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Par pujol le 16 Février 2019 à 17:46
C’est possible dans un superbe théâtre à l’italienne , El Ateneo Grand Splendid, de Buenos Aires, construit en 1919. Cet ancien théâtre à vu passer les plus grands noms du tango avant d’être converti en cinéma. C’est dans ce lieu qu’a été projeté le premier film parlant de Buenos Aires. La salle pouvant accueillir jusqu’à 1050 spectateurs.
Les livres ont aujourd’hui pris la place depuis 2000. Le théâtre était voué à la démolition c’est l’architecte Fabrizio Manzone qui s’est emparé du lieu, en décidant de le garder intact le plus possible. On retrouve toujours des éléments du théâtre comme le rideau de scène en velours pourpre, des tapis, des moulures et des fauteuils dans les loges où l’on peut s’arrêter un moment pour lire.
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Par pujol le 14 Février 2019 à 20:55
Décidément le Festival de Baden Baden réserve bien des surprises et la Chaine youtube de EuroArts a le mérite de mettre en ligne ces productions qu'elle sponsise.
C'est le cas pour cet extraordinaire Elisir d'Amore de Donizetti totalement sorti de son contexte habituel par le ténor Rolando Villazon qui non seulement interprête le rôle principal de Nemorino mais également en a assuré la mise en scène en transposant l'action dans un studio de cinéma tournant un western!
On plonge dans un délire total, une foule de trouvailles plus drôles les unes que les autres avec des chanteurs qui s'amusent autant que les spectateurs. Le rôle d'Adina est tenu par la délicieuse, jolie et excellente soprano et comédienne,Miah Persson (on l'avait vu entre autres dans le Cosi du Festival de Glyndebourne il y a quelques années), enfin le rôle de Dulcamara le charlatan propriétaire de l'elixir est tenu par l'excellent Ildebrando D’Arcangelo.
Un véritable plaisir aussi bien visuel que lyrique à regarder dans sa totalité.
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Par pujol le 12 Février 2019 à 23:04
En 2009 le Festival de Baden Baden donnait la magnifique production de Herbert Wernicke du Chevalier à la Rose de Richard Strauss avec dans les deux rôles principaux Renée Fleming et Sophie Koch.
Cette production créée au Festival de Salzbourg dans les années 90, fut importée à Paris en 1997 et reprise en 2016 toujours à Bastille.
Wernicke a disparu hélas en 2002 à l'âge de 56 ans.
On peut voir sur YouTube cette mise en scène très originale et dont j'ai dû parler après l'avoir revue il y a 3 ans.
Le seul reproche que l'on peut ici est le choix de René Fleming pour le rôle de la Maréchale, Princesse de Wurtemberg. Elle ne peut rivaliser ni avec Elisabeth Schwarzkopf , ni Christa Ludwig qui fut une grande interpr^te du rôle du temps de Liebermann en 1977 à Garnier et encore mois celle que personnellement je trouve la plus fantastique et émouvante Maréchale des 50 dernières années, Kiri Te Kanawa.
Fleming manque de cette noblesse, cet art du maintien et d'une sorte de pudeur que doit faire paraître le rôle tout particulièrement au premier acte perpétuels contrastes entre la comédie dramatique et le drame qu vit cette femme qui prend conscience qu'elle ne peut plus poursuivre sa liaison avec Octavian et qui dans une certaine mesure arrive à l'heure du bilan et des tristes réalités. Il faut être imprégné de la culture européenne et de nos restes de culture d'ancien régime pour comprendre et faire passer au spectateur ces divers sentiments, mais aussi attitudes et le metteur en scène qui a pris la suite de Wernicke pour cette production à Baden Baden n'a plus tout à fait les connaissances nécessaires dans ce domaine sinon il n'aurait pas fait quelques erreurs dont deux inacceptables, faire manger des spaghettis en scène au ténor italien ce qui n'est nullement prévu dans le livret et n'apporte que de la vulgarité gratuite à la scène, et un peu plus tard la comtesse défait sa coiffure, ôte son postiche, là encore jamais une femme de la noblesse ne se prêterait à ce genre d'acte devant un tiers sauf sa camériste bien entendu.
Dans son maintien Fleming manque de noblesse également, pour s'en convaincre il suffit de regarder la scène finale du premier acte et de la comparer à la même scène dans la production du Covent Garden avec Te Kanawa, bouleversante dans les dernières mesures où pensive, le cameraman a réussi à capter les deux larmes coulant sur ses joues tandis que le rideau se ferme.
La grande réussite de la production de Wernicke est bien entendu les décors qu'il a conçu, jeux de grands miroirs dont le verso est constitué par les images du décor des pièces du château et de le taverne finale ainsi que de l'allée forestière du final du troisième acte. Cela crée une sorte de kaléidoscope visuel permettant en plus des effets lors des changements de décors.
C'est Christian Thielemann qui dirige cette soirée à regarder avant bien entendu que des grincheux du copyright la fasse retirer du net.
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Par pujol le 12 Février 2019 à 14:26
Je n'ai pas lu cet article du Figaro signé Alain Duault car je ne suis pas abonné, mais ce genre d'idée ne surprend pas avec l’aréopage d'irresponsables à la tête de notre pays.
Ce n'est pas surprenant quand on sait que depuis Mitterrand aucun des chefs d'Etat en poste n'a mis les pieds à Garnier (source: un des choristes de l'Opéra de Paris lors d'une conversation que nous avons eu il y a quelques années).
Comme pour l'immobilier et les plus values sur résidence principale, Macron continue dans le nivellement par le bas si cher aux socialistes ou ceux qui font semblant d'être un peu plus à droite dans son camp ou à gauche dans les autres.
L'art pour ces messieurs doit se limiter aux victoires de la musique, aux chanteurs de rap, aux one man show dont les thèmes de prédilections se situent en général en dessous de la ceinture, aux pièces de certaines stars de la télévision qui se prennent pour Feydeau ou Molière.
On oublie que Garnier fait la une des touristes comme un des plus beaux édifices du monde en matière de salle de spectacle.
Par contre on laisse des directeurs généraux depuis Mortier, faire appel à des metteurs en scène dont le seul talent est la destruction du patrimoine lyrique mondial au travers de mises en scène plus stupides les unes que les autres et l'on s'étonne après que celles ci payées à ce genre de parasites augmentées de stars du lyriques aux cachets himalayens et qui exploitent le filon , coulent financièrement ce genre de soirées.
Je regardais ces derniers temps les créations faites à l'occasion du Festival Verdi du Théâtre Regio de Parme lors du bicentenaire de sa mort, et constatait la qualité tant des mises en scènes plus ou moins modernisées mais restant en cohérence totale avec le livret et son sens sans pour autant tomber dans le carton pâte, chantés par des artistes de talent qui ne sont pas des noms à la Kauffman ou pire Alagna aux salaires déments. Je constatais que ce théâtre a monté TOUS les opéras du compositeur alors qu'en France on se contente de nous faire la rengaine habituelle: Trouvère, Macbeth, Falstaff, Otello, Traviata! Il est vrai que Lissner, l'actuel directeur de la grande boutique, a une connaissance assez limité des oeuvres si l'on en juge de sa performance à sa prise de fonction, sur l'antenne de BFM Business
Non Monsieur Macron , l'opéra n'est pas un spectacle de riches, je rappelle qu'il y a un tarif jeune. Si les jeunes ne sont pas curieux de découvrir le lyrique et la musique classique (et dieu sait qu'il y en a qui aime cela heureusement) , qu'ils s'en prennent à eux mêmes et ne dégoûtent pas les autres. Si ce genre ne vous plait pas n'en dégoûtez pas les autres. vos goûts ne sauraient être la règle à suivre le doigt sur la couture du pantalon. Nous ne sommes pas à Moscou ou en Corée du Nord, du moins pour le moment.
Il parait toujours selon le Figaro que vous envisager de remettre sur le tapis la Taxe sur le Carbone, et bien nous voilà partis pour un an au moins de GJ et qui sait quels troubles de première grandeur en prime. On vous aura prévenu. Il est grand temps que vous réfléchissiez sérieusement à votre politique économique tous azimuts car vous prenez pour le moment une voie qui mène tout droit à l'émeute et peut-être à l'émeute sanglante car il semble que vous n'ayez toujours pas perçu la colère de la population française devant vos décisions totalement irréfléchies .
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Par pujol le 6 Février 2019 à 11:39
Quand le spectacle va commencer au Met voici ce qui se passe. L'art consommé du spectacle!
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