• De Gaulle et Roosevelt, le duel au sommet de François Kersaudy

    Ce second ouvrage publié en 2004 soit trois ans après celui concernant Churchill, Kersaudy analyse les rapports des deux hommes d'Etat pendant la seconde guerre mondiale.

    Un premier constat de forma doit être fait et on doit constater qu'il y a dans ce second ouvrage une véritable tricherie vis à vis des lecteurs. Sur près de 500 pages dans l'édition de poche de Tempus et qui par conséquent n'est que la copie conforme de l'édition originale de Perrin en 2006 de l'originale, Kersaudy copie mot à mot des passages entiers de son Churchill et De Gaulle. On peut dire sans exagérer que 90% du livre n'est que la répétition mot à mot du livre précédent. Ceci est inadmissible de la part d'un grand auteur; s'il n'a rien de plus à dire alors qu'il s'abstienne de faire un nouvel ouvrage et reprenne comme font certains l'ouvrage précédent en l'éditant sous le même titre en y mettant en préface qu'il s'agit alors d'une édition augmentée de nouveaux faits mis à sa connaissance par des recherches ou une documentation nouvellement mise à la disposition du public. Ceci est souvent le cas quand il s'agit d'archives gouvernementales déclassifiées.

    Faire croire au lecteur qu'il va lire un ouvrage tout nouveau est de la supercherie intolérable.

    Venons en à l'ouvrage proprement dit. Un fait ressort de façon claire et précise: on ne confie pas la direction d'un état soit à des hommes d'un âge tel qu'on peut les considérer comme séniles comme ce fut le cas pour Pétain et on a vu où cela mène, ou à un homme malade et dont le risque de voir son jugement totalement baisé pour ne pas dire perturbé par les effets secondaires de sa maladie lorsqu'il prend des décisions majeures, ou des jugements totalement faussées par un mental dont il n'est visiblement plus le maître, c'est le cas d'un Roosevelt qui s'il fut brillant en économie se comporte de façon lamentable au cours de la seconde guerre mondiale dans ses rapports avec De Gaulle.

    Non seulement il est déjà marqué par l'esprit étriqué en matière de politique international de son pays à travers ses dirigeants successifs, conseillé dans bien des cas par des incapables ne connaissant rien à l'Europe, à la France et à la mentalité des populations concernées, le cas du secrétaire d'état Cordell Hull frise la pathologie paranoïaque, mais qui plus le président américain démontre s'il en était besoin qu'il a un esprit étroit, incapable d'accepter de reconnaître ses erreurs de jugements et ensuite accuse ses interlocuteurs d'actes imaginaires passés ou à venir.

    Accuser De Gaulle d'être un fasciste prêt à pactiser avec Hitler est un acte totalement immonde. Avoir la prétention de faire de la France un pays occupé militairement et administrativement pas des autorités américaines formées aux  USA dans ce but, d'emttere pour 400 millions de livres sterling avec la complicité de la Grande Bretagne de fausse monnaie dans le dos du gouvernement provisoire de la république française est totalement scandaleux.

    Non seulement à travers tous les coups fourrés dès 1940 que subit De Gaulle, il y avait de quoi se révolter et taper le poing sur la table, mais aller jusqu'à dire que le général ne s'intéresser qu'à ses projets personnels est une contre vérité totale.

    Roosevelt apparaît comme un homme hypocrite, borné et indigne du pays qu'il représente et d'ailleurs la population américaines comme la presse de l'époque tant aux USA qu'au Royaume Uni n'ont cessé de dénoncer ces comportements insultants pour le chef de la France libre, le seul homme ayant eu le courage en juin 1940 de défier un gouvernement Français traitre à son pays.

    On sort de cette lecture exaspéré à plus d'un titre. On se dit que vu le comportement de Roosevelt allant jusqu'à dire qu'il va "liquider" de Gaulle, le général a bien eu de la chance de ne pas l'être effectivement au sens physique du terme.

    Le livre est truffé d'exemples, encore il faut le souligner lus dans le précédent ouvrage, montrant à quel point le mental du président américain était devenu délabré.

    Que les USA ne s'étonnent pas alors des réactions et des rancœurs à long terme de la population française à leur égard. Ils ont tout fait pour cela en dépit du sacrifice de leur vie de toute une génération de jeunes qui ont aidé notre pays à retrouvé une liberté qu'un dirigeant totalement irresponsable pensait brider par une nouvelle occupation dans le style de celle qui fut mise en place pour l'Allemagne Nazi de l'époque et vaincue.

    Le comble est atteint dans la malhonnêteté du président quand celui ci, après la visite de De Gaulle à Bayeux le 14  Juin 1944 où il reçoit un accueil triomphal, refuse de croire les rapports qui lui sont faits, "pense que De Gaulle va s'effondrer, pense que d'qutres partis apparaîtront à mesure que la libération progressera et que De Gaulle deviendra une figure très modeste. Il a dit [FDR] qu'il connaissait déjà quelques uns de ces partis..." (source: journal de Henry Stimson , Secrétaire d'Etat  à la Guerre de 1940 à 1945 de Roosevelt). Comme le dit Kersaudy " ... c'est ce qui s'appelle de l'autosuggestion ajouté à un singulier entêtement..."

    En conclusion un livre intéressant mais totalement inutile quand on a déjà lu le premier sur les rapports avec Dans ce second ouvrage publié en 2004 soit trois ans après celui concernant Churchill, Kersaudy analyse les rapports des deux hommes d'Etat pendant la seconde guerre mondiale.

     

    Un premier constat de forme doit être fait et on doit souligner qu'il y a dans ce second ouvrage une véritable tricherie vis à vis des lecteurs. Sur près de 500 pages dans l'édition de poche de Tempus et qui par conséquent n'est que la copie conforme de l'édition originale de Perrin, en 2006 Kersaudy copie mot à mot des passages entiers de son Churchill et De Gaulle. On peut dire sans exagérer que 90% du livre n'est que la répétition mot à mot du livre précédent. Ceci est inadmissible de la part d'un grand auteur; s'il n'a rien de plus à dire alors qu'il s'abstienne de faire un nouvel ouvrage et reprenne comme font certains celui qui le précéde en l'éditant sous le même titre  et en y mettant en préface qu'il s'agit alors d'une édition augmentée de nouveaux faits mis à sa connaissance par des recherches ou une documentation nouvellement mise à la disposition du public. Ceci est souvent le cas quand il s'agit d'archives gouvernementales déclassifiées.

     

    Faire croire au lecteur qu'il va lire un ouvrage tout nouveau est de la supercherie intolérable.

     

    Venons en à l'ouvrage proprement dit. Un fait ressort de façon claire et précise: on ne confie pas la direction d'un Etat soit à des hommes d'un âge tel qu'on peut les considérer comme séniles comme ce fut le cas pour Pétain et on a vu où cela mène, ou à un homme malade et dont le risque de voir son jugement totalement biaisé pour ne pas dire perturbé par les effets secondaires de sa maladie lorsqu'il prend des décisions majeures, ou des jugements totalement faussées par un mental dont il n'est visiblement plus le maître; c'est le cas d'un Roosevelt qui s'il fut brillant en économie intérieure se comporte de façon lamentable au cours de la seconde guerre mondiale dans ses rapports avec De Gaulle, et démontre une fois de plus les lacunes américaines chaque fois que les USA abordent les rapports internationaux.

     

    Non seulement Roosevelt est déjà marqué par l'esprit étriqué en matière de politique international de son pays à travers ses dirigeants successifs, conseillé dans bien des cas par des incapables ne connaissant rien à l'Europe, à la France et à la mentalité des populations concernées, le cas du secrétaire d'état Cordell Hull frise la pathologie paranoïaque, mais qui plus le président américain démontre s'il en était besoin qu'il a un esprit étroit, incapable d'accepter de reconnaître ses erreurs de jugements et ensuite accuse ses interlocuteurs d'actes imaginaires passés ou à venir.

     

    Accuser De Gaulle d'être un fasciste prêt à pactiser avec Hitler est un acte totalement immonde. Avoir la prétention de faire de la France un pays occupé militairement et administrativement pas des autorités américaines formées aux  USA dans ce but, d'emettre pour 400 millions de livres sterling avec la complicité de la Grande Bretagne de fausse monnaie dans le dos du gouvernement provisoire de la république française est totalement scandaleux.

     

    Non seulement à travers tous les coups fourrés dès 1940 que subit De Gaulle, il y avait de quoi se révolter et taper le poing sur la table, mais aller jusqu'à dire que le général ne s'intéressait qu'à ses projets personnels est une contre vérité totale.

     

    Roosevelt apparaît comme un homme hypocrite, borné et indigne du pays qu'il représente et d'ailleurs la population américaine comme la presse de l'époque tant aux USA qu'au Royaume Uni, n'ont cessé de dénoncer ces comportements insultants pour le chef de la France libre, le seul homme ayant eu le courage en juin 1940 de défier un gouvernement Français traitre à son pays.

     

    On sort de cette lecture exaspéré à plus d'un titre. On se dit que vu le comportement de Roosevelt allant jusqu'à dire qu'il va "liquider" de Gaulle, le général a bien eu de la chance de ne pas l'être effectivement au sens physique du terme.

     

    Le livre est truffé d'exemples, encore il faut le souligner lus dans le précédent ouvrage, montrant à quel point le mental du président américain était devenu délabré.

     

    Que les USA ne s'étonnent pas alors des réactions et des rancœurs à long terme de la population française à leur égard. Ils ont tout fait pour cela en dépit du sacrifice de leur vie de toute une génération de jeunes qui ont aidé notre pays à retrouvé une liberté qu'un dirigeant totalement irresponsable pensait brider par une nouvelle occupation dans le style de celle qui fut mise en place pour l'Allemagne Nazi et vaincue.

    Le comble est atteint dans la malhonnêteté du président quand celui ci, après la visite de De Gaulle à Bayeux le 14  Juin 1944 où il reçoit un accueil triomphal, refuse de croire les rapports qui lui sont faits, "pense que De Gaulle va s'effondrer, pense que d'autres partis apparaîtront à mesure que la libération progressera et que De Gaulle deviendra une figure très modeste. Il a dit [FDR] qu'il connaissait déjà quelques uns de ces partis..." (source: journal de Henry Stimson, Secrétaire d'Etat  à la Guerre de 1940 à 1945 de Roosevelt). Comme le dit Kersaudy " ... c'est ce qui s'appelle de l'autosuggestion ajouté à un singulier entêtement..."

    En conclusion un livre intéressant mais totalement inutile quand on a déjà lu le premier sur les rapports avec Churchill qui n'a rien arrangé avec son comportement servile vis à vis des USA; on peut reprocher à De Gaulle bien des défauts, d'avoir un caractère des plus difficiles, on ne peut lui nier non seulement un constant patriotisme et dévouement pour son pays sans parler d'une justesse de vue et d'un coté visionnaire qui d'ailleurs est confirmé aujourd'hui par la décision des Britanniques de quitter l'UE. Il suffit pour s'en convaincre de lire cet excellent article " Les deux veto du général de Gaulle à l’Angleterre " . A 53 ans de distance le grand homme d'Etat avait vu juste.homme d'Etat avait vu juste.


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