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Par pujol le 20 Décembre 2019 à 21:02
Amazing Grace est un film Anglo-Américain retraçant le combat de 25 ans que mena le membre de la chambre des communes William Wilberforce pour faire voter la loi abolissant l'esclavage en Grande Bretagne dans ses colonies et ce malgré la farouche et déterminée opposition du parti conservateur de l'époque. Il fut soutenu en cela entre autres par le premier ministre William Pitt et par John Newton qui décidât en 1748 d'abandonner son métier de négrier et composa un hymne "Amazing grace" à la suite de la tempête où il faillit périr.
Le film est servi par une distribution de premier plan.:
Ioan Gruffudd : William Wilberforce
Romola Garai : Barbara Spooner
Benedict Cumberbatch : William Pitt le Jeune
Albert Finney : John Newton
Michael Gambon : Charles James Fox
Rufus Sewell : Thomas Clarkson
Youssou N'Dour : Olaudah Equiano
Ciarán Hinds : Banastre Tarleton
Toby Jones : William, Duc de Clarence
Nicholas Farrell : Henry Thornton...et bien d'autres.
Superbement mis en scène et photographié, sorti au Canada en septembre 2006, le film n'a à ce jour semble-t-il jamais été présenté au public français sinon par l'intermédiaire du dvd pour ceux qui l'ont acquis ou vu sur youtube.
Voilà la démonstration flagrante de l’ineptie et du vide culturel de notre pays, on préfère les âneries de monsieur Duboscq ou les élucubrations sentimentalo-sexuelo psychanalytiques de petits réalisateurs de gauche sans le moindre talent, sinon on s'extasie pendant des heures devant les nieme Star Wars ou Star Trek et autres films à effets spéciaux d'un vide absolu! On s'étrangle de rire devant les âneries de monsieur Ruquier à la télévision ou on reste rivé devant les soit disant débats des chaines dites d'informations telles BFM-TV, TF1, et autres Cnews.
A la vue eu ce film on se met à rêver de voir la planète dotée à nouveau d'hommes de la trempe des Wilberforce et non les nullités absolues qui encombrent les présidences et parlements français, britanniques et américains actuels, pour ne citer que les plus en vue, qui nous mènent tout droit aux désastres, culturel, économique,financier et social.
Un film à voir et à revoir, surtout à montrer à cette jeunesse rivée à ses smartphones!
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Par pujol le 19 Décembre 2019 à 08:05
Quelle déception!
Voilà un livre qui aurait pu par son contenu être vivant et nous replonger dans une des périodes les plus sombres de notre pays, faisant prendre conscience aux lecteurs en particulier la jeunesse insouciante et hyper gâtée actuelle ayant eu la chance de ne pas vivre pareil calvaire, de ce que furent ces 5 années tragiques.
L'auteur au lieu de nous tracer un tableau de ces cinq années, s'embarque dans une analyse socio politique lourde, truffée de statistiques dont on peut se demander la réelle validité, le tout à de nombreuses reprises tendant à minimiser le scandaleux comportement des collaborateurs, du pouvoir de Vichy et de son maître infâme, d'individus ignobles comme Bousquet ou Laval sans parler de la duplicité et de la compétence en matière de retournement de veste d'un certain Mitterrand! l faut avoir un sacré toupet pour prétendre que le régime de Vichy était légal quand il résultat d'un vote d'une assemblée dont certains des députés avaient été empêché quasi manu militari de rentrer en France, de Casablanca où ils s'étaient rendus pensant que les institutions du pays viendraient s'y réfugier comme le firent les Polonais par exemple à Londres. Sans parler de la demande du député de l'Hérault, Vincent Badie, qui a échoué à présenter la motion des 27 parlementaires officiellement opposés au projet de Laval. Le président de l'Assemblée, Jules Jeanneney, sénateur ne lui a pas accordé la parole tandis que les huissiers l'ont empêché d'accéder à la tribune. C'est ça la légalité parlementaire aux yeux de Monsieur Jackson!
Le seul élément qui ressort de façon claire et que Daniel Cordier dans ses mémoires commentées ici avait mis en parfaite lumière, est l'ambition démesurée et qui n'aurait jamais dû avoir sa place de la part des différents dirigeants des mouvements de résistance, tels les Frenay et autres. Jean Moulin le malheureux, eu bien du mal à tenter de calmer ce véritable panier de crabes. Du courage, de la détermination, des actes de bravoures des jeunes et moins jeunes résistants sur la terrain, il n'en est pratiquement jamais question!
S'ajoute à cela pour rendre la lecture de ce pavé de près de 700 pages de l'édition Oxford britannique plus pénible, une typographie telle que l'on en attrape des mots de tête au bout de cinq minutes.
En une phrase: Un livre à fuir!
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Par pujol le 31 Octobre 2019 à 08:43
Nous ne sommes pas naïfs et savons tous que de nombreux individus plus ou moins au passé reluisant, pour ne pas dire d'organisations font métier de vendre des armes pour aider les nations à s'entre-tuer et assouvir leurs aigreurs, ou volonté expansionniste tant économique que territoriale ou idéologique. Citer des noms n'est pas politiquement correct mais chacun connait pertinemment les noms des marchands d'armes ayant plus ou moins pignons sur rue dans ce sinistre métier.
L'auteur de ce nouvel ouvrage paru chez Taillandier cette année nous dévoile autant que ses sources le permettent, l'histoire plus ou moins rocambolesque de celui qui fut dès la fin du dernier tiers du XIXe siècle et ce jusqu'en 1930 environ le plus grand marchand d'armes au monde.
Dans un style fluide et souvent moqueur et sarcastique l'auteur nous conte les péripéties de cet homme aux multiples patronymes, financier de haute volée, fort bien fait de sa personne, charmeur et séducteur tout autant de femmes que d'hommes politiques ou magnats de la finance et de l'industrie.
Il fut pratiquement jusqu'à la fin de sa vie l'agent puis membres du conseil d'administration de la grande firme d'armement britannique, Vickers. On retrouve son nom tout au long du premier conflit mondial en particulier dans l'affaire des Dardanelles qui coutât la vie à de nombreux britanniques et français.
Ses origines restent à ce jour mystérieuses, l'homme sachant parfaitement cacher son passé de jeune homme loin d'être celui d'un enfant de chœur.
C es 260 pages se lisent pratiquement d'un trait comme un véritable roman policier aux allures souvent surréalistes. N'alla-t-il pas jusqu'à envisager d'acheter la principauté de Monaco comme cadeau à son amour de près de trente année en la personne de Maria del Pilar ANtonia ANgela Patrocino Simona de Muguirtoy Beruete épouse légitime de Francisco Maria de Borbon-Braganza y Borbon, Duc de Marchena! Ouf!
Basil attendra patiemment et discrètement la mort du duc pour finir par épouser la duchess qui hélas, décédera un an et demi après au désespoir de notre armurier!
Lisez ce livre qui fera sans doute de vous un lecteur cynique car on ne peut s'empêcher d'exploser de rire devant les tours de passe passe et le génie de financier et de négociateur, maestro toutes catégories confondues en matière de bakchichs! N'alla-t-il pas jusqu'à se faire l'ami de Clémenceau avec qui il fut en tractations pendant la guerre de 1914-1918!
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Par pujol le 31 Octobre 2019 à 08:15
Un des aspects peu souvent abordé est celui de l'espionnage aérien.
Taylor Browning, professeur de l'Imperial War Museum et longtemps directeur de la chaîne télévisée Flashback où il produit plus de deux cents documentaires dont de nombreux films traitant de sujets historiques, consacre un nouvel ouvrage à ce sujet.
Dès la première guerre mondiale et l'avènement de l'aéronautique dans le conflit, les britanniques ont perçu l'intérêt de la reconnaissance aérienne à des fins militaires. La fin du conflit et le développement d'une mentalité pacifiste exacerbée dans la période qui suivi le carnage de 1914-1918, fit tomber dans l'oublie les connaissances acquises.
A l'aube de la seconde guerre mondiale, le sujet redevint à l'ordre du jour. Les britanniques et dans une moindre mesure l'Allemagne Nazie remirent en place des équipes de volontaires pour reprendre ce sujet.
Tout était à refaire: méthodes et matériels aériens performants permettant de photographier d'aussi haut que possible les zones militarisés ou les infrastructures industrielles et de communications permettant aux unités combattantes d'avoir le dessus sur l'ennemi.
Il fallait ensuite posséder voire créer de toutes pièces les matériel permettant de décrypter et d’interpréter les clichés ramenés par les pilotes.
Ces derniers étaient engagés dans de véritables missions suicides dans la mesure où pour alléger le poids des avions, Spitfire puis Mosquito, on les avait purement et simplement débarrassé de toutes armes leur permettant de se défendre en cas d'attaques aériennes. Cela permettait aussi de leur donner des réservoirs supplémentaires garant de missions plus longues en vol allant jusqu'à plus de cinq heures d'autonomie. Enfin on devait compte du matériel photographique qui remplaçait les mitrailleuses et était loin des progrès acquis en matière de miniaturisation que nous connaissons aujourd'hui sans parler de l'utilisation du numérique.
C'est à Danesfield House près de Medmenham que fut basée la principale unité de reconnaissance aérienne britannique pendant la seconde guerre mondiale.
Dans son livre l'auteur nous détaille par le menu l'évolution , l'ingéniosité mais aussi le courage de ces pilotes et de ces hommes mais de ces femmes engagés dans ce travail exigeant patience, disponibilité 24h sur 24 et qui dans bien des cas ont joué un rôle déterminant dans l'évolution du conflit et son résultat final.
Ils sont souvent dû lutter contre les conservatisme et le scepticisme des chefs d'Etat Major; le plus patent qui coûta la vie à de nombreux combattant fut celui qui marquât l'opération Market Garden en 1944. Montgomery refusa de prendre en compte l'avertissement qu'un des lieux de largage de combattant se trouverait en pleine ligne de mire d'une unité de panzer en maintenance dans un bois à quelques mètres de là. On alla jusqu'à conseiller ou plutôt mettre en permission forcée l'interpréteur de la photo qu'on accusa à tort de surmenage... Le film "Un pont trop loin" montre parfaitement cet épisode et ses conséquences tragiques.
L'évolution progressive de cette compétence se poursuivit largement au delà du premier conflit mondial, aidée en cela par les progrès tant en informatique qu'en aéronautique, photographique et spatiale dont l'un des protagonistes ne fut autre que le concepteur des sinistres V1 et V2, Werner Von Braun qui échappa au procès de Nuremberg grâce aux Américains.
Livre passionnant montrant jusqu'à quel degré de cynisme les alliés pouvaient aller en particulier dans le traitement du massacre des juifs dans les camps de la mort. En effet par le plus pur des hasards un des pilotes le 23 août 1944 pris sans le savoir un cliché du camp d'Auschwitz en plein activité. On y voit éclairement un train à quai débarquant les malheureuses victimes tandis qu'à l'opposé du camp une sinistre fumée noire marque le lieu du charnier où faute de place dans les fours crématoires les monstres Nazis finissaient leur sinistre besogne. Il fallut la découverte par hasard du cliché soigneusement caché dans les archives britanniques sur ordre des états majors américains et britanniques, en 1979, pour que le scandale soit mis aux yeux du public. Rien n'avait été fait pour permettre la rupture de la chaîne "d'approvisionnement" ferroviaire sans pour autant risquer de tuer les malheureux otages.
Un livre qui complète fort bien ceux consacrés aux espions et agents doubles dont j'ai parlé précédemment.
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Par pujol le 18 Octobre 2019 à 15:59
Je rassure tout de suite mes lecteurs je ne suis pas allé voir cette M...e car je respecte trop le talent d'homme de théâtre du très grand Georges Feydeau pour donner le moindre centime à une équipe qui avec la complicité d'un ancien sociétaire de la Comédie Française, est trahi de la façon la plus abominable que ce soit. On n'a pas besoin de voir le film, il suffit simplement de comparer les noms des personnages entre l'original créé en 1896 au Palais Royal, à la monstruosité vulgaire qu'a commis ce trio de scénaristes constitué par Jalil Lespert (réalisateur du film), Guillaume Gallienne et Fadette Drouard.
Non messieurs, non Madame, on ne se permet pas si l'on se prétend cultivé, de changer une virgule aux pièces d'un des génies du théâtre de boulevard, peintre de talent d'une époque et de sa société. Vous êtes incapables d'en atteindre le bout de son petit orteille vue votre médiocrité!
Voici les noms des personnages de l'original (figure en regard la distribution de la création):
Pontagnac : MM. Huguenet
Vatelin : Gobin
Rédillon : Raimond
Soldignac : Gaston Dubosc
Pinchard : Maugé
Gérome : Francès
Jean : Mori
Victor : Dean
Le Gérant : Garandet
Premier Commissaire : Colombet
Deuxième Commissaire : Garon
Lucienne Vatelin : Mmes Jeanne Cheirel
Clotilde Pontagnac : Andrée Mégard
Maggy Soldignac : Alice Lavigne
Mme Pinchard : Bilhaut
Armandine : Mary Burty
Clara : Narlay
Agents, Voyageurs et Voyageuses
Voici la mascarade de vulgarité de Messieurs Lespert et Galliène et leurs interprêtes:
Dany Boon : René Vatelin
Guillaume Gallienne : Monsieur de Pontagnac
Alice Pol : Victoire Vatelin
Ahmed Sylla : Ernest Rediop
Laure Calamy : Madame de Pontagnac
Camille Lellouche : Jacqueline
Holt McCallany : Wayne
Henri Guybet : Jérôme
Jessica Sherman : Suzy Wayne
Eric De Staercke : Monsieur Van Der Broeck
Catherine Claeys : Mme Van Der Broeck
Estéban : Le réceptionniste
Maxime Mallet : Jean
Elisa Ruschke : Clara
On n'en dira pas plus. Voilà à quoi un sociétaire du Français qui donnait des leçons de culture à une ministre lors de la soirée d'adieu de Nicolas Le Riche à l'opéra en 2014, se commet! Il faut dire que rien ne l'arrête! J'en veux pour preuve que lors de cette soirée d'adieux alors que je sortais du vestiaire au niveau de l'orchestre et que Monsieur Galliène sortait des toilettes, ce dernier m'envoya du "bonsoir, cher ami" alors qu'il ne me connait pas. Remarquez il faut surtout ne pas risquer l'occasion sait-on jamais au cas où la personne croisée pourrait servir pour sa carrière!! Tout est bon dans le poulet!
Non messieurs, Non madame, Pontagnac n'a pas de particule et Redillon est autrement plus drôle que votre Rediop sorti d'on ne sait où pour ne citer que ces deux créations de vos petits cerveaux. Quant aux personnages à aucun moment Feydeau ne nous donne leurs prénoms exceptés ceux de Rédillon et de Jérôme son valet de chambre.
Voilà le niveau de délabrement de la culture française tout particulièrement représentée par un acteur qui a appartenu à une maison censée protéger le patrimoine théatral de notre pays. Et l'on donne des subventions à ce théâtre en perdition depuis près de trente ans.
Il y a dans toute cette histoire une petite consolation, le film à sa sortie depuis septembre toutes salles confondues (678) n'a fait en deux semaines que 215794 entrrées, il y a une certaine justice en ce bas monde et les producteurs auront du mal à couvrir les 14 millions qu'il aura coûté.
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