• Il sera dit que la poisse me suivra en permanence. Jackie par sa manie de toujours minimiser ces problèmes de santé tout particulièrement devant le corps médical, aura été la cause de l'interruption de notre voyage mardi, suite à un malaise la veille au soir dans la rue à Washington. Déjà pendant la traversée transatlantique elle se plaignit d'avoir mal à son genou mettant en cause la soit disant humidité à bord totalement inexistante; si cela avait été le cas mes déshumidificateurs de mes appareils auditifs l'aurait décelée. On paie intérêt et capital ce genre de comportement totalement irresponsable. Je n'en dirai pas plus, mon sentiment actuel va largement au delà du mot déception....

    Voici quelques photos du Queen Mary 2; magnifique paquebot décoré superbement en style art déco. Un départ assez ahurissant de Southampton le 11 Aout vers 16h30 car les trois paquebots de la Cunard partaient à 5 minutes d'intervalles. Quelques 300000 tonnes se suivant en file indienne, QM2 précédée au départ par le Queen Élisabeth qui suivait le Queen Victoria. QM2 clôturait cette magnifique flotte. Le temps s'était mis au beau pour quelques heures le temps d'atteindre la Manche. Arrivés en vue de l'Île de Wight, Victoria et Élisabeth prirent le chenal de gauche en direction de la mer du Nord, tandis que nous faisions route vers l'Atlantique atteint dans la matinée du 12.

    Un embarquement fait sans la moindre faute, stewards à terre comme à bord courtois, souriant, à vos petits soins, jamais familiers avec les passagers. On est aux antipodes des croisières style Costa. Arrivés sur le quai avant la douane, le personnel de la compagnie s'occupe immédiatement de vos bagages s'empressant de les retirer du taxi qui vous a acheminé. Prise en charge si vous avez besoin d'une quelconque assistance avec salon d'attente le temps que ce soit votre tour de passer la douane qui dans ce cas est purement et simplement assurée par le personnel de la compagnie en même temps que l'on vous fourni votre pass qui jouera le rôle de carte de crédit à bord et de clé pour accéder à votre cabine. Votre accompagnateur vous emmène ensuite jusqu'au navire par une passerelle couverte qui vous fait accéder au pont n°2 du paquebot. A partir de ce moment un des stewards vous emmène à votre cabine où déjà une partie de vos bagages vous attend à coté de la porte.

    Deux vues de notre cabine 6266 sur le pont 6 extérieur avec loggia

    Un voyage qui aurait pu être une réussite....

     

     

     

     

     

     

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    Le restaurant Britannia est le restaurant principal du navire. Y est servi le petit déjeuner, le déjeuner et les deux services de 1200 couverts du diner.

    La salle se déploie sur les 46m de largeur du navire et sur une hauteur de deux ponts et demi. Tables de 2, 4, 6 ou 8 couverts. Service hors pair par un personnel en majorité

    Indien, Indonésien ou asiatique, rares européens. Repas digne d'un grand restaurant 4-5 fourchettes parisien, une cave que peu d'établissements peuvent se payer

    à Paris. Il y a 4 ou 5 autres restaurants à bord, deux d'entre eux sont exclusivement réservés aux passagers ayant pris des suites ou l'un des deux duplex et penthouse du paquebot. Le Veranda à l'arrière du navire sur le 8e pont s'est spécialisé en steakhouse. Ici deux fautes de gout de mon point de vue; d'une part la présentation sur un plateau des différents types de viande crues disponibles avec un discours interminable du steward qui en plus avait un anglais des plus approximatifs, mais pire en ce qui nous concernait la présentation de la note alors que ce repas nous était offert par Cunard (moyennant pièces sonnantes et trébuchantes par l'achat d'un package que j'offrais à Jackie)!

    En quelque sorte on avait un avant gout ici du American Style considéré outre atlantique comme suprême chic, pardon John pour cette critique mais j'ai toujours du mal dans les restaurants aux US quand invité, un serveur m'annonce que tel ou tel plat coûte X ou Y...

    Un voyage qui aurait pu être une réussite....

     

     

     

     

     

     

    Restaurant Britannia

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    La fresque occupant les trois étages du Britannia Restaurant représentant l'ancien Queen Mary au milieu des gratte-ciels.

    Un voyage qui aurait pu être une réussite....

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Couloir reliant le restaurant Britannia et le Grand Lobby.

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    Le Grand Lobby donne sur le Casino au fond et dans sa partie supérieure vers les Boutiques. Dans la journée sont donnés des concerts de musique de chambre (Trio à cordes ou piano). Se trouvent ici les bureaux de la réception du paquebot et l'office du tourisme et excursions pour les croisières.

    Le voyage s'effectua quasiment sans problèmes ( ll y eut néanmoins deux alertes:  évacuation en urgence par hélicoptère d'un passager malade au large de Terre Neuve peu avant notre passage au dessus de l'épave du Titanic; panne de deux heures le surlendemain sur un des systèmes d'alarme des moteurs électriques des hélices nécessitant l'arrêt complet du paquebot; il n'y a pas de gouvernail sur le paquebot, les nacelles supportant deux des 4 hélices peuvent pivoter à 360° et jouent à la fois le rôle de propulseurs et de gouvernails!); mer très peu ou pas du tout agitée, aucun tangage ou roulis, climatisation parfaite et non envahissante; sur le circuit de télévision interne, affichage en temps réel de la position du navire, température extérieure, température de l'eau de mer (arrivé au Gulf Stream il faisait plus chaud dans l'eau que dehors!); tous les jours à midi point sur la position du navire et météo par le capitaine (un ancien pilote de ligne de British Airways). 

    Les activités à bord sont multiples avec ses quatre piscines, deux salles de spectacles dont l'une d'elle "Illuminations" est pourvue d'un planétarium escamotable, le premier existant dans ce genre de paquebot au monde, cycle de conférences par des experts reconnus; lors de notre traversée le thème retenu était "Dance the Atlantic". Cunard avait invité l'English National Ballet company; pour cette dernière il faut bien le dire il ne fallait pas être trop difficile, ces messieurs ont du mal à tendre leurs pointes (les pieds en porte manteau pour les variations du cygne blanc et noir, c'est pas vraiment esthétique; la danseuse " étoile" que de nom, aux quelques 10 à 15kgs superflus et au visage rondelet (un euphémisme) c'est pas très cool!) On a écouté un assez bon pianiste dans un programme Chopin, Schubert, Schumann, Liszt et une de ses compositions.

    Ceci n'est qu'une des quelques 100 activités offertes à bord du paquebot tous les jours; à titre de curiosité voici la liste non exhaustive disponible lors d'une autre traversée et dont le programme est mis chaque soir dans votre cabine avec un résumé en Français par la stewardesse française de bord: 

     Leisurely Pursuits

    transatlantic crossingRelax in the soaring Grand Lobby and enjoy the angelic melodies of the harpist.

    Take a watercolor class and paint your own impressions of The Crossing.

    Play duplicate bridge in the Atlantic Room.

    Be forward looking. From the Sports Deck, head to The Lookout — an observation platform with endless views off the bow.

    Log on to the Internet. Stay in touch with the outside world using your cell phone.

    Take a “Finding Your Voice” or “Filling the Space” acting course with RADA.

    Invite new friends over for a cocktail party with canapés in your stateroom.

    Learn more bridge conventions from an ACBL Certified Master Instructor.

    Spend a lazy afternoon with a recently released film in Illuminations.

    Hit or stand your hand at the Blackjack Tournament in the Empire Casino.

     Cultural Affairs

    PicassoCapture memories on your digital camera and have them printed in the onboard photo lab.

    Renew your wedding vows and enjoy a ceremony conducted by the Captain.

    Brush up on your Excel spreadsheet skills at a computer learning class in ConneXions.

    Sit in on a reading by mystery author P. D. James followed by a book signing.

    Have a body composition analysis with experts in the Fitness Centre.

    Be inspired to start your own epic tome at a workshop with a published novelist.

    Strap yourself into your seat and enjoy a virtual ride through space in Illuminations — the only Planetarium at sea!

    Head to Deck 2 to begin a Cunard history lesson with the Maritime Quest Exhibit. The 10 historical “pathways” located throughout the ship include A Great History, On the Bridge, Stars Aboard and more.

    Attend a lecture about Beethoven’s Fidelio and find out why it was his only opera.

    Enjoy the classic works of great 20th century masters such as Dali, Chagall, Erte and Picasso in the Art Gallery.

    Take the third and final RADA workshop, “Speaking the Speech.” You’ll learn to perform a Shakespeare monologue or poem — and get a special certificate of completion.

    Listen to a dramatic reading of The Old Man and the Sea in Illuminations.

    Shiver me timbers! Sit in on a lecture about piracy with English diplomacy expert, Vincent Strudwick.

    Brush up on your French, Russian, Spanish, or even Mandarin. Parlez vous chinois?

     Thoroughly British Moments

    Afternoon Tea in the Queen’s Room photo courtesy of Cunard Line

     Don’t miss Afternoon Tea in the Queens Room, complete with scones, fresh cream, strawberry jam and white-gloved servers.

     Toast your good fortune to be here over a pint or two at the Golden Lion Pub.

    Get a deck quoits lesson from that nice English couple you met at breakfast.

    Savor fork-tender roast beef at The Carvery — a true English speciality!

    Watch actors from RADA perform scenes from your favorite Shakespeare plays.

    Play a round of golf at the one that started it all, St. Andrews, on the golf simulator.

    What does it feel like to be royalty? Dress to the nines for the sophisticated Ascot Ball and experience it for yourself.

    Fine Dining & Divine Wining

    Welcome the morning with a cappuccino and pastry at Sir Samuel’s.

    Enjoy a jolly-good pub lunch — perhaps fish & chips? — at the Golden Lion Pub.

    Live la dolce vita with Spaghetti Puttanesca and other Italian specialties in La Piazza.

    Sample the Pan Roasted Turbot Fillet at the trendy Todd English restaurant or try the extraordinary tapas.

    Indulge in five courses including snow crab soup, duck spring rolls and more at Lotus.

    Watch the bubbles rise in your Waterford flute at Veuve Clicquot Champagne Bar.

    Join the chief sommelier to sample sangiovese, dolcetto and other varietals as you taste your way across Northern Italy.

    Hone your culinary skills at a cooking demo and feast in the Chef’s Galley.

    Start the day in a sinfully decadent way with a baked waffle, maple syrup and whipped cream in Kings Court.

    Counting calories? Try the Canyon Ranch SpaClub selections, available at every meal.

    Burger lovers rejoice. Follow the crowd to the Boardwalk Café.

    Mais oui! Celebrate with a bottle of Chateau Lafite Rothschild from the largest wine cellar at sea.

    Is that the sound of a trolley? Why yes, it’s Afternoon Tea on the Promenade Deck!

    Fall in love with the signature truffle Love Letters appetizer in Todd English.

    Order in from room service — after all, it’s available 24 hours a day!

    Choose from the cheese trolley and enjoy some vintage ruby port at Sir Samuel’s.

     Fitness Fare

    Now that you’ve mastered St. Andrews, hit the links at Pebble Beach or any of the 51 courses available on the golf simulator.

    Take some fitness classes like YogaLates and spinning. Follow up with a latté or spin through Kings Court.

    Awaken with a brisk walk or jog around the third-mile Promenade Deck.

    Demonstrate your superior wrist/eye coordination at a Table Tennis Tournament.

    Revitalize body and mind in the AquaTherapy pool, where the water jets massage your every muscle.

    Feeling energetic? Test your strength at the Indoor Cycling Power Hour.

    Sign up with a personal trainer in the Fitness Centre and work off the calories.

    Prove to yourself that you can still make jump shots on the basketball court.

    Show off your swing at the Longest Drive Competition.

    Work up a sweat at the Gymnasium — one of the largest and best equipped sports facilities at sea.

    Take a Pilates class and experience all of the benefits of this amazing workout.

    Make up for that baked waffle: Swim a few laps in the domed Pavilion Pool.

    Cordially yours

    Enjoy one of 50 different martinis and the detailed scale model of Queen Mary 2 in the Commodore Club.

    Meet old friends for drinks in the cozy Chart Room. Or pop in alone and make some new ones.

    Puff a fine cigar whilst sampling an aged Napoleon Cognac in Churchill’s.

    Unwind with a soothing nightcap in a lounge before heading off to dreamland.

    Show Stoppers

    Dance, dine and enjoy music from classical to salsa at the Captain’s Black and White Ball.

    Watch 16 sensational dancers and singers from Europe perform in the extravagant Apassionata at the Royal Court Theatre.

    Delight in our newest musical show, Crazy in Love — laced with satire and a sparkle of romance.

    Take a salsa, cha cha or Latin dancing class, and then try line dancing in the Queens Room.

    Delight to a performance of Oscar Wilde’s famous comedy, The Importance of Being Earnest, at the Royal Court Theatre.

    Join the pianist in the Golden Lion Pub for a chorus of “Ship of Fools.”

    Enjoy live jazz in the Chart Room…

    Or classical concerts in Illuminations.

    Relive the Golden Age of travel, when Tommy Dorsey and Glenn Miller ruled, with Big Band Night in the Queens Room.

    Take a complimentary gaming lesson in the Casino. Then, see if what you learned pays off at the tables.

    Let loose and boogie down in the stylish G32 nightclub.

    Join Robert Redford — or at least his voice — for Cosmic Collisions, a riveting film on cosmic phenomena presented by the American Museum of Natural History.

    Enjoy the serene sounds of a piano and violin trio in the Grand Lobby.

    Experience Viva Italia! — our new original Cunard musical celebrating everything Italian.

    Life’s Simpler Pleasures

    Drop into the largest library at sea. With over 8,000 books, it’s sure to have at least one of those titles you’ve been meaning to read, and now have time to.79. Send a postcard to friends, stamped “Posted Onboard — Queen Mary 2 — Transatlantic Crossing” at the traditional red Royal Mail postbox onboard — a symbol of Cunard’s history as the first provider of mail service between England and America.

    Embark on a literary journey at a meeting of the Cunard Book Club.

    Find your favorite vintage Cunard poster in the bookshop to take home.

    Schedule a primping and manicure in the Spa Salon before the Captain’s Cocktail Party.

    Attend a book signing with best-selling mystery author Dick Francis.

    Check out the gorgeous pavé earring set at H. Stern in the Mayfair Shops.

    Drop the kids off for fun in The Play Zone.

    Learn critical survival skills like napkin folding or knitting with the Social Hostess.

    Join a dart competition at the Golden Lion Pub.

    Buy an extra bag for all you’re bringing home from the Logo Shop.

    Join musicians and fellow guests for an afternoon sing-along in the Grand Lobby — lyrics included!

    Admire the $18,000 “Happy Queen Mary 2” watch at Chopard. (You can dream.)

    Take a glass elevator ride to the observation deck for a sky-high ocean adventure.

    Laugh ’til you cry at John Cleese who’s appearing in the Royal Court Theatre.

    Practice your karaoke in the Golden Lion Pub.

    Enjoy a nighttime turnaround on the Promenade Deck and stargaze.

    Pamper yourself with a facial or pedicure at the Spa.

    Attend a Champagne art auction and bring home a memory in oil or watercolor.

    You’ve always wanted to learn shuffleboard, right? Here’s your chance!

    Pick up some gifts in the Mayfair Shops for those poor souls back home.

    Relax like a celebrity, in true GoldenAge style, on a Deck 7 teak chair — and check The Crossing off your life list.

    Let an Ayurvedic massage prepare you for your return to the real world.

     

    Inutile de dire que si j'avais voulu en faire le 1/10, les 7 jours de traversée n'auraient pas suffit. Hélas je ne fis même pas la moitié de ce 1/10, inquiet en permanence de laisser Jackie seule en cabine où elle passa pratiquement un bon 50% du temps dans un état de somnolence dû aux antalgiques pour passer les douleurs du genou sans parler d'un certain psychosomatisme non négligeable.... 

    J'ai ainsi raté quatre des conférences de Doug Burgess sur la piraterie, la 5e vue et entendu sur le circuit de télévision intérieur dans la cabine. Il a écrit un bouquin qu'il faut que je trouve. Jackie refusa d'endosser la robe années  folles que je lui avais offert; tout fut bon pour mettre à mal ce qui aurait dû être un voyage inoubliable célébrant nos 50 ans de mariage...

    On me traitera d'égoïste et autres qualificatifs, peu m'importe. On ne prend pas la responsabilité de faire un tel voyage quand on se sait incapable de l'assumer et que bien avant d'en avoir fait la réservation on vous demande de dire après réflexion sérieuse ce qu'il en est. 

    On l'aura compris, je rentre à Paris, à la fois furieux, déçu et déprimé alors que j'avais besoin de vraies vacances après ces cinq dernières années pour le moins troublées dans tous les sens du terme. 

    Il faut maintenant tenter de remonter mon moral et de retrouver un sommeil pas seulement perturbé par le décalage horaire.


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  • Madame la Maire de Paris est connue pour sa grande compétence en matière de voirie et tout particulièrement en matière de circulation automobile.

    Histoire de se faire des votes écologistes tout aussi compétents en la matière qu'elle, depuis plusieurs mois elle rend la vie impossible aux automobilistes mais aussi aux piétons, tolérant les trottinettes sources d'accidents graves pour nombre d'entre eux, augmentant la pollution du fait des multiples embouteillages qui ne cessent de croire dans les endroits où déjà la circulation est dense et faisant en sorte que rien ne soit fait de la part de la RATP pour rendre plus accessibles les métros aux handicapés et personnes âgées qu'elle méprise à l'instar du Président de la République qui les assomme de taxes en augmentation.

    Exemple que je vis quotidiennement: ma rue en sens unique dans le XXe était déjà fort étroite et la largeur des trottoirs tenait compte de cela d'autant plus que aucun parking souterrain n'existant à proximité du fait de la grande station Gambetta de la ligne 3 du métro et du fait que peu d'immeubles environnant disposent d'un parking les usagers doivent garer dans la rue leurs véhicules moyennant pièces sonnantes et trébuchantes; il est impossible de construire un parking souterrain dans le quartier. Le quartier est aussi encombré par les velib de la chère Mairesse et emplacements pour garer les motos dont personne ne verbalise la nuisance sonore continuelle!

    Mme Hidalgo dans sa grande compétence tendant de jour en jour vers moins l'infini, décidât d'élargir les trottoirs avec pour conséquence de rendre la rue plus étroite pour le passage des voitures, ét de mettre coté Gambetta des arbres lesquels vont enlever le peu de lumière des appartements de certains immeubles, situés au rez de chaussée!

    Pire les places de parking payantes ayant disparu les automobilistes maintenant se garent sur le trottoir.

    Dernier avantage obtenu par ces stupidités sans nom, la place Gambetta, l'avenue du Père Lachaise étant elles aussi en travaux pour soit disant rendre le quartier plus agréable, les embouteillages sont tels que les automobilistes y compris le SAMU, les pompiers, pour les éviter, ou pour ne pas perdre un temps précieux mettant en danger la vie des personnes secourues par ces derniers, passent par ma rue augmentant les nuisances sonores et la pollution qui aura tôt fait de rendre inutile le ravalement de mon immeuble qui vient d'être réalisé à grands frais! Il est vrai là encore que selon les socialistes dont madame Hidalgo est une illustre représentante, avoir un appartement montre que l'on est riche à millions!

    Merci Madame, ne compter pas sur moi pour voter pour vous ce que je n'ai pas fait déjà lors de votre précédente élection, Dieu merci, j'aurais honte de m'être ainsi fourvoyé! Il suffit déjà que j'ai eu a voter pour Macron pour éviter la Le Pen!

     

     


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  • Maurice Eugène Hubert Cartuyvels dit Maurice de Waleffe né aux Waleffes le 15 juillet 1874,  et mort à Paris le 3 mars 1946, est un journaliste et écrivain français d'origine belge. Né belge, Maurice de Waleffe est naturalisé français par décret du 16 mars 1912.

    Il est notamment connu pour avoir dirigé le quotidien Paris-Midi de 1911 à 1944 et fondé en 1920 « La plus belle Femme de France », premier nom du concours de Miss France.

    Sa sœur épousa l'écrivain, poète et journaliste Iwan Gilkin.

    "Quand Paris était un paradis" est un livre autobiographique où l'auteur  fait principalement le compte rendu des contacts qu'il a eu avec les personnalités qui ont marqué la fin du XIXe et le premier tiers de XXe siècle. L'intérêt du livre terminé  à l'été 1943 et publié en Mai 1947 est de montrer l'extraordinaire foison de talents de l'époque; de nombreuses anecdotes illustrent les rencontres que ce journaliste a fait entre 1897 et 1939-1940 au moment de la débâcle et l'invasion allemande. Bien entendu certains chapitres surtout vers la fin sont d'un intérêt médiocre tout particulièrement celui consacré à la beauté féminine où il s'étend longuement sur la création du concours de Miss France.

    Il fut l'ami de Francis de Croisset avec qui il co-écrira deux pièces de théâtre, avant que de Croisset ne s'engage dans le célèbre tandem avec Robert de Flers.

    On relèvera que curieusement il passe quasiment sous silence l'arrivée au début des années 20 des grands hommes de lettres américains, Scott Fitzgerald, Hémingway, Gertrude Stein et bien d'autres.

    Livre amusant difficile à trouver dont j'ai eu connaissance par hasard en lisant une bibliographie de romans et biographies oubliées publiée par le Nouvel Observateur.

     

     

     

     


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  • The flying Visit de Peter Fleming

     

    Le lieutenant-colonel Robert Peter Fleming, écossais, aventurier, chasseur et écrivain, est le petit-fils du banquier Robert Fleming et le frère du romancier Ian Fleming qui s'inspira de sa vie, entre autres, pour créer son personnage de James Bond.

    Il fait ses études à Eton College puis au Christ Church College de l’université d'Oxford. Durant sa scolarité à Eton, il était rédacteur de l'Eton College Chronicle, et du Peter Fleming Owl (« owl », mot anglais signifiant « chouette », le nom en latin "Strix" sous lequel il écrira plus tard pour The Spectator) ; il était alors chaque année primé comme meilleur contributeur de la chronique.

    En avril 1932, en réponse à une petite annonce parue dans le Times, il part sur les traces du colonel Fawcett dans la jungle brésilienne. Il en tirera son premier livre, Un aventurier au Brésil (Brazilian Adventure, 1933).

    Grand reporter pour le Times, il suit en 1933, à Moscou, le procès des espions anglais de la firme d'armes Vickers.

    En février 1935, il entame avec Ella Maillart (1903-1997) une traversée de sept mois de la Chine du nord depuis Pékin jusqu'au Cachemire à travers les déserts d’Asie centrale — il est alors déjà agent du MI6. Sur ce voyage, Fleming publie en 1936 Courrier de Tartarie (News from Tartary, réédité chez Phébus Poche en 2001), et Ella Maillart Oasis interdites en 1937.

    En 1935, il épouse l’actrice Celia Johnson (1908-1982), qui se fit surtout connaître pour son rôle dans le film de David Lean Brève Rencontre (Brief Encounter).

    Nommé lieutenant de réserve des Grenadier Guards le 29 novembre 1933, il intègre en 1938 le service de renseignement militaire (le Military Intelligence Research, MI R). Officier des Unités auxiliaires (Auxiliary Units, les ancêtres des unités de commandos), tout comme l'acteur Anthony Quayle, il est chargé en 1940 de créer le premier centre d'entraînement d'unités de guérilla, dans une ferme du Kent, à Coleshill.

    Il participe à l'expédition de Norvège au sein d’une des dix compagnies indépendantes du MI R (des commandos de 3 000 hommes spécialisés dans la démolition et le renseignement) et reçoit une citation.

    Il sert en Grèce en 1941 puis en 1942 en Birmanie, avec les Chindits du général Orde Charles Wingate. Il termine la guerre comme lieutenant-colonel à titre temporaire du Special Operations Executive, à la tête du service d’Intoxication (Military Deception Operations) du quartier général du commandement de l'Asie du Sud-Est (SEAC) de l'amiral Louis Mountbatten. Il est nommé Officier de l'Ordre de l’Empire britannique à titre militaire le 14 juin 1945 et reçoit le 14 mai 1948 la rosette (6e classe) de l’Ordre du Nuage et de l’Étendard de la Chine nationaliste.

    Promu lieutenant-colonel dans l’Armée territoriale le 23 mai 1951, il y sert jusqu'en mai 1965.

    Après la guerre, Peter Fleming se retire dans le village de Nettlebed, Oxfordshire.

    Il meurt d'une crise cardiaque le 18 août 1971 au cours d'une partie de chasse — sa passion — dans la région d'Argyll, en Écosse. Il est enterré dans le cimetière de Nettlebed. Sur sa tombe on peut lire cette épitaphe, qu'il avait composée lui-même :

    He travelled widely in far places;

    Wrote, and was widely read.

    Soldiered, saw some of danger's faces,

    Came home to Nettlebed.

    The squire lies here, his journeys ended

    – Dust, and a name on a stone –

    Content, amid the lands he tended,

    To keep this rendez-vous alone.

    La renommée de Peter Fleming est à présent quasiment occultée par celle de son frère cadet, Ian Fleming, romancier et créateur du personnage de James Bond. Les frères Fleming étaient deux des quatre fils de l’avocat et député Valentine Fleming tué par un bombardement allemand en Picardie en 1917, ancien député MP (Member of Parliament)) de Henley depuis 1910. (source Wikipedia)

    Peter Fleming  termine le 15 avril 1940, une nouvelle de 128 pages sous le titre : The Flying visit. Cette nouvelle aura un caractère prémonitoire de ce qui arriva pratiquement un an plus tard.

    En effet Fleming  met en scène Hitler ayant décidé de faire un survol de l'Angleterre et de Londres. Le survol tourne au désastre quand une bombe explose à bord de l'avion tuant tous les occupants sauf un qui réussit à sauter en parachute: Hitler!

    A partir de là l'auteur nous embarque dans une irresistible épopée d'une semaine, que fera le führer qui ne parle pas un seul mot d'anglais, qui ne connait pas le pays dont il était entrain d'examiner la carte au moment de l'explosion?

    Fleming était loin de se douter qu'un an plus tard Rudolph Hess se parachuterait sur l’île britannique avec l'idée de vouloir amener les deux pays à faire la paix.

    Un livre digne d'un scénario de Mel Brooks, à lire si vous voulez connaitre les aventures britanniques d'Adolph perdu dans les champs de la perfide Albion.


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  • Il fut un temps où la France pouvait à juste titre de se glorifier d'être un temple de culture, des arts au même titre que l'Italie. Sa langue était parlée couramment au quatre coins de l'Europe, les cours de la Russie Tsariste, celle de l'Empire Austro Hongrois, l'Italie connaissaient et pouvaient converser dans la langue de Molière. Avec la Russie, l'Allemagne et l'Italie, elle pouvait se targuer d'avoir donné à la civilisation les plus grands penseurs, écrivains, musiciens, peintres. Même au plan politique elle pouvait prétendre avoir donné des hommes d'une stature exceptionnelle. Cela dura grosso modo jusqu'à la guerre de 1914-1918.

    Que reste-t-il aujourd'hui? Hélas je ne vois aucun autre mot pour qualifier le désastre: LE NEANT.

    Notre langue a perdu son rôle de langue véhiculaire que cela plaise ou non aux enragés accrochés comme des candidats à la noyade, à leur protection de la langue française, nos hommes politiques n'ont rien à envier aux personnages douteux voire pire des républiques qu'elles soient bananières ou non, notre culture est réduite à la portion congrue dans tous les domaines. On ne grandit pas un pays sans une culture donc un enseignement en béton.

    Pour s'en convaincre il suffit de regarder les perles des chères têtes blondes à qui on accorde le baccalauréat  avec mention "bien" voire "très bien", écouter le français approximatif de nos stars du petit écran présentant le journal télévisé, assister enfin à la production actuelle du Misanthrope de Molière à la Comédie Française et à l'ovation invraisemblable que ce spectacle honteux provoque  chez le public actuel.

    Mon amie Marie Antoinette et moi y étions hier soir salle Richelieu bénéficiant de deux fauteuils d'orchestre pour assister à ce spectacle. Personnellement je l'admire d'avoir tenu jusqu'au bout des interminables trois heures de supplice visuel et auditif de cette infernale cacophonie et non sens. Eussè-je été seul j'aurais quitté la place dès le milieu de la première scène de la pièce. Mais dans le fond nous espérions en vain un moment de répit, une lueur ne fut-elle qu'infime d'intelligence du texte, des intentions de l'auteur, par le metteur en scène et ses acteurs.

    C'était croire aux miracles! Seul le Pape aurait pu le faire!

    Voyons un peu et faisons partager aux chanceux qui n'assistèrent pas au spectacle le bonheur de ces trois heures de représentation:

    Si vous prenez l'enregistrement de la Comédie Française de la production de Pierre Dux de 1977, celui ci a une durée de 125 minutes, donc en ajoutant l'entracte de 20 minutes cela nous amène à 145' soit 2h 25'. Comment Monsieur Clément Hervieu-Léger s'y prend-t-il donc pour nous faire souffrir pendant 3h entracte compris? Et je ne compte pas dans cette durée le bon 1/4 d'heure pendant lequel nous voyons Alceste entrer et sortir, soupirer, se prendre la tête dans ses mains, avant même que la sonnerie n'annonce le début du spectacle, car bien entendu cédant au snobisme en cours, le rideau est déjà levé alors que la salle se remplie et comme pour les opéras l'on vous fait subir des présences et des mouvements scéniques pendant les ouvertures car voyez-vous ces pauvres spectateurs ne supportent pas d'entendre de la musique avec un rideau fermé où rien ne se passe à part cette pauvre musique dont on se demande pourquoi on affuble un opéra, encore une idée bourgeoise réactionnaire qu'il faudra éliminer.

    Une chose est certaine Eric Ruf le Directeur actuel du théâtre a dû sacrément bien négocier avec les syndicats des machinistes pour obtenir qu'ils bossent jusqu'à 23h30 passées ce qui est impossible à l'Opéra National de Paris! Ha!Ha!Ha! Y en a qui se sont faits...je reste poli... de la belle manière!

    Puisque le rideau est ouvert parlons du décor...Oh pardon, de la SCENOGRAPHIE. Et oui le mot décor est 

    ....Ô cervelles indociles!

    Faut-il qu'avec les soins qu'on prend incessamment,

    On ne vous puisse apprendre à parler congrûment?

    De Décor, enfin est fais la récidive,

    Et c'est de Scénographie qu'l' on positive....

    Ben oui enfin, vous êtes cool ou que c'est quoi?

    Faut quand même être grave pour ne pas piper ça!

    Ce cher décorateur, pardon scénographe c'est Eric Ruf soit même que j'vous dit! Célimène doit avoir de sérieux problèmes financiers; le lustre est parterre, les murs ont sacrément besoin d'être lavés et repeints, le mobilier est protégé plus ou moins par des housses, on protège ce qui sans doute peut être vendus aux enchères pour faire la fin du mois...

    Or donc Alceste, enfin on pense que c'est lui, je serais le metteur en scène, je mettrai un écriteau dans le dos Loïc Corbery pour qu'il n'y ait pas de doute pour les spectateurs niveau bac 2019 qui n'ont sans doute pas lu la pièce voire ne connaissent pas, comme une de mes anciennes camarades de cours de théâtre chez Francine Walter, ce que le mot Misanthrope veut dire....

    Loïc, tu permets mec que je t'cause par ton p'tit nom?..,  c'est un sociétaire, me demandez pas ce que cela veut dire, j'sais pas, c'est un mec qui s'appelle Alceste! Allez donc savoir pourquoi Molière le gus qui a écrit la pièce lui a donné ce nom, moi j'aurais plutôt choisi Manu ou Ben, enfin un truc qui fasse cool. Ah non! Commencez pas à faire du mauvais esprit, j'ai jamais pensé à des gens connus!

    Originaire d'Avignon Loïc découvre rapidement le théâtre grâce à ses parents (son père est ingénieur et sa mère professeur de lettres). À l'âge de six ans, il rencontre par hasard Agnès Varda, qui le fait jouer dans le court métrage qu'elle tournait alors à Avignon. Le court-métrage s'intitule 7 pièces cuisine et salle de bain.

    Après son baccalauréat, il part pour Paris afin de suivre des études théâtrales au cours Périmony. Il intègre ensuite le Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il étudie de 1997 à 2000, dans les classes de Stuart Seide et de Jacques Lassalle.

    En 2003, il joue dans Le jour du destin et décroche une nomination aux Molières 2004 pour la révélation théâtrale masculine. En plus du théâtre, on peut l'apercevoir dans plusieurs séries télévisées françaises, le plus souvent le temps d'un épisode, mais il a aussi tenu des rôles récurrents, comme dans la série Commissaire Valence, diffusée sur TF1, avec Bernard Tapie dans le rôle-titre.

     Il entre à la Comédie-Française en 2005, Il en est devenu sociétaire en 2010.

    La direction artistique de l'hommage à Molière lui a été confiée en 2009.

    (j'ai trouvé sa bio sur wikipedia.)

    De temps en temps quand il se déplace sur le plateau, il va jouer deux ou trois notes sur le piano qui est au fond du plateau.

    Enfin la sonnerie du théâtre s'arrête, on vous rappelle gentiment de ne pas filmer et d'éteindre vos smartphones (zut moi que j'voulais commenter par SMS avec Jean-Benoit, c'est foutu!) et la pièce commence; encore un peu de marche pour Loïc/ALceste puis y a un mec qui s'appelle Philinte, tu parles d'un nom, qui entre (j'sais ça parce que j'ai trouvé un papier sur google). Philinte aussi a des problèmes car lui aussi il fait de la marche pendant deux ou trois minutes, dans un cours de théâtre on m'a dit que ça s'appelle "remplir l'espace scénique", c'est plus pro! Puis les deux mecs commencent à s'engueuler grave. Alceste qu'il est grave en colère, Philinte lui aussi mais de temps en temps y s'gondole vachement, j'ai pas compris pourquoi. En prime t'as les deux mecs qui doivent pas se souvenir du texte car ils mettent deux plombes pour te j'acquêter un vers, il parait qu'ils parlaient en vers du temps de Molière. J'suis pas contre. Puis y a un nouveau mec, enfin pas certain, moi j'peux pas dire si il est gay ou pas mais quand même il cause comme qui dirait distingué, enfin c'est comme ça que les connards de la droite qu'ils causent. 

    Bon enfin j'vais pas vous raconter toute la pièce. Ah si quand même y a la meuf, Célimène. Elle s'envoie en l'air qu'on dirait avec Alceste, de temps en temps il lui enfile un patin, ça au moins ça fait cool! T'embêtes pas Loïc hein?T'profites de toutes les occases, mon cochon! Moi j'sais pas c'que tu lui trouves à cette meuf. Elle est pas cool question physique et elle a une voix à faire péter les crystals du lustre! Dans le genre mégère elle est grave aussi.

    Soyons sérieux. Vous l'aurez compris, on a droit pendant trois bonnes heures durant à des déplacements dans tous les sens, ça crie de tous les cotés, les alexandrins on en a rien à glander, 8-12-14 syllabes, c'est comme on veut. On va même, oui monsieur Corbéry, jusqu'à changer des rimes: on ne doit pas dire "trouve" mais "treuve" sinon on supprime la rime suivante. Non, Oronte et Alceste ne parlent pas en même temps au milieu de l'avant dernière scène de  la pièce! 

    En fait le metteur en scène a fait de ce pauvre Alceste une sorte de maniaco-dépressif qui va jusqu'à pleurer à certains moments; en plus son Alceste est trop jeune physiquement, même si Corbery à 43 ans son physique de jeune premier ne colle absolument pas avec le rôle. Comme dans la production de Francis Huster d'il y a une vingtaine d'années à Marigny, il se trompe en faisant d'Alceste un homme violent physiquement, pas plus que les petits marquis n'en viennent pratiquement aux mains avec Alceste qui les critique.

    Ce spectacle est truffé de non sens, tout cela parce que pour la nième fois on s'acharne à vouloir transposer dans le monde du XXIe siècle une œuvre éminemment datée. Si on veut faire moderne il faut impérativement réécrire le texte. Comment faire tenir en langage et description vestimentaires de notre temps, les termes rubans verts, rhingraves, haut de chausse. Je suis certain que les 90% du public hier soir ne seraient pas capables d'en donner les description et l'usage.

    Et puis bon Dieu, pourquoi priver le spectateur d'un peu de rêve visuel avec un décor plus harmonieux sans faire kitch, des costumes grand siècle donnant de la couleur au spectacle et non cette laideur qui semble être aujourd'hui la marque absolue de notre époque de violence verbale et physique. Regardez dans la rue comment aujourd'hui les femmes sont fagotées. On les croirait sortant de leur plumard, pas coiffée, vêtues soit d'une jupe qui ne descendent pas plus bas que le haut de leurs cuisses (qu'elles ne viennent pas se plaindre d'être ensuite agressées par des individus sans la moindre morale dans tous les domaines), ou alors on croirait qu'elles ont pris le tissu des rideaux mités trouvés au grenier ou à la cave pour se les foutre sur le dos.

    Voilà où est tombée la Comédie Française qui devrait être à l'instar de la Royal Shakespeare Company la vitrine, le phare de la culture de notre pays, la véritable ambassadrice de la France que ce soit à l'étranger mais aussi pour les touristes qui visitent notre pays et enfin un lieu d'enseignement tant littéraire qu'historique pour notre jeunesse.

    Mais comment cela pourrait-il être possible avec un ou une Ministre de la Culture qui n'en a aucune, des enseignants suivant sans broncher un ou une ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement supérieur, et un Rectorat tout aussi incultes les uns que les autres et dispensant un enseignement du primaire au supérieur en plein délabrement. Apprendre à raisonner et analyser un texte est inconnu des lycéens; il suffit là encore de lire les copies du brevet et du bac. Notre pays confond égalité et compétence d'où des âneries comme la parité hommes femmes en nombre dans les entreprises, heureusement que celles ci ont encore le courage de s'asseoir dessus en mettant compétences et disponibilités avant ce genre de concept qui ne tient pas debout et est la conséquence d'un égalitarisme d'esprits étriqués refusant toute notions de sélection, compétence, signes de reconnaissances dans la vie active comme dans la vie privée.

    La France file tout droit vers l'abîme que ce soit au plan culturel, économique, financier parce que pilotée par une bande d'arrivistes sans scrupules, à l'ambition démentielle et pour qui leur pays n'est qu'un prétexte à assouvir leur mentalité de parvenus gauche caviar.

    Vous l'avez compris, un spectacle à fuir (de toutes façons la dernière est cet après midi) tout comme sont à fuir la Comédie Française et l'Opéra National de Paris aux mains de directeurs qui se fichent totalement de la culture, qui donnent la parole à des metteurs en scène tels des Olivier Py véritables calamités des scènes françaises et internationales et qui n'ont qu'un seul but dans l'existence faire parler d'eux en se servant des auteurs qu'ils font jouer au lieu de SERVIR LES AUTEURS ET COMPOSITEURS QUI ONT EU AUTREMENT PLUS DE TALENT QU'EUX, INCAPABLES DE COMPOSER LE MOINDRE VERS OU LA MOINDRE NOTE DE MUSIQUE.

    Merci l'ére Mitterrand véritable catastrophe pour ce pauvre pays. Président vous avez réussi à 100% dans votre entreprise de démolition économique et culturelle du pays que vous dirigiez avec votre suffisance, prétention et surtout votre cynisme!

    Désolé pour ce long exposé, mais vous l'aurez compris, 12h après avoir subi ce supplice mais j'avais au moins la chance d'être en bonne compagnie, et tous deux soyons honnêtes ne nous faisions guère d'illusions, mais pas au point d'assister à pareil massacre d'un pareil chef d’œuvre, le réveil ce matin fut amère.

    Dieu merci notre génération à tous chers lecteurs, avons eu la chance exceptionnelle de connaitre, d'entendre, de voir des artistes d'un talent fou dans des productions exceptionnelles que les spectateurs d'aujourd'hui ne peuvent même pas imaginer. Un Pierre Sabbagh si décrié nous a quand même préserver certaines d'entre elles, hélas l'opéra malgré les efforts de Liebermann ne disposait pas encore des moyens techniques d'aujourd'hui pour nous donner des traces enregistrées lisibles de nos jours sauf à dépenser des millions pour les restaurer ce qui est faisable si on a l'ambition de préserver ce qui fut un patrimoine national hors du commun.

     


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