• Je ne sais pas ce qu'il en est des autres chaînes nationales ou privées, mais je regardais il y a un instant LCI et je fus stupéfait de voir la chaîne, pendant le discours du Président Ukrainien au Congrès US montrant des images des villes Ukrainiennes joyeuses un temps devenues des champs de ruines, stopper la diffusion de la vidéo sous le prétexte incroyable d'une soit disant nécessité de maîtrise des images diffusées!

    Voilà des journalistes français qui nous serinent à longueur de journée le thème de la liberté de la presse et des médias et qui viennent purement et simplement censurer des témoignages incontestables de ce qui se passe dans un pays soumis à une agression dont la seule équivalence et celle de l'invasion de la Pologne en septembre 1939!

    Oui le Président Ukrainien a eu raison de montrer ces images au monde entier, elles sont dures à voir, tragiques, souvent insoutenables mais NOUS DEVONS LES REGARDER TOUS EN FACE et avoir honte d'avoir laisser faire par notre faute une telle agression prévisible depuis des dizaines d'années par un pays dirigé par un monstre sans foi ni lois. 

    Ce sont de mêmes comportements qui ont coûté à la planète 60 millions de morts entre 1939 et 1945 sans parler de ceux sans doute non comptabilisés dans ce chiffre entre 1933 et 1939.

    Le président français nous dit "de ne pas ressasser le passé"; NON MONSIEUR MACRON! C'est parce que votre génération et les suivantes ne veulent pas qu'on leur rafraîchisse la mémoire qu'on laisse des tyrans continuer à sévir. C'est avec de la compromission à la Chamberlain ou Daladier que Hitler a envahi les Sudètes puis toute la Tchécoslovaquie puis nous voyant impassibles, fabriqua le soit disant incident frontalier de Pologne et envahit cette dernière avec le résultat que l'on sait.

    C'est cette même compromission, Américaine, Anglaise et Française qui a permis à la Russie de siéger au tribunal de Nuremberg et de nier jusqu'en 1990 le monstrueux massacre de Katyn qui coûta la vie à l'élite polonaise en 1940 alors que cette même Russie était coupable d'un crime de guerre!

    On ne bâtit pas la Paix avec de la compromission pas plus qu'en ménageant le public en supprimant des images.


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  • A la séance de l'Assemblée Nationale de cet après midi le premier ministre a pour la première fois montré qu'il était autre chose que le béni-oui-oui du chef de l'Etat.

    Pour la première  fois depuis sa prise de fonctions, on a vu et entendu un homme qui n'avait pas l'air de sortir d'un sommeil sous anti-anxiolytiques. :

    Voix forte, assurée, langage ferme et sans effets de manches ni langue de bois. Les applaudissements nourris qui suivirent son discours étaient largement mérités.

    Suivi le député LR également convaincant mais qui à ce niveau pourrait ne pas bafouiller voire se perdre à un moment dans son discours… Donnons lui pour excuses l’émotion car tout ce qui se passe nous ramène à des journées bien sombres de l’histoire de France et de l’Europe.

    Ensuite nous eûmes droit à la prestation socialiste et là on ne fut pas déçu. Outre que la dame demandait des sanctions qui étaient déjà en cours elle fit comme Mme Hidalgo en 2017 lors de la prise de fonctions du Président de la République, débitant  une véritable déclaration de politique partisane hors sujet dans le contexte de la session qui se tenait en présence de l’ambassadeur d’Ukraine.

    Une fois de plus l’opposition de gauche montre son manque total de savoir vivre en société.

    Le sujet à l’ordre du jour n’était pas celui de la politique industrielle et commerciale de la France, mais un sujet bien plus grave, celui de l’assistance à un pays agressé sauvagement par un assassin psychopathe notoire et de la survie de l’Europe. Les délocalisations des entreprises françaises, bonnes ou mauvaises sont des épiphénomènes devant le drame qui se joue depuis une semaine et dont on ignore jusqu’où le cerveau détraqué d’un chef d’Etat peut l’entraîner,.

    Une fois de plus être député ne signifie pas avoir de la classe et du savoir vivre et au train où l’éducation des générations actuelles va, ce sera de mal en pis.


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  • Quand en 2014 faisant suite à ma lecture du livre de Willam Shirer sur la chute de la 3e république , je faisais le commentaire qu’aujourd’hui notre pays ainsi que le reste du monde occidental se trouvait dans une situation qui ressemblait fort à celle des années trente et de leur conséquences tragiques, je ne savais pas si bien dire.

    Comme à l’époque et toujours en raison de l’aveuglement et de la politique de rêve typique caractéristique des socialistes, on a passé les dernières 40 années à diminuer notre force armée nous mettant en position de faiblesse face à d’éventuels psychopathes du genre d’Hitler dont monsieur Poutine est un fidèle suiveur, homophobe, etc...La droite n'est pas restée en reste d'ailleurs et a emboîté le pas mettant le pays en état de dépendance économique sur de nombreux secteurs  vis à vis de pays tiers. On a vu le résultat au début de la pandémie actuelle. L’individu ancien du KGB, ne rêve que d’une chose rétablir l’URSS dans sa configuration d’avant la chute du mur de Berlin. Chacune de ses interventions armées et annexions vont dans ce sens.

    Il faut avoir été aveugles comme tous les chefs de gouvernements occidentaux et tout particulièrement français pour s’être ainsi mis la tête dans le sable tels des autruches et considérer que les dirigeants successifs de cet Etat étaient personnes dignes de confiance. Que ce soit les Présidents Américains successifs ou les grands bavards de la politique de notre pays, il est effarant de constater une pareille crédulité jusqu’au dernier déplacement de l’actuel président de la république.

    L’actuel intervention rappelle de façon sinistre celle des sudètes de 1938. Quand on relit ce passage écrit par Lucien Romier journaliste à l’époque que cela n’empêcha pas d’aller collaborer au régime de Vichy, on trouve de parfaites similitudes avec les jours que nous sommes entrain de vivre :

    «L'Angleterre et la France sont associées dans la commune affirmation que si des changements doivent se produire en Europe, il ne faut pas les laisser au gré variable et aux brutalités aveugles de la force….La France est liée au peuple tchécoslovaque par un engagement d'honneur de ne pas le laisser exposé à une attaque quand lui-même se prête à la conciliation

    Nous verrons jusqu’où ira l’honneur de la France aujourd’hui, période où l’éthique mondiale a été mise au placard du dernier des citoyens aux dirigeants de la planète.

    L’Europe a eu soin d’oublier les massacres de Katyn, son abandon de la Pologne aux mains des Soviétiques et de leur dirigeant Staline. On a soigneusement fermé les yeux au procès de Nuremberg sur la responsabilité prouvée  dès 1943 de leur participation active au massacre.

    Et comme il fallait une cerise sur le gâteau la droite française a glorifié allègrement le dictateur en lui décernant la  grand-croix de la Légion d'Honneur obtenue de Jacques Chirac en 2006. Soyez un assassin vous avez toutes les chances d’être promus !

    Triste constat où de malheureux civils paient de leur vie la folle ambition de dirigeants bons pour l’asile d’aliénés et la camisole de force, sinon un procès de Nuremberg n°2 et la corde.

     


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  • Voici de quoi remplir quelques heures de détente. La série des Gabriel Joly est une suite de trois romans policiers dont l’action se déroule dans le Paris des débuts de la Révolution pendant les quelques jours précédent la prise de la Bastille et peu après la nuit du 4 Août 1789.

    L’auteur Henri Loevenbruck est une sorte de touche à tout qui outre l’écriture allant du roman fantastique au livre orienté, est aussi chanteur et compositeur.

    Dans l’ordre de leur parution, Le loup des Cordeliers, Le Mystère de la main rouge et cette année L’assassin de la rue Voltaire, nous suivons les aventures du journaliste-imprimeur Gabriel Joly et de ses amis Danton, Théroigne de Méricourt et du pirate Recif ainsi que Camille Desmoulins enquêtant sur des meurtres commis pendant les événements qui secouent la capitale et avant coureur des excès sanguinaires des années suivantes.

    Loevenbruck a sans aucun doute un talent de conteur et sait nous tenir en haleine tout au long de chacun des trois romans. De là comme certains critiques à le comparer à Alexandre Dumas, il ne faut pas exagérer. Ce qui fait l’originalité de Dumas dans ses romans c’est cette capacité à faire du lecteur le complice de l’auteur. Dumas fait du lecteur son confident, son compagnon de route. Le style « Dumas » est inimitable, heureusement ! C’est ce qui en fait tout le charme.

    Loevenbruck se rapproche plutôt de la façon de raconter une histoire comme le fit Jean-François Parot dans sa série des Nicolas Le FLoch. Mais là encore il lui manque ce style linguistique que seule les générations adultes d’avant 1968 pouvaient avoir grâce à un enseignement littéraire autrement plus riche que celui qui suivit les événements de Mai et dont aujourd’hui on paie la facture avec une jeunesse incapable de s’exprimer dans un français de qualité sinon en raccourcis SMS et franglais à outrance. Monsieur Loevenbruck né en 1972 est une des victimes de la dégringolade de la culture de ce pays et on ne peut pas lui en vouloir. On ne trouve pas dans son récit le style du parler du XVIIIe siècle finissant comme savait si bien le faire Parot dans ses romans.

    Mais cela n’ôte en rien l’intérêt de ces trois ouvrages et tout particulièrement celui du dernier publié, construit comme une véritable tragédie classique respectant presque totalement la règle des trois unités :

    Unité de temps sur quasiment 24 heures pour les trois quarts de l’intrigue,

    Unité de lieu : celle-ci se déroulant en majeure partie dans la nouvelle salle de la Comédie Française qui deviendra l’Odéon,

    Unité d’action : comment Gabriel réussira-t-il à démasquer l’assassin des comédiens et employés du théâtre ?

    L’auteur nous fait parcourir tous les recoins du théâtre, plusieurs plans permettent au lecteur de se retrouver dans ce dédale de couloirs et pièces, sur le plan historique les livres sont fort bien documentés et la plupart des protagonistes majeurs des trois livres sont des personnages réels. L’auteur prend d’ailleurs le soin de signaler ceux des personnages clés qui sont issus de son imagination.

    En conclusion une lecture très agréable et distrayante qui prend en quelque sorte la relève de celle des Nicolas Le Floch de Jean-François Parot venue à son terme du fait de la disparition de son auteur en 2018. Peut-être que ce dernier à suggéré à à Henri Loevenbruck l’idée de reprendre le flambeau par delà la tombe…A suivre !


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    "Vous contribuez aujourd’hui au débat grâce aux commentaires que vous déposez sur le site du Figaro et nous vous en remercions. Nous avons choisi de réserver ce privilège uniquement à nos abonnés, le changement sera effectif d’ici quelques jours."

    Bravo pour des journalistes si chatouilleux sur la liberté d'expression. Maintenant il faut que nous lecteurs payons pour avoir le droit de donner notre avis, critiquer souvent les âneries qui sont débités par les journalistes toute presses confondues, qui se croient des experts et souvent n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise ou comme on dit mis les mains dans le cambouis.

    Ne comptez pas sur moi pour payer même 1 centime pour pouvoir m'exprimer à propos de vos articles. Je ne savais pas qu'exprimer une opinion était un "privilège"!

    A l'évidence vous avez enterré la devise du FIGARO: "Sans la LIBERTE de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur"( 27 avril 1784) ; 5 ans plus tard faut-il vous rafraîchir la mémoire, une certaine révolution française abolissait les privilèges!

    Vous avez décidément la mémoire soit déficiente, soit courte, soit fitrante! Choisissez; pour ce qui me concerne le choix est désormais fait.

    CR


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