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Par pujol le 9 Juillet 2021 à 13:04
Monsieur le Premier Ministre est-il normal qu'un ministre en l’occurrence Mme Bachelot ne respecte pas les distanciations sociales lors de sa présence hier au Festival de Cannes comme le montraient les prises de vues sur les chaines de télévision. En Nouvelle Zélande pays exemplaire en matière de gestion de la pandémie, le ministre du tourisme a été démissionné pour avoir enfreint aux règles du confinement en 2020. Chez nous aucune sanction n'est appliquée de façon sévère que ce soit pour le public mais pis encore pour l'ensemble de l'exécutif et des membres du législatif.
A 80 ans me confinant depuis plus d'un an, vacciné non sans mal depuis le 31/03/2021, j'exige que votre gouvernement donne l'exemple le plus strict et n'expose pas ma vie aux fantaisies irresponsables que nous observons tous les jours. Mme Bachelot ne perdra pas de son autorité en s'abstenant de faire la bise à ses amis au festival et de porter un masque dans une pareille foule; Je rappelle que le vaccin n'empêche pas d'être porteur du virus et de contaminer les tiers et donc de contribuer à la création de nouvelles vagues. Il faut cesser de rêver, de prendre ses désirs pour des réalités et de vouloir caresser le public dans le sens du poil dans le seul but de ne pas perdre de voix aux prochaines élections.
C.....R.....
PS: la question 4+3= 7 posée en bas de ce formulaire n'est pas mathématique mais ARITHMETIQUE! celui qui a rédigé ce document devrait comprendre la différence....
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Par pujol le 18 Juin 2021 à 08:48
Jean-Claude Yon a publié en 2000 chez Gallimard un pavé de 797 pages et 18 chapitres consacrés à Jacques Offenbach. Le livre fait partie de la collection des biographies de l’éditeur et a été réédité en 2010.
On pouvait espérer avec la vie d’un tel génie de la musique d’opéras bouffes passer des moments de lecture aussi désopilants que ceux qu’il nous a offert dans La belle Hélène, La grande duchesse ou les dames de la Halle.
Et bien non ! On est confronté au catalogue du bibliothécaire d’un éditeur de partitions et de livrets d’opéras et d’opérettes !
Ah ça ! Yon connaît toutes les œuvres du compositeurs, le contenu de tous leurs livrets, toutes les dates de compositions et de représentations sans parler de tous les montants de recettes aux dates près générés par les spectacles des différents théâtres où Offenbach et ses confrères ont présenté leurs ouvrages.
Il faut arriver à la page 297 pour qu’on aborde La belle Hélène expédiée en 11 pages d’une analyse que je qualifierai des plus simplistes.
A aucun moment pendant les 313 pages que je viens de me farcir, il n’est abordé la façon dont Offenbach composait, ses contacts avec ses confrères musiciens contemporains, Berlioz, Scribe, Rossini, Wagner, Strauss, Delibes, Hervé, et bien d'autres. On ne sait pratiquement rien sinon une ou deux phrases qui traînent dans le texte, sur la façon dont ceux-ci ont réagi à son style.
Je ne sais pas si, et cela parait probable qu’il le soit, Monsieur Yon est un spécialiste du Second Empire, mais une chose est pour moi absolument certaine : c’est le plus mauvais biographe lu à ce jour !
On se demande d’ailleurs à cette lecture, que je ne sais si j’aurais le courage de mener à son terme, s’il a la moindre connaissance en musique. L’analyse d’un ouvrage musical quel qu’il soit ne se limite pas à des « amusant, charmant » ou autres qualificatifs de ce type.
Que Monsieur Yon aille lire la biographie de Mozart des Massin, celle de Mahler par Henri Louis de Lagrange, enfin toutes les biographies de musiciens parues chez Fayard. Peut-être qu’alors il pourra s’attaquer à ce genre littéraire. Ce n’est pas tout que de connaître l’histoire d’une période majeure d’un pays, d’avoir fait Normale Sup, de se dire spécialiste de l’opéra et de diriger des thèses, pour être un grand biographe.
On rêvait en abordant ce livre de poursuivre le plaisir de l’écoute des CD comme la vision répétée des DVD des spectacles montés par Laurent Pelly à défaut de les voir monter sur la scène de l'Opéra National de Paris, on tombe de haut.
Monsieur Yon a réussi le tour de force de rendre ennuyeux, j’ai envie d’utiliser un mot commençant par C……, la vie d’un des fleurons de l’art théâtral et musical français.
J’espère pour ses étudiants qu’il est moins soporifique. C’est la seule qualité que je lui décerne, grâce à lui je n’ai aucune difficulté pour m’endormir même sans prendre ma tisane le soir. A 35€ ça fait chère la tisane !
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Par pujol le 25 Mai 2021 à 21:15
Je viens de découvrir l'association Chat d'Oc à Paris dans le but d'avoir un chat de 3 à 6 mois.
L’accueil fut plus que mitigé, et l'on me fit bien sentir que j'étais âgé, oui je le suis ce qui ne m'empêche pas d'avoir eu pendant 14 ans un animal ayant passé la soixantaine, de trois mois au départ et qui fit la joie de mon foyer et de ma solitude, hélas décédé par la faute du vétérinaire qui le prit en charge. J'ai mis 6 ans à m'en remettre.
La personne avec qui eut lieu le contact essentiel s'est acharné à faire de moi un irresponsable qui ne saurait prevoir des mesures adhoc en cas de problèmes de santé ou autres à croire que les maladies ou incidents de la vie ne sont réservés qu'aux seuls seniors.
On eut l'arrogance de me dire que, je cite: "j'étais imbus de moi-même".
Drôle de contact.
Quand j'ai souhaité prendre le chat pour quelques instants pour le voir --- sa cage était à 2 bons mètres de hauteur--, l'observer et m'assurer de son bon état de santé sans parler de voir si un contact s'installerait entre nous deux, cela me fut refusé pour des raisons d'hygiène, à croire que je sortais du dernier des bouges.
Pour des raisons d'hygiens on vous fait porter des surchaussures comme ceux utilisés dans le blocs opératoires ou zones blanches. Le problème c'est que
1/ ils sont entreposés en vrac dans un tiroir
2/ visiblement réutilisés or ce change de protection est a usage unique comme les masques chirurgicaux.
Les bornes furent dépassées largement et au delà de ce que je peux tolérer en matière d'échanges qu'il soit commercial ou non, j'ai donc préféré quitter les lieux avant de perdre mon sang froid mis à rude épreuve et je déconseille sans la moindre hésitation ces interlocuteurs à toutes personnes désireuses d'acquérir un petit compagnon félin ou canin.
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Par pujol le 14 Mai 2021 à 15:08
Chaque mois je fais mes courses par internet auprès de Carrefour et me fais livrer à domicile ce qui m'évite de m'exposer au comportement irresponsable de mes concitoyens qui se foutent de la pandémie et des autres comme de leur dernière chemise!
Mais là n'est pas le sujet de cet article.
Dans mes commandes il m'arrive assez régulièrement ayant la flemme de courir chez mon marchand de légumes et là encore pour m'éviter les risques ci-dessus, de commander des légumes. Ca ne va pas chercher bien loin étant célibataire je ne vais pas engrenger des kgs de tomates, poivrons ou autres.
Carrefour fait appel à Mandar un sous traitant si je comprends bien pour cette partie de la commande et certains des produits. Comment Mandar avec le silence et le laisser faire de Carrefour, vous envoie vos légumes dans un carton séparé du reste de la commande et livré en même temps bien entendu. Là vous restez pantois devant le gaspillage:
Commande du mois de Mais: une boite de mini endives:
taille de la boite!:18x14x5 cm
Taille du carton Mandar conteneur: 50x30x18 cm!!!!!!!!!
Le carton est du type de ceux vendus par la poste qui une fois ouverts sont inutilisables car déchirés en de multiples endroits pour les ouvrir. Imaginez la perte de temps, les coûts salariaux pour mettre dans chaque carton la commande personnalisée. Bien entendu ne nous faisons aucune illusions nous clients payons la note qui elle même comprend la marge que se fait Carrefour qui lui aussi paie une partie de cette manutention de Mandar à laquelle s'ajoute la sienne.
On va ensuite jeter aux ordures le carton qui sera récupéré par les éboueurs, traités en déchets éventuellement recyclés pour fabriquer de nouveaux cartons! Là encore en plus de la marge que vous avez payé à Carrefour et Mandar indirectement, une partie de vos impôts vont financer ce surcroit de consommation de cartons inutiles pour payer les éboueurs, ceux qui vont s'occuper du traitement des déchets, enfin les usinages de recyclages des dits cartons. Ce sont non seulement des salaires mais aussi toute une kirielle de couts de productions, d'investissements industriels etc...
Si encore on utilisait le carton à pleinon pourrait être indulgent. Mais non on roule sur l'or et n'hésite pas à faire ce conditionnement pour 4 malheureux poivrons qui se battent en duel dans leur solitude cartonnée!
Voilà comment en France, des industriels, le circuit de distribution des produits à la consommation et bien entendu ceux qui nous gouvernent ont l'arrogance de vous donner écologistes en tête des leçons de non gaspillage et d'écologie. En prime ces individus en donnent aussi aux autres pays de la planète.
Ne nous faisons pas d'illusions, les sociétés nommées ci-dessus ne sont pas les seules à se comporter de cette façon, elles ne détiennent pas le monopole de ce comportement irresponsable.
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Par pujol le 3 Mai 2021 à 10:09
Voici deux livres qui suscitent des réactions strictement opposes:
Publié en 2007 le livre de Karl Wilhelm Weeber, « Fièvre électorale à Pompéi » semble d’actualité à la veille des prochains scrutins français ; l’auteur allemand nous fait parcourir les rues de Pompéi à la veille des élections d’Octobre 79. Comment se déroulait la campagne, quelles étaient les candidats et leurs programmes, y avait-il des partis politiques ? Toutes questions qui de ne jours semblent aller de soi.
Les murs de Pompéi nous donnent des réponses à ces questions, toutes par la négative. 2800 « di pinti » survivant des plus de 3000 découverts au début des fouilles, sont consacrées à ce sujet ; plus de la moitié concernent la dernière élection de Mars 79 sans parler bien entendu des autres relatives à des élections antérieures et qui n’ont pas été effacés par « les colleurs d’affiches » !
De programme on ne trouve rien, pas d’annonces de réunions, ou autres manifestations. Pas questions de primaires. Seule la renommée du candidat sert de slogan pour inciter le lecteur à voter pour lui. Ce petit livre de moins de deux cents pages nous invite à lire ces graffitis peints pour la plupart en rouge sur les murs de la ville, de préférence sur ceux des artères passantes menant au forum. Ce sont les voisins du candidat, des connaissances qui plaident en sa faveur voire vous rappellent que vous devez voter.
« Priscus édile ! Allez, Lutatius, va donc voter pour lui ! » ou bien « Les voisins votent pour Gnaeus Helvius Sabinus ».
C’est drôle, on plonge dans la vie de tous les jours de cette cité ce qui la rend encore plus émouvante. De temps en temps certains tapent du sucre sur le candidat.
L’auteur a consacré un autre petit ouvrage consacré à l’humour dans l’antiquité mais qui n’a pas été traduit. Ce livre est le premier à l’être et mérite le détour.Il n’en est pas de même du second livre signé par Alain Jaubert, journaliste et réalisateur de documentaires dont ceux de l’émission Palettes d’Arte au succès international. « Une nuit à Pompéi » a reçu le prix Goncourt des lycéens !
De quoi s’agit-il ?
De trois cents pages consacrées aux ébats sexuels de l’auteur et de deux nanas dont une actrice britannique au nom réel quand même couvert par un pseudo mais qu’à mon avis il est facile d’identifier, passent une nuit entière à parcourir les ruines de la ville en s’accordant des pauses gymnasistiques décrites dans leur moindre détail.
Le style est d’une platitude, le contenu d’un vide tel qu’on a envie de classer ce livre publié par Gallimard en 2008, dans la catégorie pornographique.
C’est du voyeurisme d’un homme mûr, d’un cynisme, d’un manque de pudeur et de sensibilité qui défie l’imagination. Je ne suis pas prude, mais tout de même, ma vie sexuelle n’intéresse que moi et mes éventuels partenaires. Mais voilà, aujourd’hui quand on est de gauche on se considère dispensé de toutes retenues, de toutes contraintes.
Voici ce que la jeunesse actuelle semble trouver géniale, « cool » pour employer une expression utilisée à tout bout de champ.
Triste époque où plus rien n’est objet de respect.
Ce livre que j’ai lu jusqu’au bout, espérant vainement trouver autre chose que ce déballage d’insatisfaits sexuels, va finir allegro prestissimo à la poubelle. Pompéi et ses trésors et sa tragédie méritait mieux que cela.
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