• Un certain nombre de courts métrages sont en compétition lors de cette septième édition de ce concours.

    Parmi les clips présentés figure celui ci-dessous réalisé par Alexandre Stamboli et auquel ont participé comme acteurs deux des élèves du cours Atelier Premier Acte dont j'ai parlé ici même. La qualité de la réalisation et l'originalité avec laquelle le sujet a été traité mérite je crois tous les éloges. Comme je l'écrivais à mes deux camarades du cours, il devrait être vendu au ministère de la santé pour ses campagnes anti-tabac.

    JE SUIS UNE RENCONTRE

    Un grand bravo à cette équipe.


    1 commentaire
  • Une fois de plus et la dernière jusqu'à sa réouverture pour des travaux dont on se demande ce qu'ils peuvent bien être dans un théâtre classé aux monuments historiques et qui en a déjà subi de nombreux , la direction du Châtelet commet un sans faute en faisant venir une troupe anglaise pour montrer son savoir faire inégalable en matière de comédie musicale.

    42d Street est une comédie musicale de Harry Warden pour la musique et Al Dubin pour les chansons sur un livret de Michael Stewart et Mark Ramble s'inspirant entre autres du film du même nom de 1933 réalisé par  Lloyd Bacon.

    Elle fut produite par le grand David Merrick en 1980 remportant de mutliples prix aux Tony Awards 1981. La première new yorkaise du 25 aout 1980 fut marquée par un évènement tragique lorsque David Merrick annonçât au public et sans doute aux artistes qui ne le savaient pas que le grand chorégraphe Gower Champion qui avat signé la chorégraphie du spectacle, venait de mourir dans l'après midi même. Le spectacle dans sa première version teint l'affiche pendant 3486 représentations ce qui en fait le 14e spectacle le plus joué à Broadway à la date du 22/9/2015.

    La production montée au Châtelet est celle révisée par l'un des librettites en 2001. La comédie musicale va faire l'objet d'une nouvelle production à Londres cette année.

    Jerry Orbach marquât de façon quasi indélébile par son interprétation, le rôle de Julian Marsch le metteur en scène qui dans l'intrigue tente de monter son dernier spectacle alors qu'il se sait très malade. On ne peut s'empêcher de voir dans ce détail du rôle une sorte de prémonition du destin tragique du chorégraphe.

    Le spectacle donné ce soir au Châtelet est au dessus de tous éloges même si l'on peut de ci de là faire quelques réserves. Il est certain que lorsqu'on a eu la chance comme moi d'avoir vu le spectacle en 1982 avec Orbach, l'actuel détenteur du rôle est loin de lui arriver à la cheville.

    Un des grands défauts mais qui est commun à toutes les productions actuelles est l'utilisation de micros visibles des spectateurs. Ici soit ils marquent de leur présence la joue de l'acteur soit son front alors qu'il est parfaitement possible de cacher le micro dans les cheveux ou la perruque de l'acteur. Si on pouvait le faire dans les années 80 sans les moyens technologiques actuels , on a aucune excuse à enlaidir le visage d'un acteur par la présence de ce petit micro d'une grande sensibilité.

    L'héroïne principale, Peggy Sawyer, est interprétée par  Monique Young qui a 25 ans, sort à peine d'une des brillantes écoles d'art dramatique britanniques. Elle a l'âge du rôle et on sent l'enthousiasme et la joie d'être sur scène transpirer de tout son être.

    Billy Lawlor le jeune premier de la troupe est interprété par Dan Burton qu'on avait déjà vu au Châtelet dans le rôle de Don Lockwood dans Singing in the rain où il tentait d'égaler le grand Donald O'Connor du film. Il a du talent mais est assez inégal et par ailleurs a sans doute été déssservi en première partie par un problème d'équilibrage des voies coté son. La plantureuse Jennie Dale tient le rôle de Maggie Jones et est parfaite; Carl Sanderson lui donne la réplique dans le rôle de Bert Barry et tous deux se livrent à délirant numéro de bel canto dans la première partie du spectacle.

    Le spectacle mis en scène par Stephen Mear spécialiste du genre est mené tambour battant, les ensembles sont parfaits, et les numéros de claquettes vous laissent pantois.

    "Stephen Mear connaît bien les claquettes puisqu'il en fait depuis l'âge de 3 ans. Pour 42nd Street, il offre cinq grands numéros qui ont demandé d’intenses répétitions. Ajoutez un orchestre très cuivré qui sonne comme un brass band de 26 musiciens qui swinguent, et vous obtenez le spectacle qui fait du bien pour les fêtes de fin d'année". (source http://www.francetvinfo.fr/ )

    Le spectacle tient l'affiche quasiment à guichets fermés depuis la mi novembre et donnera sa dernière représentation le 8 Janvier prochain. Tentez de trouver une place pour ce dernier spectacle choisi par l'actuel directeur du Châtelet Jean-Luc Choplin qui a su  en 11 ans  hisser ce théâtre parisien à un tel niveau qu'on en parle jusqu’à Broadway. Il n'a pas choisi 42nd Street au hasard, pour lui c'est une sorte de bouquet final : "Je voulais faire la fête, célébrer les artistes et leur travail, célébrer New York."

    C'est un sans faute que la sotte de la mairie de Paris par sa soit disant politique culturelle met gentiment à la porte! Vive la culture socialiste! Soyez compétent et Mme Hidalgo vous mettra au chomâge scéance tenante.


    votre commentaire
  • Nabil Ayouch est un cinéaste franco-marocain né à Paris en 1969 et auteur d'une vingtaine de films qui lui ont valu déjà une trentaine de prix dont celui de François Chalais au Festival de Cannes en 2012 pour son film Les chevaux de Dieu. En 2007 il réalise un film Franco- Américain ce qui n'empechera pas que le film ne sorte pas sur les écrans US ni en Grande Bretagne apparemment (source IMDB.com) "Whatever Lola wants" qu'on peut traduire par "Ce que veut Lola" titre en anglais qui sera maintenant lors de la présentation française.

    Lola qui distribue le courrier dans un quartier huppé de New York n'arrive pas à percer dans la danse classique ou la comédie musicale sa vraie passion. Le hasard de son amitié avec Youssef un jeune homosexuel Egyptien fera qu'elle découvrira la danse orientale, plus précisément "la danse du ventre" et décidera de tout lâcher pour d'une part retrouver son petit ami Egyptien lui aussi avec qui elle a eu une aventure de trois semaines, se rendra au Caire y découvrira que les clichés occidentaux ne correspondent pas à la réalité, que le pays est toujours en proie à de nombreux tabous et deviendra du jour au lendemain une étoile de ce type de danse trop souvent assimilé et considéré comme synonyme de prostitution.

    La jeune Laura Ramsey alors âgée de 25 ans au moment du tournage n'avait jamais fait de danse de sa vie. Le metteur en scène explique dans une longue interview du bonus du dvd que c'est ce qui l'a décidé à la choisir parmi un casting de près de 400 candidates pour le rôle. On assistera tout au long du déroulement du film à la progression réelle de l'actrice dans un art d'une difficulté non seulement technique et physique mais qui fait appel à une sensibilité hors normes pour ne pas tomber dans la vulgarité des danseuses de boites de nuits cairotes plus proches des bordels que de nightclub!

    Laura Ramsey respire la fraîcheur et le naturel dans ce rôle face à sa partenaire au regard et physique nous rappelant à la fois Claudia Cardenal ou Sophia Loren, Carmen Lebbos.

    normal_dsc_2583

     

    Que dire de plus, que ce film est un bain de fraîcheur, d'optimisme, ne tombe jamais dans l'eau de rose, est une grande leçon de tolérance et de courage, un message que l'auteur envoie tant aux musulmans qu'aux occidentaux de savoir évoluer et de ne pas s'en tenir à une approche des cultures superficielles et aux clichés.

    Un film qui se voit plusieurs fois sans problèmes, je l'ai vu deux fois en salle et vient d'en acquérir le dvd. on sort de là en fredonnant le thème musical du film qui sert en fin de spectacle de support à une danse orientale d'où respire la beauté, la sensualité mais jamais la vulgarité. Un film qui donne envie de découvrir les autres ouvrages du réalisateur.

     

     

                                                                                                                                                                                                                                                                             

     


    4 commentaires
  • Bonne année à tous mes fidèles lecteurs!

    Bonne année à tous mes fidèles lecteurs;  glückliches neues Jahr ! Feliz año nuevo! buon anno! Bonne année , une fois!LOL! Happy new Year

     

    Claude


    votre commentaire
  • Le théâtre de Paris reprend jusqu'au 31 décembre Maris et Femmes pièce adaptée du film du même nom de Woody Allen et mis en scène par Stéphane Hillel le directeur général de ce même théâtre. La pièce est jouée dans la salle Réjane mitoyenne de la grande salle.

    L'adaptation à la scène de ce film est le fruit du travail de Christian Siméon.

    La distribution réunit  Florence PERNEL, José PAUL, Hélène MÉDIGUE, Marc FAYET, ASTRID ROOS, Emmanuel PATRON, Alka BALBIR.

    Je reprends ci-après le résumé de la pièce tel que donné sur le site de Théatres Parisiens Associés:

    A New-York, l’horloge des femmes s’emballe aussi vite qu’ailleurs et chez les hommes le démon de midi est tout aussi ponctuel. Sous nos yeux, deux couples vont traverser en un temps record tout le spectre de la remise en question, nous offrant une chronique conjugale à la sauce New-Yorkaise où tout devient savoureusement extravagant grâce à l’esprit inimitable de Woody Allen.

    Tout est dit dans ce texte, la pièce est menée tambour battant, les acteurs sont excellents, on rit à gorge déployée et surtout on peut tirer un coup de chapeau à Christian Siméon qui a su faire passer de l'écran à la scène tout l'esprit, tout l'humour de Woody Allen. Ceci est trop rare lors de traductions de pièces étrangères pour qu'on ne le souligne pas.

    Un délicieux spectacle idéal pour cette période de fêtes, tentez votre chance pour avoir des places de dernière minute. La pièce fut nominée aux Molière 2016.

     


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique