• J'ai fait état ici il y a quelques jours de mes démêlés avec la société ENGIE mon fournisseur de gaz.

    Après une attente d'environ quinze jours, son service consommateurs m'appelle; bien entendu on commence par se confondre en excuses dont on ne pense pas un raitre mot il va sans dire, puis après plus d'une demi heure de recherches conjointes et m'avoir demandé de relever moi-même mes compteurs de gaz et d'électricité, je ne suis pas payé pour ça doit-on le rappeler,  on m'annonce qu'en effet la présentation des factures rectificatives qui s'étalent sur la période de Mars à Novembre 2015, sont peu claires , quel euphémisme, et qu'enfin on va vérifier par le menu les comptes.

    Je suis rappelé 24h plus tard et l'on m'explique que par suite d'erreurs de la société pendant la période, in fine je suis redevable sous déduction des paiements déjà effectués, de la somme de quelques 1150 euros, excusez du peu, et que "pour m'être agréable", on m'accorde un geste commercial de 150 euros en déduction de ce que je dois; par ailleurs on est d'accord pour que j'étale ce paiement sur 6 mois indépendamment des factures que je recevrai.

    Ainsi pendant près d'un an une entreprise ne s'est pas aperçue qu'elle facturait de manière fantaisiste un de ses clients. Je suppose et j'espère ne pas avoir l'honneur d'être le seul client dans une pareille situation.

    D'accord sur la somme et le modalités de paiement, je m'attends en toute logique à recevoir un seul et unique document faisant état d'un coté des sommes dues rectifiées, de l'autre des factures émises annulées et en crédit de mon compte les paiements déjà effectués pendant la période. Il parait que dans ce pays on fonctionne en termes comptables en "partie double".

    EH BIEN NON!

    Je reçois ce jour une facture d'un montant que je ne reconnais pas avec un crédit en ma faveur? Pourquoi, Comment, mystère sinon qu'appelant  "le conseiller", terme très chic pour donner une soit disant autorité à l'intéressé, c'est comme les secrétaires qui aujourd'hui s'affublent du qualificatif "d'Assistante de direction", m'explique que je vais recevoir de sa part trois documents dont le dernier sera le montant à payer!

    En un mot je vais recevoir la bagatelle de 6 feuilles de papier bicolores recto verso là où une seule suffirait, accompagnées de 3 enveloppes et de documents publicitaires que s'ils n'étaient pas de structure si mauvaise pourraient servir à un autre usage!

    Voilà comment est gérée une entreprise et elle n'est pas la seule aujourd'hui dans ce pays d'imbéciles irresponsables, qui allègrement jette par les fenêtres l'argent du contribuable en contribuant à la pollution du pays, avec les impacts sur la consommation d'énergie car fabriquer du papier en consomme, idem pour tous les ingrédients qui concourent à l'imprimer.

    Voilà comment est gérée une entreprise par un staff dont certain en haut de l’échelle ferait mieux de prendre leur retraite et de laisser leur place à plus compétent et plus soucieux des intérêts non seulement de leur entreprise mais aussi du pays. Mais il est vrai qu'au niveau de son salaire on a du mal à lâcher la bride.

    Ensuite on viendra se plaindre des déficits colossaux de ces entreprises, on mettra sur le dos de l'Union Européenne, des USA, de la mondialisation, des marges trop faibles, la cause de ces déficits et de ces endettements himalayens ce qui n'est autre qu'incapacité à gérer une entreprise avec un minimum de bon sens par des gens qui sont gonflés à bloc par leurs prestigieux diplômes de grandes écoles à faire des incapables!

     


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  • "Minuit au Pera Palace, la naissance d'Istanbul" de Charles King est un remarquable livre d'un peu plus de trois cents pages retraçant l'émergence de la grande ville turque et de la montée en puissance de la nouvelle république mise en place par Mustapha Kemal "Ataturk" dans les années 20.

    L'auteur nous transporte dans le quartier de la ville où se trouve cet hôtel mythique . L'Hôtel Pera Palace (en turc Pera Palas Oteli) est un hôtel historique 5 étoiles d'Istanbul. Il est situé dans le district de Beyoğlu sur l'avenue d'Istiklal. L'hôtel fut construit en 1892 pour les voyageurs de l'Orient-Express. L'hôtel porte le nom de son district (Le quartier Beyoğlu se nommait Pera en grec, et signifiait "en face") et est considéré comme le plus vieil hôtel européen de Turquie.

    Minuit au Pera Palace, la naissance d'Istanbul de Charles King

    Il figure comme l'Hôtel Sacher de Vienne, le Ritz de Paris, le Negresco de Nice ou l'Hôtel Astoria de Bruxelles parmi les endroits légendaires de l'hôtellerie de luxe.

    L'hôtel a fermé en 2006 pour des grands travaux de rénovation puis a rouvert ses portes en 2009.

    Partant de ce lieu King trace l'historique tourmenté de la Turquie du XXe siècle marqué par des génocides (Arménien), la guerre entre la Grèce et la Turquie, l'attitude pour le moins hypocrite voire collaborationniste du pays avec les Nazis face aux réfugiés juifs qui tentent désespérément de fuir ce qui provoquera des drames comme la tragédie du Struma entraînant la mort des 768 passagers et membres d'équipage du paquebot, torpillé en mer Noire par le sous-marin soviétique SC 213 le 24 février 1942, une soit disant erreur!

    C'est bien entendu la guerre des espions, chaque pays présent sans parler des diverses administrations turques elles-mêmes, s'espionnent à qui mieux mieux et le Pera Palace se trouve au centre de ces échanges entre agents doubles et triples depuis le portier jusqu'à son directeur; c'est ici entre autres que se jouera la fameuse affaire Cicéron.

    King nous montre aussi l'évolution des mentalités d'un pays qui s'européanise en grande vitesse avec toutes les conséquences que cela a sur la vie culturelle et sociale de l'époque dans un pays issu de l'empire Ottoman.

    Un chapitre entier est consacré au travail extraordinaire mené par un mécène de poids, Thomas Whittemore qui permit de totalement mettre à jour les fabuleuses mosaïques de Sainte Sophie. Il jouera également un rôle important dans l'aide aux Juifs dans les opérations mises en place par Chaim Barlas et Ira Hirschman aidé par le futur Jean XXIII.

    Livre passionnant, souvent drôle, mais également émouvant.

    Aujourd'hui le Pera Palace est la propriété d'une chaine de Dubai.

    Parmi les personnalités célèbres qui y séjournèrent tout au long de son histoire on compte des rois, des reines, des présidents et des artistes. On peut citer Mustafa Kemal Atatürk, Agatha Christie, George V du Royaume-Uni, Guillaume II d'Allemagne, François-Joseph Ier d'Autriche ainsi que le tsar Nicolas II de Russie.

    Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la république turque est venu plusieurs fois à cet hôtel. La chambre 101 qu'il occupait lors de son passage au Pera Palace est devenue aujourd'hui un véritable petit musée qui lui est consacré.

    La chambre 411 est dédiée à Agatha Christie, qui y aurait écrit Le Crime de l'Orient-Express.

    Minuit au Pera Palace, la naissance d'Istanbul de Charles King

    D'autres invités célèbres tels que Otto Hahn, İsmet İnönü, Celal Bayar, Adnan Menderes, Fahri Korutürk, Zog Ier, Le Chah Reza Pahlavi d'Iran, Édouard VIII du Royaume-Uni, Ferdinand Ier de Bulgarie, Carol Ier de Roumanie, le président Josip Broz Tito de Yougoslavie et le président français Valéry Giscard d'Estaing sont également venus à cet hôtel, tout comme Mata Hari, Greta Garbo, Sarah Bernhardt et Joséphine Baker.

    En 1970 faisant un court séjour à Istanbul dans le cadre d'un voyage organisé par le Club Med je passai 24 ou 48h dans cet hôtel et me souviens de l'impression que l'on avait dans la salle à manger où la présence de panneaux de tissus donnait l'impression que derrière devait se trouver quelqu'individu entrain d'écouter vos conversations!

    Un livre à lire si l'on veut comprendre l'évolution de ce pays, écrit par un éminent professeur de relations internationales de l'université de Georgestown (Washington DC) en 2014 et qui est son premier ouvrage traduit en français, aux éditions Payot.


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  • Réédition de l'autobiographie du grand réalisateur Roman Polanski.

    Ce livre écrit dans les années 80 retrace la vie du réalisateur et nous plonge dans son univers tourmenté.

    Profondément émouvant lorsqu'il nous compte son enfance, il 6 ans quand la guerre éclate et que la Pologne est attaquée sauvagement pas l'Allemagne Nazie et la Russie Soviétique, il se retrouve en moins de trois ans seul livré à lui-même et pris en charge par différentes familles polonaises qui exploiteront un enfant sans défense. Il a perdu entre temps toutes traces de sa famille déportée dont seul son père, sa demi sœur et deux oncles reviendront vivants.

    A la fin de la guerre et tandis que les communistes investissement le pays détruisant tout sur leur passage pour faire de la population une masse craintive, totalement assistée, typique méthode de ce type de pouvoir infect soit disant démocratique, il va lutter tant et plus pour entrer dans le monde artistique et assouvir sa passion pour le cinéma.

    Quand enfin il retrouve son père celui ci a déjà remplacé sa mère assassinée par les Nazies, mais malgré les vicissitudes il lui gardera son affection et se rapprochera progressivement de sa belle-mère. Entre temps il commence à émerger grâce à son talent de cinéaste et entre autres deux chefs d’œuvres "Cul de sac" et le délicieux "Bal des vampires" qui sera l'occasion de la rencontre avec Sharon Tate qui deviendra son épouse au destin tragique.

    Le problème avec Polanski c'est qu'il fait partie de cette génération qui veut se libérer des contraintes et cela l'amène dans un milieu aux comportements souvent irresponsables à s'aventurer sur des terrains mouvants qui vont l'amener au second événement majeur qui a failli lui couter sa carrière et dont encore récemment il a fait la une de journaux beaucoup plus enclins à donner le monde de la jet set en pâture n'hésitant pas à inventer de toutes pièces des situations, diffamer plutôt que de rechercher la vérité. Confronté à un système judiciaire américain qui dérape parce que influencé par des considérations électorales, il lui faudra faire face à des accusations mensongères que malheureusement ses propres dérapages si minimes soient-ils , manqueront de l'abattre à tout jamais.

    C'est dans ce contexte qu'en analysant son caractère on prend une fois de plus conscience des désastres que peuvent provoquer à long terme le défaut d'une autorité parentale dans les premières années de la vie; son enfance malheureuse est très certainement une des causes majeures de ses erreurs, d'une certaine forme de naïveté qui le fait s'aventurer sur ces terrains minés des années 70 tout particulièrement.

    L'homme ressort toutefois attachant de ce texte écrit sans fausse pudeur que complète une postface sur les derniers événements qui ont une fois de plus manqué de le détruire lui et sa famille.

    En lisant toute la partie consacrée à son enfance, on retrouve les décors de son chef d'oeuvre absolu, en tout cas pour moi, qu'est Le pianiste.

    Un livre passionnant, parfois agaçant, mais profondément humain.


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  • C'est devenu une nouvelle manie en France, on appartient à un parti, on se fait nommer ministre et ensuite on dénigre ses supporter et ceux qui vous ont porté au pouvoir.

    Dans le fond le ministre de l'économie ne vaut guère mieux que toute la classe politique. Il se gargarise comme ses autres collègues de mots plus ou moins creux; le nouveau à la mode: progressisme, progressiste par opposition au conservatisme. conservateurs.

    Quand ces messieurs et ces dames de tous bords auront compris que ce qui nous importe à nous électeurs ce sont des gens compétents peut-être auront-ils fait quelque progrès eux mêmes vers "le compétentisme"!

    Pour l'instant leur niveau de compétence se limite à la tchatche, l'art de se maintenir au pouvoir contre vents et marées, de parler le plus souvent pour ne rien dire en se regardant le nombril et étant fort satisfait de leur incompétence notoire; cela se voit du chef de l'Etat au dernier des sous fifres des assemblées ou des collectivités locales.

    Alors parlez, parlez messieurs on ne vous écoute plus, on a mieux à faire!


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  • Poursuite de mes investigations Pompéiennes et de mes recherches sur la maison d'Arrius Diomède. Cette fois je découvre une étude de l'association Théophile Gautier en 1979, sur la nouvelle, "Arria Marcella" qui m'a inspiré le scénario de la vidéo que je suis entrain de réaliser.

    On reste confondu devant cette manie pour ne pas dire folie de vouloir toujours tout expliquer, analyser, au point de prêter très certainement à l'auteur des intentions, des motivations ou des idées qui ne sont sorties que du crâne de chercheurs en quête de sensationnel ou d'originalité à tout prix.

    Ne peut-on pas un seul instant se dire qu'un écrivain a eu une idée toute simple consistant à faire rêver son lecteur et oublier ses soucis quotidiens? Est-ce un tel crime que de vouloir s'échapper des réalités souvent sinistres ou stressantes de la vie quotidienne?

    Cette espèce de manie du monde pseudo universitaire, totalement déconnecté des réalités de la vie quotidienne et qui se croit si savant au point de nier la vie toute simple, histoire de justifier ses études que je qualifierai de fumeuses pour ne pas dire sorties d'esprits bon pour les psychanalystes et dont la rhétorique pour ne pas dire le verbiage se parent de termes savants et obscures, est absolument insupportable.

    Désolé messieurs les membres de l'association Théophile Gautier, votre analyse est tirée par les cheveux et ne résiste pas cinq minutes à la simple lecture du texte de ce grand auteur. Il a tout simplement voulu nous faire partager au travers d'un conte fantastique, ce qui n'est autre que la réaction de visiteurs normalement constitués et dotés d'une sensibilité à fleur de peau.

    Moi-même lorsque je visite les sites de Pompéi, Herculanum, Stabiae, Oplontis, suis pris d'une émotion sans pareille en particulier si je m'y rends en fin d'après midi alors que les hordes de touristes ne sont plus là et que seuls quelques visiteurs s'y promènent.

    Débouchant sur des rues désertes, je suis comme Octavien dans la nouvelle, prêt de voir apparaître au coin de la rue, un romain en chair et en os.

    Et alors? Où est le crime? Qu'y a-t-il de mal à éprouver cette émotion? Qu'y a-t-il de ridicule a être sensible à ce point et d'éprouver un réel bonheur  à appréhender un  des plus extraordinaires sites archéologiques et de s'en approprier la beauté et la tragédie tout simplement sans faire dans l’exégèse de soit disant savants bons pour le cabanon comme on dit dans le midie de la France?

    En une phrase, foutez-nous la paix avec vos élucubrations de savants en quête de notoriété et laissez-nous rêver sans venir polluer par vos écrits, nos moments de simple jouissance!

     


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