• On aurait espéré que les leçons de l'histoire auraient été apprises et assimilées. Hélas c'était vivre dans l'utopie au vue du comportement de certains aujourd'hui et tout particulièrement d'une certaine jeunesse.

    Ne voilà-t-il pas aujourd'hui que certains jeunes et aussi moins jeunes prônent la négation de l'histoire de l'humanité.

    Les déboulonnages actuels rappellent de façon sinistre les autodafés Nazis des années trente.

    On commence par les statues, demain se seront les livres, après demain les compositeurs de musiques et leurs partitions.

    Qui plus est dans le lot de sinistres individus nous avons sans doute un  certain nombre d'individus qui se présentent comme des gens à la morale irréprochable, vont peut-être tous les jours à la messe ou autre confessions religieuses.

    Dans le fond poursuivons leur raisonnement: on devrait démolir Notre Dame de Paris et interdire le catholicisme car faut-il le rappeler des générations ont du subir les persécutions du clergé catholique contre  les juifs, les soit disant hérétiques qui voulaient devenir ou étaient protestants; cette même catholicité avec l'agrément de toute une population a porté aux nues les croisades, les missions en Amérique Latine au but d'évangéliser les populations considérées comme là aussi incultes et hérétiques, religieux sanctionnant de leur assentiment les politiques et leurs actes qui s'apparentent au génocide dans tout le continent américain, l'inquisition de sinistre mémoire.

    Ne nous arrêtons pas là pour ne citer que notre histoire littéraire et artistique, on devrait se rendre au Louvre et détruire tous les tableaux des supporters des guerres de religions, expurger de la collection de La Pleiade les oeuvres de Céline par exemple car il fut un antisémite violent et parfaitement assumé; Wagner et tous les compositeurs qui ont pu peupler la France notoirement antisémites pendant le 19e siècle comme dans tous les pays d'Europe, devraient être, comme ce fut le cas en Israël à une certaine période, interdits des concerts. J'oubliais pour le Louvre qu'il faudrait purement et simplement jeter par les fenêtres toutes les statues des empereurs romains car avec toute la population de l'époque, pour eux l'esclavage était normal et monnaie courante.

    Ca va messieurs les censeurs de l'histoire? 

    La France devrait avoir honte d'avoir formé ce genre d'individus grâce à une éducation allant du primaire au secondaire d'une médiocrité telle que ceux ci ne connaissent même pas leur histoire et surtout sont d'une lâcheté sans équivalent; c'est être un lâche que de refuser d'accepter son histoire, mais c'est aussi la preuve des carences scandaleuses de l'enseignement de l'histoire de son pays qui entraine des comportements fascisant tels que ceux auxquels nous assistons ces derniers jours.

    Ce genre de comportements doit être sanctionné par des peines sévères. Dans la vie on doit assumer son passé, on peut bien évidemment condamner le comportement de certaines périodes de notre histoire mais le fait de détruire des monuments ne changera rien au fait que la population du pays a accepté et donné son accord voire promu et porté aux nues ceux qui la représentaient à l'époque. C'est par des actes similaires que l'Allemagne a commencé son nettoyage éthnique et religieux puis culturel et enfin a mis en place "la solution finale".

    Honte à ceux qui aujourd'hui ont un comportement similaire qui nous ramène à la période la plus sinistre de l'histoire de l'humanité. 


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  • La rapacité républicaine aux USA vient une nouvelle fois à quelques semaines d'intervalle de se manifester.

    La rapacité républicaine aux USA vient une nouvelle fois à quelques semaines d'intervalle de se manifester.

    J'ai admiré et admire toujours les réalisations technologiques des américains, leur esprit d'entreprise, leur capacité à savoir faire des virages à 180°. Par contre j'éprouve un profond dégoût pour une grande partie de ce peuple pour qui tout se résume à coups de dollars avec une hypocrisie caractéristique hélas des tenants du christianisme, où la main sur le cœur on invoque à tout bout de champ la bible et Dieu si tant est qu'il existe.

    Je n’oublierai jamais ce premier soir de mon premier séjour aux USA. J'assistais à une comédie musicale à Broadway assis à coté de deux dames âgées; à l'entracte la conversation s'engagea entre nous, caractéristique sympathique de l'américain qui vous aborde facilement pour bavarder en particulier lorsque vous êtes étranger. J'appris ainsi que c'était la première sortie de l'une d'elles après un long et douloureux deuil. Bien entendu lorsque je dis que j'étais français et parisien, ce fut le rituel "Wouaaaah, Oh my God! I'd love to visit Paris". Que vient faire dieu dans cette affaire? Il n'est pas certain qu'il le sache lui-même! Cela dit la réaction est sympathique.

    Plus sympathique encore fut l'invitation à dîner faite à la fin du spectacle. Elle m’emmenèrent dîner dans un restaurant de la 6e avenue si mes souvenirs sont bons , cela se passait en 1982, logé dans une maison à deux étages coincée entre deux gratte ciels; le propriétaire refusait de céder aux démolisseurs; cela donnait un coté particulièrement comique mais aussi touchant de voir qu'il y avait encore dans ce pays où la protection de l'architecture historique était encore à l'époque loin d'être coutumière, des gens tentant de conserver un témoignage de l'histoire de cette mégalopole; ils ont fait des progrès dans ce domaine dieu merci.

    Alors que nous venions de terminer de faire notre commande, ponctuée déjà par cette manie de vous faire la description des plats du jour en vous en donnant le prix, même dans un restaurant haut de gamme, l'une de mes hôtes me fit cette demande:

    "What is your occupation? How much do you make?".

    Je me fiche éperdument de donner mon salaire. Je gagnais bien ma vie, j'avais les compétences pour justifier mon salaire, je n'éprouve pas comme la majorité de mes compatriotes un véritable dégoût et une véritable haine pour ceux qui prenant des risques dans la vie, ayant trimé pour faire leurs études dans de nombreux cas, travaillant d’arrache pied pour arriver à un poste de responsabilités et les assumant, ont un salaire correspondant à leurs compétences et leurs réussite; un Professeur Soulié, un Bérégovoy, Dassault, un professeur Cabrol, pour ne citer que quelques noms sont ou ont été là pour justifier le niveau de leurs rémunérations. Les deux premiers étaient d'origine plus que modeste. Par contre je méprise les Darmanin et autres ambitieux qui feront tout pour obtenir les postes rémunérateurs, asseoir leur pouvoir quitte a enfreindre des lois claires et précises, souvent n'ayant pour seule compétence que l'intrigue, l'art de jouer des coudes et du "ôtes toi de là que j'm'y mette"!

    Cette manie américaine de toujours ramener dans la conversation le propos sur l'argent m'exaspère. L'excuse du prix élevé des études, de l'absence de système de couverture sociale ou presque, ne saurait le justifier; on fait son lit, on se couche, dit le proverbe; personne n'empêche le peuple américain de voter pour des gens ayant la conscience que tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, que le droit à l'étude et à la formation même de haut niveau ne doit pas être entravé, que pouvoir bénéficier des meilleurs soins médicaux est un droit inaliénable.

    On a en ce moment la démonstration flagrante de ce scandale dans le fait que les victimes du Covid19 sont plus importantes dans les zones défavorisées tout particulièrement non blanches ou latinos. Le nombre de morts qui dépasse aujourd'hui les 105000 s'explique aussi par cette inégalité d'accès aux soins autant qu'à l'attitude totalement irresponsable du Président Américain et de sa clique républicaine.

    Qu'un Président traite au départ de gripette la pandémie actuelle déjà largement confirmée, qu'il insiste pour un dé-confinement au bout d'un peu plus d'un mois alors que tout démontre la virulence de l'extension de la pandémie, laisse pantois.

    C'est là une fois de plus que l'argent vient mettre son foutu nez. L'argent passe avant la vie de l'individu pour ce type. Comme en plus il est d'une stupidité et d'une prétention qui devraient le faire examiner par un psychiatre, il sort des bourdes comme celle de se protéger en avalant des détergents ou équivalent, prétend sans preuve que l'hydroxychloroquine peut guérir et bien d'autres aberrations du même genre soutenue jusqu'au silence du conseiller médical de la Maison Blanche qui présente lors de ces affirmations, se tait comme si elle n'avait rien entendu. Le pire c'est que c'est un médecin!

    Autre exemple de cette priorité mise sur le gain, le lancement de la mission SpaceX-Dragon du week end dernier.

    Je suis loin de contester l'intérêt et surtout l'exploit réalisé, mis à part le coté nationaliste exacerbé de la réussite de la mission.

    J'ai admiré la réalisation du projet et de la mission réussie que j'ai suivi quasiment dans son intégralité sur YouTube, en direct, le sang froid de ces deux astronautes, la précision de l'arrimage de Dragon à l'ISS, la beauté des prises de vues en direct depuis la navette qui faisait que l'on était partie prenante à quasi 100% de cet exploit. On revivait en "live" le fameux plan du film de Kubrick, il ne manquait plus que le passage du poème symphonique de Richard Strauss ou de la valse du Beau Danube bleu. Je me demande encore comment on peut réussir à récupérer sur terre, le premier étage de Falcon, le lanceur, à moins de quelques centimètres de son point atterrissage, alors qu'il vient de parcourir à la frontière de l'espace sidéral près de 100 kms.

    Par contre je trouve choquant que cette mission ait été maintenue dans une situation si sombre pour la nation américaine. Si l'on a pu reporter pour des raisons climatiques d'une semaine ou presque, le départ de la mission, on pouvait aussi la reporter dès la survenance de la pandémie connue dès le début de l'année, elle n'est pas d'hier. Le milliardaire promoteur de l'exploit n'aurait perdu que quelques millions qui n'aurait pas mis sa situation financière au bord du dépôt de bilan. De toutes façons certains de ses actes qui lui ont valu d'être rappelé à l'ordre par la autorités boursières américaines, sont la preuve que les scrupules ne l'étouffent pas.

    Autre point profondément choquant et scandaleux, le mot n'est pas trop fort, est l'attitude du président américain qui a plusieurs reprises a montré son racisme patent tant par des propos, que des actes publiques lors de conférences de presse et maintenant lors des troubles résultant de l'assassinat, le fait est réel et sans conteste, de George Floyd.

    Il n'est évidemment pas question une minute de soutenir, accepter ou défendre les exactions commises par une bande soit d’extrémistes activistes, soit de criminels, menant aux destructions et pillages de ces derniers jours dans tout le pays.

    Il est par contre invraisemblable d'entendre hier soir le procureur général déclarer à la presse qu'il faudra plusieurs mois pour obtenir la mise en accusation et passage devant un tribunal, des criminels qui ont commis cet acte monstrueux. Le système judiciaire américain une fois de plus montre son caractère hypocrite et à deux vitesses. On aura attendu plus d'une semaine pour incarcérer les trois complices de cet acte odieux, on jouera sur les mots pour qualifier ce qui est un meurtre sans appel, on essaiera de trouver de soit disant causes externes à l'acte perpétré par le principal protagoniste du crime sous le prétexte de la présomption d'innocence. Elle a bon dos!

    La nation américaine n'a toujours pas changé dans sa façon de se comporter face à la population de couleur depuis près de trois siècles. Qu'on ne se voile pas la face, la guerre civile de la seconde moitié du XIXe siècle qui si pour certains dans le Nord était justifiée par le scandale de l'esclavage, était pour une grande majorité justifiée par des considérations n'ayant strictement aucun rapport avec la barbarie de la traite des noirs.

    Rien n'a été appris des émeutes des années 50-60; le racisme est toujours là bien vivant chez une majorité d'américains particulièrement du coté du parti républicain. Cessons de nous mettre des œillères.

    Ce racisme d'ailleurs dépasse largement la notion de couleur de la peau. Il en est un plus sournois qui ressort de la xénophobie et rejoint cette mise sur un piédestal de l'argent et du dollar. Ce véritable impérialisme s'est traduit par la façon dont les USA ont exploité pendant des années les ressources pétrolières du moyen orient leur permettant d'avoir du carburant à un prix défiant toute concurrence quand bien même le problème des taxes faibles explique aussi ce niveau déflaté. Cela nous a valu les chocs pétroliers. De ce point de vue le vieux continent n'est pas en reste.

    Ce racisme se retrouve aussi dans ce comportement condescendant d'une majorité d'américains vis à vis de ceux au delà du Pacifique et de l'Atlantique. Comme eut l'arrogance de me le dire une de mes connaissances américaines en 1999:" tout le monde parle anglais, je n'ai pas besoin d'apprendre une langue étrangère"! Une de mes collègues de la banque où je travaillais, porteur d'un nom célèbre dans l'histoire du spectacle américain, eu l'arrogance de trouver choquant que nos logiciels Microsoft en France ne soient pas en langue anglaise; après plus de cinq ans de séjour en France, sauf erreur, elle n'était toujours pas foutue de parler quasi couramment notre langue, ne faisait aucun effort pour la parler sauf quand elle ne pouvait pas faire autrement et nous obligeait souvent dans le département où je travaillais, à tenir nos réunions en anglais! Je lui rappelais que notre société était de droit français et qu'elle travaillait en France et que lorsqu'on se rend à l'étranger ou y travaille on a l'obligation que cela plaise ou non, d'en adopter les coutumes et styles de vie et de faire l'effort intense de parler ou d'en apprendre sa langue. Mon père d'origine hongroise arrivé en 1919 en France maîtrisait la langue française mieux qu'un français. Il l'avait peut-être appris à l'école mais certainement pas au point de ne plus avoir d'accent hongrois au bout de quelques années passées en France pour y faire ses études de médecine.

    Le directeur de Corning France à l'époque Sovirel, patron d'une des collègues de mon épouse, s'étonnait que l'employé préposé à la photocopie ne parle pas l'anglais et lui ne faisait aucun effort non plus pour parler français, sa femme exigeait que la secrétaire face déposer son linge dans un pressing bilingue et de prendre ses médicaments dans une pharmacie américaine! Cela ne s'invente pas.

    Sur YouTube lors de tutoriels pour les produits ADOBE CC, je dois plusieurs fois rappeler à celui qui l'a réalisé de supprimer sa maudite musique et de parler plus lentement car outre un éventuel accent prononcé d'une région américaine, ses auditeurs peuvent être étrangers et ne pas être parfaitement bilingues; j'ai moi-même certaines difficultés alors que je possède relativement bien la maîtrise de la langue américaine et anglaise. La planète ne s'arrête pas aux cotes du Pacifique et de l'Atlantique.

    Aujourd'hui les USA, qu'on ne se le cache pas, sont au bord d'une véritable guerre civile. A qui la faute? D'abord à la non réforme de fond en comble d'une constitution plus que bicentenaire, totalement incompatible avec les conditions économiques, sociales, technologiques, climatiques du XXIe siècle.

    Mais y a-t-il de quoi s'étonner; souvenons-nous que notre histoire et celle de bien d'autres nations européennes est peuplée d'émeutes souvent sanglantes, résultant justement de cette sorte de racisme qu'est l'abus de pouvoir, de privilèges inacceptables, de non adéquation des institutions à un moment T. On n'a pas besoin d'être de gauche pour condamner ces privilèges.

    Un système électoral encore soutenu par l'argent à ne savoir qu'en faire qui fait qu'un Président puisse être élu alors que chiffres en main on peut prouver qu'il n'a pas eu la majorité effective de votes exprimés de l'ensemble de la population inscrite sur les listes électorales.

    James Michener dans un livre écrit dans les années 60, le démontrait par A+B ("Presidential Lottery, the reckless Gamble in our Electoral System" aux éditions Random House en 1969). Pour ceux qui ne connaissent pas l'auteur, il a écrit de nombreux best selllers, dont "Tales of the South Pacific" qui fut l'inspiration de la comédie Musicale de Rogers et Hammerstein portant le même nom, de "Centennial" remarquable ouvrage faisant l'histoire romancée des USA adapté à la télévision et vu sur l'une des chaînes françaises bien avant la télévision par câble, "les ponts de Toko-Ri" adaptés au cinéma par Mark Robson avec en tête de distribution William Holden, Grace Kelly, Fredric March et Mickey Rooney, film traitant de la guerre de Corée.

    L'argent a pris d'année en année une importance colossale et depuis la Présidence Reagan ceci n'a fait que s'amplifier.

    Dernière en date de ce comportement rapace, les deux tentatives, le seconde en cours, de détourner à des fins commerciales, le Colorado et le Grand Canyon.

    Il y a une dizaine d'années à peine, ce fut le projet de créer un site touristique à la confluence du fleuve et de son affluent, le petit Colorado, un télécabine et des activités commerciales, restaurant compris sur l'un des plus beaux sites du parcours du fleuve dans la gorge de ce canyon spectaculaire unique au monde et qui plus est site sacré pour la nation Navajo à la dite confluence. Il fallu plusieurs années de lutte pour qu'enfin le projet soit interdit. Je n'ai pas hésité une seconde à signer la pétition contre cet inacceptable projet.

    Qu'importe, il y a quatre jours le Federal Energy Regulatory Commission (FERC) a accepté de soumettre pour deux mois, une enquête d'opinion pour un projet de barrage à Big Canyon près du Petit Colorado une fois de plus! L'association "Save the Confluence" est entrain de mobiliser le public contre cette nouvelle atteinte à l'environnement, lésant qui plus est les maigres ressources agricoles de la population de la réserve Navajo dans une région au climat des plus durs. ("réserve" encore un témoignage du racisme patent des autorités américaines, le génocide caractérisé de la population indienne au XIXe siècle n'a pas suffit).

    Il n'a pas suffit pour les autorités fédérales de créer une véritable catastrophe écologique dans tous les domaines avec le barrage de Glen Canyon sur le Colorado qui donna naissance au Lac Powell, tout cela pour permettre entre autres, d'arroser les golfs de Phoenix et alentours, véritable menace qui plus est dans une région sismique ou qui pourrait être affectée par des répliques d'un tremblement de terre sans précédent dans la faille de San Andrea qui n'est qu'à moins de 800kms de là, en Californie. Il y a eu déjà des séismes à Grand Canyon d'une faible magnitude mais suffisamment forte pour précipiter dans le vide un convoie de mules transportant matériels et vivres pour Phantom Ranch au bas du South Kaibab Trail de Grand Canyon. Tout cela n'a rien d'hypothétique.

    Le barrage de Glen Canyon a fait disparaître un joyau terrestre, mais entraina la perte de nombreux sites archéologiques, fit baisser la température du fleuve en aval du barrage autour de 10° maximum même en plein été, perte d'espèces de poisson rares, modifications de la flore et de la faune, accroissement de la dangerosité des rapides du fleuve par la non purge régulière de ceux ci par le courant dont la puissance a été divisée au minimum par dix.

    Deux barrages avaient été tentés après la construction de celui de Glen Canyon, on peut en voir encore les travaux exploratoires sur la rive gauche du fleuve en faisant la descente du Colorado en raft ( je l'ai faite en 1995) et seule la mobilisation sans précédent organisée par le Sierra Club, pu mettre un terme à ce qui aurait rayé de la carte le Grand Canyon et sauf erreur le Président Ford obtint un vote du Congrès qui fait que pour envisager un nouveau projet du même genre, il faudrait un vote majoritaire voire unanime ( à vérifier) des deux chambres pour l'autoriser. La relative facilité avec laquelle certaines lois peuvent être abrogées fait frémir sous un régime comme celui d'un irresponsable comme le président actuel! Dans le cas de la confluence, les Etats de l'Arizona et de l'Utah sont impuissants car la réserve Navajo est prioritaire en droit pour prendre ses décisions. Ainsi dans le projet Gondola cité plus haut bien qu'impactant le cours du fleuve à la confluence, il se trouvait à l'extrême frontière est du Parc National de Grand Canyon comme me l'expliqua mon ami Mike Buchheit, directeur du Grand Canyon Field Institute, dont je suis membre, organisation faisant partie du Grand Canyon National Park.ORG.

    Que dire de plus? Il est consternant de voir un pays de la taille des USA, une population capable d'entreprendre des exploits technologiques sans précédent permettant à l'ensemble des la planète de bénéficier de moyens de communications dont personne aujourd'hui ne pourraient se passer, s'avilir par des comportements irresponsables, racistes, xénophobes voire impérialistes et foncièrement malhonnêtes.

    J'ai parcouru l'Ouest américain de long en large depuis 1982, parcouru environ 1000kms, en solitaire dans la plupart des cas, dans le Grand Canyon et certains canyons de l'Utah, seule façon de comprendre réellement la mentalité de ce peuple capable du meilleur comme du pire.

    Nous lui devons d'être libres mais il ne faut pas oublier non plus que pendant le conflit qui fit de 50 à 70 millions de morts, les USA par leur président alors en exercice et son équipe ont néanmoins envisagé de faire de la France une zone occupée, ont collaboré avec l'infâme régime de Vichy en maintenant des relations diplomatiques avec lui et son vieillard gâteux de Pétain et sa bande de collaborateurs, Laval en tête. Il ne faut pas avoir la mémoire courte.

    Ce pays que j'admirais tant, aujourd'hui m'inspire un profond mépris quand je vois comment il tolère et a de fortes chances de réélire un individu comme Trump.

    Mais dans le fond que peut-on attendre d'un comportement qui dépasse largement les frontières des USA, par toute absence d'éthique et de respect d'autrui affectant l'ensemble de la planète, France incluse.


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  • Nous assistons en ce moment à une extraordinaire campagne d'Egos sur-dimensionnés dans le monde médical. Ne parlons pas de cette attitude lamentable typiquement française de régionalisme imbécile dont sont particulièrement friands les habitants de certaines villes ou régions.

    Essayer d'être reçues dans une famille lyonnaise de pure souche ou du midi de la France, Nice en particulier, bonjour la patience et vive l'échec. J'ai pu en faire l'expérience pendant la période 1962-1983 où mes parents habitaient Vence et ma période universitaire de 1966 à 1968 à la faculté de droit et de sciences économiques de Nice. A Grenoble ce fut la même chose.

    Mais pour en revenir au problème médical pur, il est assez lamentable de voir et d'entendre dans la bouche d'un professeur éminent de la faculté de médecine, des propos méprisants à l'égard des ses confrères qui pour certains sont du même niveau de compétences les ayant comme lui amenés par leur travail acharné aux échelons au sommet de la profession. Ce genre d'égo sur-dimensionné  ôte toute crédibilité à l'intéressé.

    Le pire dans l'affaire c'est que homme de science il agit en faisant fi des impératifs que toutes sciences expérimentales exigent pour donner des résultats crédibles en dehors de toutes conclusions quelles qu'elles soient.

    La médecine comme bien d'autres sciences non exactes utilise pour déterminer l'efficaté d'un traitement ou d'un médicament, des systèmes probabilistes.

    Personnellement j'ai utilisé de 1982 à 1993 dans mes fonctions de l'époque, ce que l'on appelle le Credit Scoring. Comme pour l'appréhension d'un résultat positif dans l'utilisation d'un médicament ou d'un traitement, on part de deux échantillons représentatifs du sujet à traiter, l'un sain ---entreprises saines ou malades présentant la pathologie à guérir ou voir si des effets secondaires dangereux pourraient survenir- et de l'autre un nombre équivalent de cas à problèmes- entreprises ayant fait faillites, patients traités avec le produit dont on veut vérifier la fiabilité alors que dans  le premier échantillon on donne un pseudo médicament qui ne peut avoir d'effets étant un placebo. A partir de là on essaie de voir les conséquences du produit et d'en tirer une  conclusion, pour les entreprises on va tenter de trouver les paramètres qui expliquent en majorité les causes de détérioration de l'activité au point d'amener au dépôt de bilan dans un délai prévisible et raisonnable pour pouvoir éviter de se prendre l'ardoise en pleine figure.

    Cela ne se fait pas avec une dizaine ou vingtaine de candidats à l'étude, mais un bien plus grand nombre; dans mon cas avec mon collègue de la Banque de Francede même que nos homologues américains ayant poursuivi  la même recherche, ce furent 1000 à 2000 entreprises étudiées sur des périodes allant jusqu'à 10 ans voire plus; logiquement dans le cas médical on doit utiliser des échantillons aussi importants pour obtenir un résultat sérieux. 

    Tous les arguments, toutes les polémiques ne tiennent pas si la rigueur dans l'utilisation de pareilles méthodes n'est pas suivie. Le résultat obtenu n'a plus le moindre sens si cette rigueur a été jetée aux oubliettes. Il est possible que certains patients aient vu leur situation s'améliorer mais rien ne permet de l'affirmer de façon péremptoire au point de conclure que les chevaux étant des animaux, tous les animaux sont des chevaux.

    Enfin il est une certitude, les soutiens ou rejets de personnes n'ayant aucune compétence en médecine, patients, journalistes, politiques n'ont absolument aucune valeur. On se méle de ce pourquoi on a la ompétence. La médecine ne s'apprend pas dieu merci sur Wikipédia ou autre documents issus pour leur très grande majorité de la plume de non  professionnels de la science médicale. C'est bien assez que la médecine comme la finance soient des spécialités non exactes et approximatives  pour qu'en plus des amateurs y viennent fourrer leur nez.

    Par contre le corps médical devrait apprendre un peu plus a avoir le courage de dire "je me suis trompé", ou "je ne sais pas ce que vous avez" à un patient, et ces derniers doivent avoir l'ouverture d'esprit pour accepter un pareil discours qui s'appelle dans la bouche du praticien, l'humilité. On a plus de chance d'être victime d'une erreur de diagnostic de la part du phénomène qui vous dira "je ne me trompe jamais" que de celui qui courageux avouera son impuissance dans certains cas.

    Il serait temps Professeur Raoult, que vous descendiez de votre piédestal et votre morgue et que vos confrères de leur attitude souvent empreinte de jalousie et d'esprit de compétition mal placée, car ici ce qui compte avant pour les deux camps: ce sont les patients plongés avec leurs familles dans un flot d'angoisse, de souffrances, de peur, d'espoirs souvent réduits à néant et qu'ils doivent souvent affronter dans une soliutude extrême.

    Messieurs, mesdames du corp médical, nous ne sommes pas là pour satisfaire vos ambitions et égos démesurés dans un certain nombre de cas, mais attendre que vous nous guérissiez voire hélas fassiez que nous souffrions le moins possible.

    Dieu merci une grande majorité d'entre vous peut la tête haute et sans humilité pour eux, dire haut et fort qu'ils ont plus que largement montré ce dont ils ont été capables au péril de leurs propres vies.

    Merci à Eux et à leurs Collaborateurs de tous les niveaux. Ils sont les seuls à devoir mériter nos suffrages.


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  • Le comportement des individus et des Français en cette sinistre période me révolte. Certains de mes lecteurs pourront se sentir visés, peu m'importe, les faits sont là et inacceptables.

    Ce sont tous ceux qui gémissent, font toute une histoire alors qu'ils n'ont plus de contraintes professionnelles comme moi, de ne pas pouvoir partir en vacances du fait des restrictions apportées à la distance autorisée en matière de déplacement.

    La grande affaire! Ils ne vont pas aller se bronzer sur les plages ou faire du tourisme. Qu'ils pensent un peu à ceux pour qui la bronzette aujourd'hui s'appelle, quatre planches ou la poussière! Encore au moins les pauvres, ils ne souffrent plus, mais quid de ses enfants qui ont perdu un ou deux parents et sont désormais orphelins? Ont-ils des proches pour les soutenir? Sauront-ils quand ils sont petits ce que c'est d'avoir une histoire le soir en allant se coucher, de sentir le contact tendre de la caresse d'une maman ou d'un papa? Pouvoir faire des études pour pouvoir affronter la vie le moins mal possible? Quid de ceux qui ont perdu un ou une fiancée voire compagnon ou compagne et dont la vie s'est effondrée par la faute du comportement totalement irresponsable de ceux qui nous dirigent depuis des décennies ou par celles de ceux et celles qui s'agglutinent au Champ de Mars sans respecter les règles élémentaires de distanciation physique et le port qui devrait être obligatoire du masque enfin disponible.

    Hier sur LCI lors d'un de ces multiples débats souvent stériles, animés par des journalistes qui font dans le star system, ne laissent souvent pas leurs interlocuteurs terminer leur phrase, était abordé  le sujet des plaintes au pénal déposées à l'encontre de certains de nos gouvernants et le problème de la propension des gens à refuser certains traitements dont les vaccins.

    Un avocat interrogé, s'indignait contre le dépôt de ces plaintes disant que les plaintes ne devaient pas avoir de conséquences pénales en cas de condamnation. En un mot il n'y avait pas intention de nuire, comme le serait celui de ne pas porter secours à une personne au bord de la route entrain de perdre tout son sang.

    De plus en plus on veut, dans les milieux politiques, s'exonérer de toutes responsabilités.  Or les faits sont bel et bien là. Depuis des décennies les scientifiques mettent en garde les populations du globe contre les risques de mutations de virus contre lesquels nous n'avons à ce jour aucun moyen de défense. Depuis décembre 2019 nous sommes informés directement ou indirectement de l'épidémie amorcée en Chine et qui pouvait bien s'étendre à d'autres pays en rapport avec ce pays qui on le sait parfaitement, a l'art en pays totalitaire, de cacher la vérité non seulement à ses citoyens mais surtout aux autres nations.

    On fait comme si les virus s'arrêtaient aux frontières en l'absence de visa. On sait qu'aujourd'hui avec la facilité avec laquelle  on peut voyager, on a là un vecteur de dissémination de maladies évident et qui peut prendre une ampleur sans précédent. On oublie qu'il y a un siècle la Grippe Espagnole a fait des ravages, limitées néanmoins du fait de la difficulté à se déplacer sur une longue distance, et pourtant les morts se sont dénombrés en centaines de milliers.

    Qu'ont attendu ces messieurs assoiffés de pouvoir, pour constater ou arrêter l'effondrement du stock de masques disponible en cas de catastrophe sanitaire. Qu'attendait depuis Janvier, l'équipe au pouvoir pour tenter de les reconstituer et immédiatement trouver des moyens de substitution aux approvisionnements en provenance de Chine qui évidemment se tariraient car elle commencerait par les garder pour elle-même et sa population. Le "c'est pas de ma faute, c'est la faute de l'autre" est la tarte à la crème de ces parasites qui ne pensent qu'à leurs avantages colossaux et se fichent bien de ceux qui les ont élus, en dépit de leurs grandes phrases. En bons fonctionnaires qu'ils sont, ils se sont exonérés de toutes responsabilités et si d'aventure  il y avait une faille dans ce système, ils s'empressent de le combler.

    On nous parle de commissions d'enquêtes des assemblées et des poursuites pouvant en résulter! Allons-donc! Que deviennent les poursuites contre le ou les responsables de la "tempête dans un verre d'eau" signée Benalla et consorts? Combien de temps mettra-t-on pour présenter devant un tribunal quelqu'un qui a commis un parjure, une affaire qui semble avoir porté atteinte à la sécurité de l'Etat par les découvertes faites en démêlant l'écheveau des relations de l'intéressé? Il ne s'agit pas de condamner à priori mais de faire toute la lumière sur cette affaire en public et non dans le vase clos d'une autorité judiciaire qui pourrait être soumise à des pressions indirectes du pouvoir, cessons de jouer les naïfs. On sait parfaitement faire jouer la raison d'Etat dans l'ensemble des gouvernements régissant la planète.

    Quant à l'attitude de plus en plus critique des instances et des méthodes médicales, à qui la faute? Quel médecin a-t-il vraiment le courage de dire vertement à son patient qu'il n'a pas les connaissances pour juger du traitement proposé? Quel médecin ose vraiment dire à son patien, "je ne sais pas ce que vous avez, revenez me voir à la première alerte."? Ce n'est pas politiquement correct.

    De plus en plus de gens se prennent pour des spécialistes des questions médicales; au départ jusqu'à l'arrivée d'internet, ils consultaient des dictionnaires médicaux, le Vidal  et les éditeurs exploitaient le filon. Aujourd'hui c'est via Google ou autres support de recherches, ce sont ces maudits réseaux sociaux qui n'ont de sociaux que le nom, c'est YouTube où rien n'est fait pour endiguer le flot croissant de fake news, démonstrations sans le moindre fondement scientifique de comportements à avoir contre entre autres les vaccins. Pire les soit disant écologistes s'en mêlent et donc la politique vient mettre son grain de sel sans la moindre compétence en la matière. Mon fils m’assomme avec ces conseils médicaux sortis de sites internet avec un ton doctoral.

    C'est aussi la faute de nombre de médecins qui n'osent pas dire ouvertement à leur patient la vérité sur les risques qu'ils prennent à ne pas suivre à la lettre les recommandations voire pire les prescriptions.

    Un exemple surement parmi d'autres que j'ai vécu lors de mon hospitalisation à la suite de mon infarctus en 2017.

    J'ai été remarquablement soigné à la Salpêtrière et voue à l'ensemble du corps médical et soignants de tous les niveaux, une reconnaissance sans faille, y compris aux équipes du SAMU intervenues en un temps record. Cependant il fallait voir les précautions sémantiques de l'interne venu m'expliquer que je devrai porter un pacemaker. On devait me mettre d'abord un engin externe, le temps de recevoir le définitif, ça ne laissera pas de traces me dit-il! La belle affaire si dans l'immédiat une cicatrice empêchera un quatrième arrêt cardiaque! Mes infirmières étaient écroulées de rire lorsque partant au bloc après une séance de préparation pré-opératoire qui avait tourné aux propos de salles de gardes avec les adorables infirmiers en charge, je lançais dans le couloir à l'adresse de l'une d'elle, parodiant une scène du Dindon de Feydeau:" Morgane, au secours , des hommes après moi!" Quinze jours plutôt mon pronostic vital était proche de zéro.

    Second exemple: à la clinique Bizet où je faisais ma réadaptation cardiaque, nous étions réunis dans notre salle de repos attendant notre tour pour notre séance de cardio-training et la conversation tournait autour des aventures de chacun des dernières semaines. Une dame, la jeune soixantaine, victime d'une embolie pulmonaire, sortie indemne grâce aux soins du corps médical, nous avouait qu'elle fumait jusque là 8 paquets de cigarettes par 24h!!!! Elle s'est bien gardée de nous donner la recette d'une telle productivité tabagiste. Néanmoins sur les conseils du médecin lui disant d'arrêter toute utilisation de cette drogue, elle décida dit-elle de se limiter désormais à 4 paquets par 24 heures. Mais pour un second élément du traitement, elle était déterminée à ne pas le suivre: la pause d'un pace-maker pour contrôler ses risques d'arythmie pouvant avoir des conséquences fatales; la raison? "Enfin je ne vais tout de même pas abîmer mes seins"!!!!

    Méchamment, exaspéré par tant d'irresponsabilité quand bien même notre vie nous appartient et on en fait ce que l'on veut, je lui lançais:

    "Je ne savais pas que vous aviez vos seins au niveau de vos clavicules; en général passé un certain âge ils auraient plutôt tendance à passer au dessous de la ceinture"! Inutile de dire le fou rire des autres participants et le regard furieux de la "jeune femme"!

    Nos chercheurs, nos médecins, les soignants à tous les niveaux, passent des années, dépenses des millions pour nous fournir des moyens d'éviter le pire, et voilà que des individus après avoir profité gratuitement de leur travail et savoir faire, nous ne sommes pas aux USA où une appendicite coûte la peau des fesses, se permettent de rechigner voire de refuser un traitement qui viendra conforter des semaines de lutte contre leur maladie.

    On critique les vaccins? Un certain professeur est allé jusqu'à dire qu'ils ne servaient à rien? Quid de celui de la variole qui a sauvé des millions de personnes de cette maladie mortelle il n'y a pas encore si longtemps, celui de la polio, celui contre la tuberculose et bien d'autres?

    Jusqu'où va aller ce comportement irresponsable. La vie est plus importante que d'aller à la plage ou faire de la rando quand bien même il n'y aurait qu'une personne, car elle pourrait bien déclencher l'arrivée de la seconde vague. Ce n'est surement pas quinze jours à peine après le début du dé-confinement que l'on peut dire qu'il n'y a plus de danger et encore moins quand on voit comment se comporte en ce moment les irresponsables du champ de Mars et des plages de Carnac.

    Ceux qui ne respectent pas ces règles sont des criminels, ces gouvernants qui passent leur temps à mentir, à caresser dans le sens du poil leurs électeurs, de peur de perdre leur vote et de retrouver tous les 5 ans leurs chers avantages en  pièces sonnantes et trébuchantes ou en nature, le sont aussi; le port du masque devrait être obligatoire, l'élection municipale secondaire quand on n'a pas la certitude de pouvoir éviter une contamination, une aberration, la démocratie n'a rien à faire la dedans. 

    De même pour redresser l'économie du pays face à une crise sans précédent dont on est loin d'imaginer ce qu'en sera l'ampleur, on doit s'asseoir sur les 35h, les RTT, les 4 à 6 semaines de vacances, sans compter les viaducs et aqueducs, grande spécialité française n'en déplaise aux irresponsables des syndicats plus enclins eux aussi à faire dans le populisme par leurs déclarations qu'à avoir une vision  constructive et responsable des problèmes économiques et financiers.

    Certain sur mon blog dit que j'éructe, oui je me révolte car j'aimerai bien avoir la santé à 78 ans pour apporter aussi minime soit-il, un peu de mon savoir faire à un pays qui va tout droit dans le décor.

    Pour moi en tous cas, pas de dé-confinement depuis deux mois et au moins pour encore quelques autres. Non seulement je me protège, port du masque pour protéger autrui, gants en latex, quand je sors exclusivement pour aller renouveler mon stock mensuel de médicaments me protégeant autant que faire ce peu d'une rechute qui a de fortes chances d'être fatale, le reste sur le net. Je n'en meurs pas. Je communique avec mes amis, ma famille par internet ou téléphone, nous ne sommes plus au temps où on obtenait une ligne téléphonique au bout de deux ou trois ans voire un peu moins quand exerçait une profession prioritaire comme la médecine.Et puis profitons d'internet pour apprendre, découvrir de nouvelles activités. Nous dépensons bien souvent de l'argent à tort et à travers.

    C'est vrai qu'il y a des situations dramatiques en particulier en terme de logements insalubres, surpeuplés mais par la faute de qui. Sur l'une des places de la Défense, il y a des logements sociaux loués à des Présidents de sociétés! Les pauvres! Ils sont des économiquement faibles! C'est cette société de HLM qui fait occuper par des bureaux l'immeuble construit récemment au coin de ma rue dans le XXe! Mais c'est aussi l'hypocrisie bien française qui ne veut pas comprendre qu'en période de crise économique, on doit freiner l'entrée de son territoire à de nouveaux arrivants souvent plus intéressés par notre couverture sociale que par le désir réel de s'intégrer dans notre population. Comment peut-on donner le droit d'asile ou autre à quelqu'un pour qui l'on sait par avance, qu'il ne trouvera pas d'emploi dans un pays au taux de chômage largement truqué et sous évalué, pas de logement décent à un coût abordable, ou/et qui est déterminé à imposer ses coutumes à son pays d'acueil au lieu de s'intégrer en s'adaptant à celles de son lieu de résidence.

    Avoir un nouveau regard sur la vie, dit-on en résultante de la pandémie qu'on traverse? On n'est pas sorti de l'auberge, on ne fait qu'y rentrer.


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  • Vous connaissez le Tchât. Vous ne le connaissez pas? Ah parce que vous n'êtes pas affilié au club Hidalgo? Dans ce cas vous êtes tout à fait "out" culturellement parlant.

    Le Tchât c'est ce théâtre qui se trouve place du Châtelet qui autrefois s'appelait Théâtre du Châtelet, scène plus que célèbre de Paris inaugurée en 1862 et qui affichât au début du xxe siècle, opérettes, ballets,  concerts de musique classique et populaire, et même, pour un temps, à des projections cinématographiques. Enfin il s'appelle toujours Châtelet, simplement pour faire plus "citoyen" son magazine s'appelle "Tchât".

    En 1907, le théâtre possède 3 600 places. M. Fontaines en est le directeur, Georges Bégusseau le secrétaire-général et Henri Prévost le directeur de la scène. Le prix des places va de 72 francs (loges à salon) à 1 franc (troisième amphithéâtre). Les loges sont reliées au buffet par des sonneries électriques.

    La danse tient au xxe siècle une place particulière dans la programmation : le Châtelet accueille des compagnies internationales comme les Ballets russes de Sergei Diaghilev en 1909, avec notamment les danseurs Vaslav Nijinski, Anna Pavlova, Tamara Karsavina, Michel Fokine du ballet du théâtre Mariinsky. Il a vu la création le 22 mai 1911 du Martyre de saint Sébastien de Claude Debussy et Gabriele D'Annunzio (écrit pour Ida Rubinstein), de Petrouchka de Stravinsky le 3 juin 1911, La Péri de Paul Dukas le 22 avril 1912, L'Après-midi d'un faune de Nijinski (sur la musique de Debussy) le 29 mai 1912, celle de Daphnis et Chloé de Ravel le 8 juin 1912 ou encore celle de Parade de Satie et Cocteau le 18 mai 1917....(source Wikipédia).

    Au pupitre, le théâtre accueille de nombreux compositeurs et chefs d'orchestre étrangers, comme Tchaïkovski, Mahler et Richard Strauss.

    La direction pendant 11 ans de Jean-Luc Choplin a permis enfin de montrer aux Français n'ayant pas la chance de pouvoir se rendre à New York pour y applaudir les grandes comédies musicales de Broadway, et de leur faire comprendre ce qui s'appelle un travail de pro en opposition totale avec l'amateurisme de spectacles de patronage que certains ont le toupet de mettre en scène en France dans ce genre,  et tout particulièrement à Paris sans parler de cette monstruosité où l'on a l'arrogance de traduire les chansons ou de donner le texte parlé en français et les chansons en VO. On doit à Choplin des productions phares d'opéras ou d'opérettes entre autres des chefs d'oeuvre d'Offenbach dans des mises en scène hors pair signés Laurent Pelly alors que l'Opéra de Paris les considère comme en dessous de son talent ou qu'il massacre par des relectures sans queue ni tête.

    Les travaux décidés par le ville de Paris coïncidèrent à la fin du mandat  de Choplin (???). La nouvelle direction à l'évidence a décidé de faire dans le populaire et le nom donné au magazine que je viens de recevoir en dit long sur l'adoption du mauvais gout de Mme Hidalgo qui tient une partie des cordons de la bourse puisque le théâtre appartient à la ville de Paris. On se gargarise comme toujours au niveau des instances étatiques et locales en déclinant à qui mieux mieux le mot "Citoyen", c'est du dernier chic quand on bénéficie d'avantages exorbitants  coûtant une fortune au contribuable et qui ne risquent guère d'être diminués avec la crise économique sans précédent qui nous attend dans les semaines et les mois qui viennent. On donne comme titre à un article que le théâtre est "La fabrique citoyenne artistique", on "propose aux citoyens du grand Paris...", "on convoque les artistes..." (chez moi j'ai toujours entendu parler "d'engagement des artistes", ça me parait tout de même un peu plus délicat...). 

    Je ne jugerai pas de la qualité des spectacles proposés l'an prochain, ou donnés en 2019-2020 sinon que je ne vois pas ce que vient faire une mise en scène pour la " passion selon St Jean" de Bach sinon l'obligation d'avoir des  interprètes de haut niveau.

    Ce qui est en tous cas assez cocasse c'est que cette direction, Mairesse en tête, qui nous bassine les oreilles avec leur slogan "populaire", demande tout de même au spectateur désireux d'être bien placé pour profiter d'une visibilité maximale dans une salle à l'Italienne dont les travaux de restauration ne peuvent pas avoir supprimé les angles mort, cette direction citoyenne demande 142 euros pour une fauteuil de première catégorie (j'utilise ce terme ne sachant pas celui utilisé dans le théâtre actuellement). C'est le théâtre populaire comme l'Opéra Bastille de Mitterrand. Ca doit être la définition du "populaire" dans la gauche caviar.On espère que les travaux on permis d'isoler une partie des fauteuils d'orchestre du murmure incessant et non mélodieux du métro et du RER pendant les représentations.

    Mais il est vrai que je n'ai pas une vision citoyenne de l'établissement du prix des places de spectacle.

    Seuls spectacles que je reverrai ou découvrirai volontiers; 42nd Street que fit créer Choplin dans ce théâtre il y a quelques années et Le Rossignol de Stravinsky mis en scène par Robert Lepage qui réalisa l'époustouflant Ring de Wagner au Met pour le bicentenaire du compositeur.


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