• J'ai vaguement regardé hier soir la conférence de presse de Trump et de Macron et je dois dire que tout cela me fait penser à David et Goliath! La différence c'est qu'en l'occurrence le petit garçon qu'on mène par la main voir le spectacle c'est Trump. Il a beau vouloir jouer ce rôle il est complètement à coté de la plaque et la subtilité en matière de communication de Macron s'étale au grand jour quelle que soient ses détracteurs ou les critiques que l'on peut lui faire. Il a en particulier montré cette capacité lorsqu'un journaliste porta la discussion sur le comportement du fiston du président américain; Toujours égal à lui-même dans la stupidité répondit en défendant Donald (Duck!) au lieu de rappeler que là n'était pas ni lieu ni l'endroit de parler des affaires intérieures des USA et le président de la République lui avec une étincelle dans les yeux répondit sauf erreur qu'il ne s'occupait pas des affaires privées se reprenant en ajoutant le terme "domestic" qui comme on sait en l'occurrence veut dire intérieures, de ce point de vue je suis persuadé que la plupart des journalistes français n'ont pas fait la différence vue le niveau de leur anglais, certains en sont encore à reprocher au Président de s'exprimer en anglais devant un public anglophone...

    C'est trop comique de voir ce président d'un grand pays comme les USA qu'on emmêne diner à la tour Eiffel, pourquoi pas voir les girafes au zoo! N'est pas Goliath celui qui veut, comment les USA ont-ils pu un instant s'affubler d'une pareille tâche?

    Je repensais à ce qui arriva un jour avec un des présidents du FEI (Financial Executives Institutes des USA) lors d'un diner que

    j'organisais à Paris au nom de notre association dont j'étais en charge de l'international au conseil d'administration. A table dans un restaurant du quartier de l'opéra qui se trouvait à l'emplacement exact du couvent des Jacobins où Robespierre et ses acolytes se réunissaient; le lieu se situait dans un ensemble de caves voutées classées sauf erreur; excellent diner accompagné de très bons vins tu l'imagines; notre invité demanda au maitre d'hôtel stupéfait un coca cola au lieu et place de son verre devin!

    Chassez le naturel il revient au galop! Trump serait bien capable d'en faire autant au Jules Verne et pourquoi pas un hamburger en prime! LOL!

     


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  • La France continue à vivre sur ses idées de grandeur mégalomane!

    Après que l'on nous sont annoncés des déficits budgétaires abyssaux doublés d'un poids de la dette publique proche des 100% du PIB non seulement comme par enchantement  le ministre trouve dans un fonds de tiroir quelques 11 milliards de ressources , il faudra qu'il me donne la recette car cela pourrait couvrir mon rêve de faire la traversée de l'Atlantique à bord du Queen Élisabeth en première classe naturellement, ne voilà-t-il pas qu'on se réjouit de faire tenir les jeux olympiques à Paris en 2024 estimés à 2 milliards d'euros sauf erreur.

    Tout le monde sait que les autres pays ne veulent plus accueillir cette manifestation qui n'a de sportive que le nom vue les trous abyssaux qu'elle génèrent du fait de la folie de grandeur des pays organisateurs.

    Mais Paris et son irresponsable mairesse et suivie en cela par le gouvernement sont plus intelligents et réussiront là où de plus avisés ont tous échoués. 
    On sait par exemple que nous sommes les champions en matière de livraisons de projets en partie inachevés, que coté délais nous sommes incapables de les respecter, qu'en matière de gestion commerciale on est les champions de l'univers cf le Concorde.

    Décidément la lune de miel avec le président et son gouvernement touche à sa fin. On fait des sots défilés du 14/7 couteux à souhait alors qu'on devrait serrer les vis de toutes parts! Bravo ! Cela s'appelle de la gestion style grandes écoles de commerce! L'élite de la nation! HAHAHAHA!

     

    Pauvre pays!


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  • A voir ce Don Juan donné en 2001 à Zurich avec Bartoli dans le rôle d'Elvira et Matti Salminen en commandeur et un Don Juan crédible à tous égards; cela nous change de l'horreur montée à Paris dans les tours de la défense et pire encore celle donnée en direct hier soir par Mezzo depuis le festival d'Aix en Provence qui est devenu depuis plusieurs années le centre du snobisme en matière lyrique comme maintenant l'opéra de Paris.

    Une production sobre mais efficace, superbement jouée par des chanteurs qui sont en plus des acteurs nés; hélas il manque le final après la mort de Don Juan..:

    Don Giovanni - Rodney Gilfry

    Leporello - László Polgár

    Donna Anna - Isabel Rey

    Don Ottavio - Roberto Saccà

    Donna Elvira - Cecilia Bartoli

    Zerlina - Liliana Nikiteanu

    Masetto - Oliver Widmer

    Commendatore - Matti Salminen

    Conductor - Nikolaus Harnoncount


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  • Je ne suis pas un homme qui en général soit ému par les grandes cérémonies qu'elles soient commémoratives ou autres mais hier matin fut une de ces très rares exceptions où une telle cérémonie m'a profondément touché.

    Il y a bien entendu la stature de la personnalité à qui était rendu cet hommage. Il n'y a eu dans ma vie que trois personnalités du monde politique qui m'ait vraiment inspiré du respect et donné la conviction qu'ils n'étaient pas littéralement saturés par l'ambition: De Gaulle, Churchill et Simone Veil.

    Tous les trois à des degrés divers ont une caractéristique commune que les médias n'ont pas osé appeler par son nom: le refus de la compromission. Sans aucun doute Simone Veil est des trois celle qui possédait cette qualité à 100% associée bien entendu au courage et à la détermination indéfectible d'aller jusqu'au bout de ses croyances et missions.

    L'hommage qui lui a été rendu hier était à la hauteur du caractère exceptionnel de cette femme. Ses fils ont parlé d'elle d'une façon profondément touchante, ce n'était plus des adultes parlant à leur maman, mais les enfants plus ou moins adolescents voulant une dernière fois se réfugier sur les genoux de leur mère; pas d'emphase, pas d'envolées lyriques dans le style André Malraux ridicule à son maximum lors du transfert des cendres de Jean Moulin. Simplement les mots justes et venant du cœur.

    Le président de la République a fait une fois de plus la démonstration, tout particulièrement vis à vis de cette presse qui passe son temps depuis sa prise de fonction à le critiquer, qu'il savait non seulement communiquer avec son auditoire, mais qu'il savait rester sobre et ne pas tomber dans le bafouillage creux et vide dont les énarques sont les  praticiens incontestés.

    Il a su montrer également qu'il avait la stature d'un homme d'Etat, ce qui depuis plus de quarante nous a fait défaut. Savoir prendre des décisions sans passer des heures à les soupeser; le ridicule des journalistes de BFM TV passant plus de dix minutes à épiloguer sur le temps mis à décider du transfert des époux Veil au Panthéon montre à quel point ces messieurs, dames n'ont toujours rien compris au changement qui s’opère sous leurs yeux; leur égo démesuré fait qu'ils ne sauraient admettre cette transformation qui va les priver de leur cher star system télévisuel. Eh oui, on peut se passer de vous pour interviewer le chef de l'Etat ce qui au moins nous épargnera votre manie d'interrompre celui-ci sans le moindre respect lorsque vous débattez avec lui. En passant quand on parle de la plus haute instance du pays on a l'obligation de lui donner son titre, seuls les Français se permettent de le nommer directement par son nom. C'est une question de respect de la fonction qui d'ailleurs s'applique à tous les anciens présidents. 

    Le texte du discours était sobre lui aussi, net et précis et comme pour ceux des enfants, conjugué au présent comme refusant cette disparition, cette anéantissement de tout un savoir, de toute une personnalité tant physique que morale.

    Un grand moment dans l'histoire de ce pays qui en a sacrément besoin, une femme exceptionnelle qui devrait être toujours parmi nous.


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  • Une fois de plus un certain nombre de députés ont montré hier lors de la séance du Congrès à Versailles combien ils manquaient de savoir vivre et de tenue.

    En tout premier lieu Monsieur Mélenchon et sa cour  ont cru se distinguer par leur boycott de la réunion organisée à la demande du Président de la République et conformément à son droit à le faire quel que soit le motif au terme de la constitution de la cinquième république. Cette attitude n'a rien de surprenante quand on se souvient que quelques jours plus tôt ce même député et chef de groupe eut l'audace de prétendre que l’assemblée élue n'avait pas de légitimité, oubliant au passage que si c'était le cas lui-même n'aurait rien à faire dans l’hémicycle! Mais monsieur Mélenchon n'en est pas à une contradiction près...

    Il représente merveilleusement, si l'on peut utiliser ce vocable, cette fraction de la population française qui ne peut  absolument pas digérer qu'un jeune homme atteigne à de hautes responsabilités, réussisse dans la vie en très grande partie grâce à ses compétences et son expérience. Le leader de la France insoumise est pétrie de tous les clichés dignes de brèves de comptoir dans lesquels  hélas en raison du bradage de la culture et de l'enseignement à tous les niveaux, notre pays est tombé en quelques 40 ans dont une bonne dose de gouvernement socialistes vivant sur des concepts du XIXe siècle.

    On reste ahuri de voir un adulte comme un des députés de ce groupe se présenter hier soir sur une chaîne d'infos dans une tenue débraillée. Ce comportement puéril ne fait guère honneur aussi bien à l'interessé qu'hélas à ceux qui ont contribué à son élection.

    Autre comportement invraisemblable et parfaitement inadmissible est le fait qu'à l'issue du discours du Président de la République,  près d'un tiers des participants dans l'hémicycle ont pris la poudre d'escampette. Chassez le naturel il revient au galop quelle que soit l'âge ou l'ancienneté dans la fonction de député dans ce pays. Le manque de respect vis à vis de leurs collègues chefs de groupes venus présenter leur commentaire à la tribune, défie l'imagination.

    Voilà ce que la France par ses représentants à l'une des plus hautes instances de l'Etat, montre au monde en se prétendant un pays où la courtoisie serait une des premières valeurs du citoyen. Tempi passati...

    Il reste un dernier point concernant le discours lui-même. Si le Président de la République a montré de façon magistrale qu'il redonne à ce pays un véritable homme d'Etat au sens le plus noble du terme, contrastant ainsi avec son prédécesseur dont la fadeur, l'incompétence notoire nous ridiculisa devant le monde entier, son discours d'une haute tenue a péché par sa longueur entraînant de nombreuses répétitions. 

    Il est de notoriété qu'un auditoire passé 45 à 60 minutes d'écoute, va décrocher au delà de cette durée et il suffisait pour s'en convaincre de regarder certains des auditeurs captés par les caméras de France Télévision. Au delà de cette durée définie plus haut, on perd le fil du discours et si l'on  n'a pas pris de notes on sera bien incapable de se souvenir de ce qui fut dit beaucoup plus tôt. Cela se traduit même par la fatigue de l'orateur lui-même qui vers la fin avait de temps en temps des problèmes d'élocution.

    Même Président de la République on a intérêt à ne pas oublier ce petit détail.

    Enfin on espère que les journalistes nous épargnerons à l'avenir leur façon méprisante de qualifier de Monarque ou de Jupiter, le chef de l'Etat dont ils auraient bien du mal à rattraper tant en termes de culture que de stature. Les débats des différentes chaînes de télévision ces derniers jours ont là aussi brillé par les envolées lyriques de clichés et aures platitudes de soit disant experts en économie, finances et droit du travail...


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