra bien un jour combler le déficit budgétaire au minimum !

    Bravo, bravo, comme ces metteurs en scène cités sans les nommer plus haut, vous faites parler de vous, votre seul souci pour la France !

     


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  • « La princesse Marthe Bibesco frondeuse et cosmopolite » est une biographie de Aude Terray parue récemment chez Taillandier.

    Ce nom me disait quelque chose, sans trop savoir comment. Peut-être au travers de conversations parentales… C’est à la lumière de sa présentation dans une émission récente de Historiquement Show de Jean-Christophe Buisson que j’ai découvert ce livre.

    Le personnage est fascinant; née en 1885, disparue en 1973 elle aura marqué son temps à la fois par ses excès, son courage, sa culture.

    Roumaine, née à Bucarest, Marthe Lucie Lahovary est princesse par mariage. Elle est le troisième enfant de la princesse Emma Mavrocordat et de son époux, le diplomate Jean Lahovary tous deux issus de la noblesse roumaine. Elle épouse le prince George-Valentin Bibesco (1880-1941), issu de l'une des familles les plus fortunées de Roumanie. Comme nombre de Slaves elle possède à la perfection la langue française apprise avant même sa langue maternelle.

    Tour à tour femme vivant dans un luxe effréné que permet ses origines ainsi que la fortune croissante de son époux qui très tôt s’intéressa à l’aéronautique et participa à la création de  la Fédération Aéronautique internationale (FAI) en 1905.

    Femme aux nombreuses et discrètes liaisons mais aussi meurtries par celles d’un mari véritable Don Juan(….Ma in Italie son gia mille tre…) elle s’ennuie et aborde la carrière d’écrivain avec les souvenirs de son voyage en Perse avec son mari en mission diplomatique auprès du shah en 1905, sous le titre « les huit paradis, Perse, Asie Mineure, Constantinople » sur la recommandation de Maurice Barrès qui enthousiasmera la critique et est primé par l’Académie Française.

    Elle débute ainsi une carrière littéraire à succès. Aujourd’hui en dehors du Perroquet vert et de Katia on ne la lit plus sans doute à tort.

    Sa correspondance « affectueuse » avec le Kronprinz Guillaume de Prusse lui vaudra d’être cataloguée par certains de collaboratrice pendant la première guerre mondiale, cabale largement orchestrée par Hélène Vacaresco.

    La princesse Bibesco publiera près de trente ouvrages et mémoires soit sous son propre nom soit sous le pseudonyme Lucile Decaux.

    La seconde guerre mondiale apportera son lot de drames dans sa vie avec la prise de pouvoir communiste en Roumanie. Elle aura fait l’impossible pour faire prendre conscience aux Alliés du danger soviétique, en pure perte. C’est bientôt l’épuration en Roumanie, après avoir vu ses biens confisqués, son époux décédé en 1941, elle réussit à réunir tous les documents nécessaires pour quitter la Roumanie avec l’aide des services secrets britanniques sans pouvoir être accompagnée par sa fille et son gendre. Ces derniers seront prisonniers en travaux forcés dans la Sibérie roumaine de Baragan pendant 11 ans. Le couple sera libéré en 1958 et la rejoindra en Angleterre. Installée à Paris, il lui faudra attendre 1959 pour obtenir la nationalité française et sera décorée de la Légion d’honneur en 1962.

     Elle compte parmi ses amis proches entre autres Jean Cocteau, Francis Jammes, Max Jacob, François Mauriac, Rainer Maria Rilke, Marcel Proust, Paul Valéry.

    Les années parisiennes suivant la seconde guerre mondiale seront celles des difficultés financières sans nombre suite à la perte de tous ses biens Roumains.

    Les Roumains, quant à eux, coupés de leur histoire depuis plus de quarante ans, découvrent sa personnalité 17 ans après sa mort, lors de leur libération en 1989, et en même temps que toutes les personnalités mises à l'index durant la période communiste en tant que « déchets d'un passé à jamais révolu, bon pour les poubelles de l'histoire ». Mais après une période de curiosité, l'intérêt retombe et elle n'est plus connue désormais que dans des cercles restreints, en Roumanie comme en France, pays où elle a le plus vécu et auquel elle a le plus donné. Notre pays est réputé pour sa faculté à oublier ceux qui l’ont vraiment servi…

    Enfin un véritable panorama de la culture européenne et tout particulièrement française des 75 premières années du XXe siècle. Il est fort à craindre que ce ne soit pas le cas pour le XXIe siècle en cours…Un livre à lire.

     


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    Voici deux livres qui à des degrés divers méritent le détour.

    François Guillaume Lorrain avec son livre «  Le temps des Trahisons » roman historique paru chez XO Editions, nous emmène auprès de Louis XIII et de son « diable rouge »  Armand Jean du Plessis de Richelieu, dit le cardinal de Richelieu, cardinal (1622), duc de Richelieu (1631) et duc de Fronsac (1634). Il nous livre dans cet ouvrage l’histoire mouvementée de Henri Coëffier de Ruzé d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, né le 27 mars 1620 et exécuté le 12 septembre 1642 , favori du roi Louis XIII.

    Nous retrouvons dans ce livre le personnage immortalisé en  1826 par Alfred de Vigny et qui eut à l’époque un succès retentissant écrit à la manière de Dumas père.

    Le style adopté par l’auteur est celui du roman fait de chapitres très courts, deux à cinq pages tout au plus qui ressemble presque à un script de film pour la télévision ou le cinéma. On plante le décor, les éclairages, les acteurs en costumes d’époque, le dialogue. Cela fait de ce livre un document historiquement documenté sans conteste et qui a surtout le mérite de ne pas s’encombrer de réflexions savantes sur les évènements décrits. On va droit au but, un trublion de 20 ans vient semer le trouble dans un couple de vingt ans qui dirigent la France et ce qui devait arriver arriva, le trublion manque de semer la zizanie dans le ménage et le « Diable rouge »  l’emporte et débarrasse le couple de ce fauteur de troubles.

    C’est un livre agréable à lire, bien écrit, et qui sent son « trois mousquetaires » ce qui peut permettre aux plus jeunes de le lire également et de connaitre un moment de la vraie histoire de leur pays qu’ils sont bien loin de maîtriser.

     

    Madame Evelyne Lever n’est plus à présenter. C’est une « Marie Antoinettiste » patentée, j’ai recensé 8 ouvrages dédiés à la reine de France au triste destin. Elle fut la conseillère de Sofia Coppola pour la réalisation du film qui lui fut consacrée en 2006 et qui fut hué lors de sa présentation au Festival de Cannes. Lors d’une conférence de Mme Lever je me souviens de son jugement sévère porté  sur le film et surtout sur la réalisatrice.

    Je ne jugerai pas du film ne l’ayant pas vu et suis assez méfiant des adaptations de notre histoire par Hollywood.

    Ici Mme Lever s’attaque à 7 femmes nièces du second Diable rouge de notre histoire de France : Le Cardinal Mazarin successeur du premier et ministre et parrain du futur Louis XIV.

    Le titre du livre : Les princesses Mazarines , la gloire du cardinal. Publié chez Taillandier.

    Comme toujours les ouvrages de Mme Lever sont parfaitement documentés. Malheureusement le style est froid comme un congélateur ! Je vais être méchant, congélateur autant que l’auteur quand elle se présente sur le petit écran dans des documentaires ou des émissions comme « L’ombre d’un doute ».

    Ce qui devrait être passionnant devient ennuyeux et tourne du moins pour la première moitié du livre (331 pages) au vaste article tiré d’un magazine people ! Il faut attendre le milieu de l’ouvrage pour que l’histoire de ces femmes dont quatre se sont distinguées par leur désir de s’affranchir de la tutelle de leurs époux à des degrés divers, pour vraiment se sentir concerné par leurs destins hors du commun pour leur temps.

    Points communs de ces sept femmes : beauté, intelligence, imagination, charme. Enfin toutes savent qu’on les mariera sans les consulter, elles sont interchangeables sur le marché matrimonial du XVIIe siècle. Et pourtant elles sont loin de se ressembler. Autre point commun elles sont toutes nièces du Cardinal Mazarin qui s’est mis dans la tête de s’allier indirectement aux familles royales de son temps avec une petite réserve toutefois concernant son filleul Louis XIV fou amoureux de Marie Mancini, il destine le Roi Soleil à l’infante d’Espagne pour enfin obtenir la paix largement mise à mal par son prédécesseur va-t-en guerre, Richelieu.

    Anne-Marie Martinozzi, sa sœur Laure devinrent princesses, et Laure Mancini devint duchesse de Mercoeur. Toutes trois furent heureuses en mariage et n’eurent qu’à se féliciter du choix de Tonton.

    Pour ce qui est des Mancini, Marie, Hortense, Olympe et la petite Marianne ce fut une autre histoire. L’interdiction d’épouser le roi de France pour Marie l’entraina dans une union avec le Connétable de Rome Lorenzo Colonna qu’elle tenta de fuir devant ses exigences et ne se remit jamais de sa liaison perdue avec Louis XIV. Hortense se délivra des tentacules dévotes de son mari le Duc Mazarin, Olympe et Marianne la cadette chouchoutée par Anne d’Autriche durant son enfance, s’accommodèrent de leurs époux respectifs, Le comte de Soissons et le Duc de Bouillon. Toutes quatre passèrent outre aux convenances, collectionnèrent les amants, Olympe fut une intrigante née et comme Marianne fut compromise dans la sinistre affaire des poisons.

    Ce sont les aventures de ces quatre qui rendent la seconde partie du livre intéressante. Un Jean-Christian Petitfils aurait très certainement écrit un texte autrement plus passionnant et vivant.

    Livre à lire toutefois sur des personnages moins connus de l’histoire du grand siècle.

     

     


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