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Par pujol le 4 Mars 2016 à 18:10
Ce joyau de la comédie musicale américaine fut porté à la scène en 1978 où il tint l'affiche pendant 1604 représentations. NBC a eu l'idée en 1982 de remonter la revue pour la télévision avec la distribution de la création.
Les amoureux de Fats Waller se régaleront avec cette vidéo que je viens de découvrir sur youtube par le plus pur des hasards. Pas besoin de comprendre l'anglais, il suffit juste de se laisser porter par le rythme de la musique et le talent des interprètes!
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Par pujol le 3 Mars 2016 à 10:56
J'ai commenté ici le second tome de ce journal qui couvre l'après seconde guerre mondiale jusqu'en 1946. J'ai reçu plus tard des USA le premier tome couvrant la période 1934-1941 dont je viens de terminer la lecture.
Comme tous les autres ouvrages de ce grand journaliste, celui ci brille par sa qualité par la profondeur de perception des événements notés au jour le jour bien des fois présentant des risques sérieux pour l'auteur s'il était découvert. Le journal fut publié par Shirer peu de temps après son retour aux USA en 1941.
Il quitta Berlin en décembre 1940 se sentant de plus en plus bridé voire menacé dans son rôle de correspondant pour CBS, par la censure militaire et politique Nazi. Goebbels l'avait dans son collimateur et il n'en aurait fallu pas beaucoup pour qu'au minimum il soit expulsé voire mis en prison. Seul le double jeu Nazi avec les USA, a évité cette dernière option. D'ailleurs dans l'une des dernières entrées du journal Shirer, au cours d'une de ses soirées d'adieux, découvre qu'un des allemands présents pour qui il avait une certaine estime, était en fait un espion à la solde du régime chargé de le surveiller et ce dernier le lui prouva en sortant sa carte de visite!
Le livre eut un grand succès contre toutes les attentes de son auteur. Le lecteur peut-être plus ici qu'au second volume est emporté dans la tourmente du régime en temps réel.
Shirer écrit d'un style direct, on le voit littéralement écrire dans la journée ou aux premières heures de l'aube, rentrant épuisé de son travail et d'avoir tout particulièrement à partir de septembre 1939, dû circuler dans le blackout, se heurtant aux obstacles sur son passage dans la rue ou la cour de la radio allemande d'où il faisait son émission quotidienne.
On ressent directement ses émotions, ses révoltes devant les mensonges plus grossiers les uns que les autres du régime et l'aberrant comportement de la population qui gobe tout comme argent comptant.
Sa participation exceptionnelle à l'avancée Allemande vers la France, son entrée dans "son Paris qu'il aime tant" vidé de sa population derrière les troupes marchant au pas de l'oie sur les champs Elysées, nous tirent les larmes aux yeux. Il n'arrive pas encore à comprendre comment pareille tragédie mais aussi comment pareille lâcheté a pu permettre un tel événement.
Dans l'une des dernières entrées du journal, le 3 décembre 1940 (il quitte Berlin le 5), il se livre à une analyse de tout son vécu pendant les 6 années écoulées et ses 15 années passées en Europe. Analyse d'une clairvoyance, d'une justesse que bien des chefs d'Etats tant européens qu'Américains n'ont pas eu et qui furent ainsi complices indirects d'une des monstruosités sans précédent dans l'histoire de la planète.
Livre indispensable à qui veut comprendre cette période à compléter bien entendu par la lecture de tous les autres ouvrages du même auteur et souvent qui plus est d'une actualité brûlante.
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Par pujol le 1 Mars 2016 à 20:17
Mon vieil ami Patrice Ollivier de Lignac est décédé lundi matin des suites d'un triple cancer.
Patrice et moi ce sont des événements partagés depuis la rentrée des classes de 1957 au lycée Janson de Sailly à Paris.
(Ci-contre et ci-dessous respectivement les lycéens moi et Patrice)
Jusqu'en 1959 nous n'étions pas dans les mêmes classes. et pourtant nous nous connaissions mais je suis incapable de me souvenir comment se fit la rencontre. Patrice avait une mémoire prodigieuse et j'aurais dû lui demander de me rafraîchir la mienne pendant qu'il en était encore temps.
Nous habitions non loin l'un de l'autre dans le 16e à Paris près de la Muette. Le père de Patrice était Albert Ollivier. En juillet 1958, il etait nommé sous-directeur auprès de directeur général de la RTF, puis directeur des informations parlées et télévisées en décembre de la même année. En octobre 1959, il devient le directeur des programmes télévisés de la RTF. Ce fut l'époque des plus belles réalisations télévisées dont deux moment forts le Cyrano de Claude Barma avec Daniel Sorano qu'aucun acteur actuel n'a su égaler dans le rôle titre et Les Perses d'Eschyle dans la production de Jean Prat servis par la partition géniale de Jean Prodromidès. Albert nous emmena assister aux Buttes Chaumont au tournage de la fameuse scène de l'Hôtel de Bourgogne qui sauf erreur fut tournée en couleur, Albert ayant déjà dans ses cartons les projets de la chaîne couleur qui ne vit le jour qu'après son décès en juillet 1964. Deux des actes la pièce étaient transmis en direct entre autres celui chez Raguenaud et bien entendu le dernier acte où Sorano est bouleversant de vérité sans effets de manche, à la diction parfaite. C'étaient pour l'époque en termes de prouesse technologique un véritable exploit que de faire évoluer au milieu de dizaine de figurants dans la patisserie, les énormes caméras de l'époque pesant plusieurs dizaines de kg, encombrées de cables et d'un personnel technique nombreux. Il y eut d'ailleurs un incident qui déchaînât la colère d'Albert quand on vit tout au début de l'acte un micro suspendu à sa perche en haut du cadre de l'image! Albert Ollivier furieux se précipitât vers le téléphone et contacta la régie lui passant un véritable savon! Peut-être agit-il trop violemment mais c'est là la preuve de son exigence en termes de qualité des programmes et du respect qu'il avait du public de la télévision de l'époque. Peu de directeurs actuels peuvent s’enorgueillir d'une pareille éthique et conscience professionnelles tant en France qu'à l'étranger.
Souvent j'allais travailler chez Patrice qui était bien meilleur que moi en Mathématiques et m'aidait à résoudre mes problèmes.
En chimie j'étais archi nul et Patrice n'arrivait pas à me faire avancer dans cette matière qui en fait me faisait prodigieusement suer! Cela fut une des causes de mon échec au Bac en terminale et dès lors nous ne fûmes plus dans la même promotion. Mais déjà le lien solide était tissé et devait le rester tout au long de notre vie.
Il m'arrivait aussi d'être invité à des dîners de réveillons et également d'aller passer le week end dans la propriété près d'Epernon des parents de Patrice, un joli petit château directoire construit en 1792.
On y retrouvait souvent Roger Stéphane qui nous emmenait à Ymeray Pat et moi dans sa Fiat 500 encombrée de son horrible clébard qui occupait avec moi l'arrière du véhicule! Bien souvent j'ai manqué d'être malade en humant les parfums poivrés du cabot! C'est Stéphane qui libéra avec Gérard Philippe l'Hôtel de ville de Paris en 1944. J'admirais ces hommes qui résistèrent avec courage à l'occupant Nazi. Ils étaient modestes et parlaient peu de leurs exploits dont ils pouvaient être fiers. Ce fut aussi la rencontre avec Christian Fouchet ministre de l'éducation nationale du temps du Général de Gaulle. Homme plein d'humour caché derrière un visage d'un immense sérieux. Je pourrai rallonger la liste de ces rencontres extraordinaires qui ont jalonné cette période.
Gilberte Ollivier, la mère de Patrice était le prototype même de la femme de tête. Elle veillait au grain sur le plan familial, mais était aussi intéressée par le métier de son époux et enfin avait la main verte. Ymeray à cette époque était un festival en technicolor de fleurs tout au long de son étendue de près un hectare. Les massifs de fleurs foisonnaient et dès le matin on voyait Gilberte et le jardinier s'affairer devant les différents massifs. Patrice et moi étions préposés à la tonte du gazon que se faisait avec une tondeuse à moteur maniée comme un scooter à quatre roues. On passait notre temps à rivaliser à qui serait de la tonte qui prenait de nombreuses heures.
L'appartement des parents de Patrice était en quelque sorte mon refuge, moi fuyant les disputes incessantes et violentes de mes parents. De cela aussi je leur suis reconnaissant à tous les trois.
Après la mort d'Albert, Gilberte entra à la télévision et s'occupa des festivals de télévision internationaux et nationaux brillamment attestant encore de ses qualités de maitresse femme dynamique et réagissant avec force et détermination face à sa détresse tout en veillant à ce que Patrice fit un sans faute au plan scolaire et universitaire.
Patrice se maria en Juin 1968 et je ne pus être de la fête. Les stupides et irresponsables événements de Mai 1968 dont nous payons encore aujourd'hui les cotés plus que néfastes, ont entrainé à Nice par 10 voix de majorité d'étudiants corses, le report des examens. Il fallut la détermination des étudiants de 4é année pour que nos examens aient lieu en Juin. Leur report auraient eu des conséquences graves pour nombre d'entre eux en sursis militaire expirant à cette date. Une fois de plus la gauche montrait son mépris total des réalités et son irresponsabilité pathologique.
Pendant de nombreuses années nous ne nous sommes guère vus chacun pris dans la tourmente de sa vie professionnelle, Patrice chez Air Liquide, moi dans différents établissements financiers.
Cela n'empêchât pas que lors d’événements importants de notre vie le contact repris, c'est dans les moments graves de l'existence qu'une vraie amitié se construit. Savoir être présent auprès du copain quand ça va mal!
J'ai évidemment connu mais pas suffisamment des membres directs de la famille de Patrice du coté de ses oncles et tantes et son futur cousin par alliance neveu de Xavier de Lignac, dit le petit Xavier.
Mes parents retirés dans le midi de la France en 1961-1962, ce sont ceux de Patrice qui devinrent leurs correspondants et tandis que Patrice poursuivait sa Prépa et ses concours, moi hélas pensionnaire à Janson (erreur familiale monumentale!) je me dégouttais progressivement du bachotage de prépa et finis en Mai par quitter le lycée avant la fin des cours pour passer trois mois en Allemagne près de Tübingen pour en principe apprendre l'Allemand comme troisième langue! L'ennuie c'est que mes hôtes sinistrés de Dresde, parlaient couramment l'Anglais et que mes progrès dans la langue de Goethe furent plus que ridicules. Rentré en France après avoir sillonné à vélo toute la région jusqu'au lac de Constance, je choisissais pour la rentrée l'université de Grenoble et le cursus de Sciences Economiques désormais en 4 ans et dont le programme de maths était celui que j'avais suivi en prépa.
(Sur la plage de Cagnes/mer Patrice à droite, moi à gauche, été 1962 ou 1963)
En été 62 Patrice vint passer quelques semaines dans le midi et nous faisions rire mon père aux larmes en montant des interviews bidons de François Mauriac commentant sa vie sexuelle! Patrice était un Mauriac plus vrai que nature tant par la voix que par le style et moi je jouais le rôle d'un des journalistes de "Lecture pour tous". Souvenirs impérissables que nous évoquions encore récemment avec mon vieil ami il y a un mois.
On faisait aussi une interview bidon d'une comtesse Russe (c'était moi) amoureuse du Général de Gaulle. Patrice faisait le rôle de Léon Zitrone et du Général et moi la comtesse! Quelle partie de rigolade! Tout y était la simulation des situations de retransmission en duplex entre Paris et St Petersbourg avec les interruptions dues à la censure soviétique ou simplement technologiques, les appels entre les studios de la rue Cognacq Jay et le Kremlin qui servait de relais hertzien, la comtesse en résidence surveillée chez Khrouchtchev lui servant de gardien intraitable tapant du poing sur la table contre les déclarations anti bolchevico soviétiques de la dame, interview des passants dans la rue, pannes de caméras et pour cause, etc...
Patrice revint plusieurs fois à Vence, il y eut des hauts et des bas quand certaines rivalités face au sexe faible se présentèrent, mais là encore le respect réciproque nous faisait nous raccommoder.
En 1964 le père de Patrice décédait en Juillet du même cancer qui vient d'avoir raison de la vie de mon pauvre ami. Maudite cigarette. Père et fils étaient des "chain smoker" de longue date.
Je dois énormément à Albert Ollivier qui m'a par sa culture ouvert à des tas de sujets, j'ai pu rencontrer chez les parents de Patrice des êtres exceptionnels , je ne le dirai jamais assez, dont son futur père adoptif Xavier de Lignac dit Jean Chauvaux un des proches de De Gaulle. Xavier fidèle ami d'Albert tint la parole donnée à ce dernier sur son lit de mort, de prendre sa femme et son fils sous sa protection en épousant la mère de Patrice. Xavier était aussi un homme de grande culture, au regard malicieux.
Je retrouvais chez Patrice ces caractéristiques et ce coté fripouille au bon sens du terme. Il aimait par exemple m’entraîner dans des discussions métaphysiques sans fin jusqu'à des heures avancées de la nuit qui sincèrement me tapaient sur le système mais quand on l'observait on voyait une étincelle dans son regard qui voulait dire :" tu vois je t'ai embarqué dans cette discussion que je trouve moi-même inepte, mais je voulais voir comment tu réagirais et ça n'a pas loupé tu as fini par exploser encore une foi! HAHAHA!".
J'ai passé plusieurs jours ces derniers mois chez Patrice dans le petit château directoire que ces parents avaient acquis près de Chartres. Essayant tant bien que mal de redonner du courage à ce cher ami quand bien même je savais qu'aucune chance de rémission n'existait. Moments difficiles, où il faut jouer la comédie et où souvent l'entourage ne vous aide pas comme il le devrait.
Je vis la dernière fois Patrice vivant il y a 10 jours, dans une maison de retraite médicalisée dont il ne souhaitait qu'une chose, en partir pour expirer dans son chez lui. Hélas le sort ne l'a pas voulu ainsi.
Grippé je ne vais pas pouvoir assister à ses obsèques après demain mais mes pensées ne cessent d'être auprès de lui pour encore de nombreuses années jusqu'à ce que mon tour vienne de le rejoindre.
Adieu l'ami..., le vrai, le seul...
2 commentaires -
Par pujol le 23 Février 2016 à 18:51
L’HISTOIRE DU RESTAURANT
C’est vrai que depuis que vous êtes entrés, le décor vous fait de l’œil. Il joue de son charme et vous transporte un siècle en arrière comme par magie ; votre univers est celui de la « Belle Epoque » avec ses douces lumières et ses céramiques de rêve. Laissez-vous raconter l’histoire de la Fermette Marbeuf, un restaurant 1900 !
En 1889, un jeune architecte de talent, Hurtre et le peintre Wielhorski se voient confier l’aménagement de la salle à manger de l’Hôtel Langham, rue Boccador, et réalisent avec bonheur ce que vous pouvez admirer aujourd’hui.
Tombée dans le sommeil de l’oubli, l’année 1978 constitue le retour à la vie de cette princesse endormie ; des ouvriers attaquent les murs d’une réserve d’un restaurant anonyme** et une brèche ouverte laisse apparaître un authentique décor de l’Art Nouveau ayant subi les outrages du temps.
Il faudra attendre 1983 pour que la salle soit inscrite à l’inventaire des monuments historiques. En septembre 1982, un homme demande à voir la salle « 1900 » ; il la contemple en prenant son temps pour enfin déclarer : « c’est la même ».
A Maisons-Laffitte sommeille au fond d’un parc, un jardin d’hiver au décor similaire qui fait l’objet d’une vente aux enchères. Comment résister au plaisir de réunir ces deux « sœurs ». Le 20 novembre 1982, la vente est conclue ! Débutent alors de longs travaux méticuleux où les cinq mille carreaux seront démontés un par un, grâce au plan de « calpinages ». Il faudra des semaines pour décoller les vitraux de la verrière conçue en 1898 par Hubert et Martineau.
(Source: Site de la Fermette Marbeuf )
Pour la petite histoire, il y a quelques années pour remercier deux de mes intervenants américains de la banque, je décidais de les emmener diner dans ce magnifique cadre. Je vins les chercher à leur hôtel rue de la paix; l'intervenant senior arriva tout d'abord bientôt suivi par son assistant en "short"! Je crus avoir une attaque et me trouvais dans l'obligation de demander à ce monsieur d'aller se changer et de mettre un costume cravate pour la circonstance...J'avais pourtant prévenu que je ne les emmenai pas dans un McDo!
Inutile de dire que si vous souhaitez aller dans ce restaurant, il convient de réserver longtemps à l'avance et de préciser que vous souhaitez diner dans la salle belle époque.
** Si mes souvenirs sont bons le restaurant anonyme dont il est question était un Wimpy ou autre équivalent de type McDo...
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Par pujol le 23 Février 2016 à 10:15
Cet ouvrage de souvenirs du grand ambassadeur français, père de Jean François Poncet également diplomate, et oncle de Michel François Poncet ancien Président de Paribas, a été réédité chez Perrin en ce début d'année.
Pour ceux que cette période majeure de l'histoire européenne et mondiale intéresse, il constitue avec l'ensemble des ouvrages consacrés par William Shirer que j'ai commenté ici, une lecture passionnante et un angle de prise de vues au sens cinématographique du terme quasiment indispensable.
Comme les journaux de Berlin de Shirer, ou son second tome de mémoires " Les années cauchemars", Poncet nous offre une prise de vues en temps réel de ce qu'a été la montée du Nazisme et de ses principaux protagonistes au travers des relations du gouvernement français avec l'Allemagne.
Il bénéficie qui plus est d'un style d'écriture d'une qualité exceptionnelle que pratiquement aucun historien actuel ne saurait atteindre à de très rares exceptions près tel par exemple les ouvrages de Jean-Christian Petitfils.
L'auteur non seulement nous retrace les événements majeurs auxquels il se voit confronté et dont il rend compte à son gouvernement totalement aveugle et irresponsable, doublé en cela par une Angleterre vivant sur des illusions allant jusqu'à la trahison de son principal allié (affaire du pacte naval anglo-allemand) , mais il nous trace des portraits saisissants de certains des protagonistes.
De ce point de vue la seule lecture des 7 pages (389-396) que François Poncet consacre à Goering, méritent à elles seules le détour. C'est un portrait hallucinant de ce personnage complexe et monstrueux tant physiquement que par son cynisme. Il se termine par la peinture de cet homme dans son grenier, montrant à notre diplomate le fonctionnement de son train électrique!
Poncet parle: "...Un jour il me l'a montré et l'a fait fonctionner devant moi. Mais tout à coup, oubliant, peut-être , ma présence, l'un de ses neveux s'est écrié:
"Oncle Hermann! faites donc sortir le train français!"
Le train en question sort du hangar. Alors sur un des fils qui dominent le paysage, le neveu fait à son tour, glisser un avion minuscule et, de cet avion, tombent des bombes garnies d'amorces, avec lesquelles le jeune garçon s'efforce d'atteindre le train français...Chez les Nazis, il n'y a pas de jeux innocents!..."
(Fin de citation)...
Epuisé et n'en pouvant plus de voir ce qui se passe François Poncet quittera Berlin pour Rome en 1938.
Un livre à lire absolument.
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