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Paris Libéré, Paris Retrouvé de Anthony Beevor et Artemis Cooper vient de faire l’objet d’une nouvelle edition française augmentée parue cette fois chez Calmann Levy soit 20 ans après la première traduction en français de l’ouvrage en 2004. Il serait trop compliqué de tenter d’identifier les passages revus ou augmentés du fait de nouvelles archives découvertes ou déclassifiées. Personnellement j’avais oublié avoir lu la version anglaise de 2004 et j’ai lu cette nouvelle édition avec plaisir même si de temps à autre on sent chez les auteurs un certain antigaullisme bien Britannique. Cela n’enlève rien à la qualité de l’ouvrage résultat du travail approfondi d’un des maitres de l’histoire de la seconde guerre mondiale et de ses prolongements. A lire par conséquent pour tous ceux qui n’auraient pas lu l’édition précédente
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Voilà l'image que nous donnons! La gauche qui fait élire dans ses rangs des fichés S, des députés qui se vantent d'avoir été des dealers soit disant pour payer leurs études ou qu'on prend en flagrant délit d'achat auprès de mineurs qui plus est! Ils sont antisémites, participent à des manifestations pronant l'antifada, soutiennent une député européenne qui ne se cache pas de considérer un attentat terroriste comme un mouvement de libération d'un peuple et qualifie de génocidaire un pays qui fut victime de la Shoa et que ça lui plaise ou pas a le droit d'exister. On peut rallonger la liste des comportements inadmissibles dans l'enceinte de l'AN.
Voilà le tableau d'une gauche qui se permet de donner des leçons aux autres au lieu de faire profil bas. Elle ferait bien de changer de ton et de se concentrer sur sa formation en économie et finances dont elle est totalement incompétente!
La jolie représentation que voilà
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Au premier abord quand Laure Dautriche sur Historiquement show vantât les mérites de ce livre, malgré le fait qu'il s'agissait d'un nième Mozart, je me suis dit que le sujet, la tournée européenne du jeune compositeur, pouvait être intéressante à connaître. Hélas je suis tombé de haut. Un ancien collègue trouvait le style du "Barman du Ritz" médiocre, là je reste poli et n'utilise pas le mot de cinq lettres qui me vient sous le clavier!
Il paraît qu'on appelle cela de la "culture pop"! Quand j'dis ça j'dis rien! Ya pas d'soucis, çà marche! Mme ou Melle (soyons inclusif ) "l'autrice" de la critique appelle cela une bio, moi j'appelle cela...On est au niveau de cet étudiant que j'eus en DESS de Finances à Assas et qui me gratifiât dans une copie d'examen d'un "la société qu'elle a du mal à faire rentrer l'argent"!
Je cite:
page 25: "Les chatons, Wolfgang [on a de la chance il n'a pas écrit Wolf Gang] c'est son kiff, pas son kiff absolu qui reste la musique, mais pas loin...." ! J'adooore!
page 26:" ...Quand il rentrait la tête dans les épaules, lançait des coups d'œil en biais et donnait à ses lèvres l'apparence de saucisses de Francfort, c'était, comme disait leur mère, qu'il en avait "gros sur la patate"..."
Plus loin au hasard de recherche de ce style proustien, il paraît que "ça berzingue", etc....En tout 283 pages sans compter prologue et épilogue de dialogue avec un certain "Momo"!
Les enragées féministes, les relecteurs excités/ées des livrets d'opéras ou de pièces de théâtre (Trissotin et Vadius se menaçant à coups de révolver, Aida avec mitrailleuses, La Bohême dans la station spatiale internationale, Carmen assassinant Don José à Florence ou le Turandot Night club dans une salle d'opéra Allemande, Kassel je crois, nous ont imposé avec l'appuie de quelques myopes ou séniles , l'écriture inclusive, aujourd'hui la gauche érudite nous amène la culture pop (pour populaire j'espère que vous aviez compris), un langage à la journaliste qui nous mettent des S à la fin des nombres invariables, 7-5-1000 etc... C'est paraît-il drôle me dit un jour une jeune camarade de cours de théâtre qui avait sans doute "mille-zamis"; ça vient remplacer ce qui semble n'être plus à la mode, les E sonores à la fin des mots: bonjoureu, etc...
On parle de Francophonie! On plaisante. Remarquez on ne s'arrête pas pour si peu, la pandémie touche également le réécriture d'ouvrages célèbres sous prétexte que l'auteur était antisémite ou soit disant promouvait l'esclavage, on va jusqu'à déboulonner la statue d'un Churchill ou presque. Qu'importe qu'il ait résisté à l'invasion Nazi et participé à la libération du globe du joug totalitaire et génocidaire! On refait l'histoire, aujourd'hui on refait la langue tout comme un public de plus en plus nombreux applaudit entre les mouvements d'un sublime concerto de Mozart et se prétend mélomane.
"Je vous le dis lecteur
Tout ce train là me blesse
Car c'est comme j'ai dit
A vous que je m'adresse
Je n'aime pas ici un pareil latin
C'est lui qui dans cette prose vous a tympanisé
Tout le langage qu'il tient
Est une langue saccagée
Et je lui crois pour moi le timbre un peu fêlé. "
(source: une pièce d'un inculte appelé Molière, Momo pour les intimes)
Conclusion: Livre à la poubelle, 16 euros par pertes et profits
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Connaissez-vous Frank Meier? Il est vrai qu’il est disparu depuis longtemps. C’était le chef de bar du Ritz place Vendôme, entre autre pendant la seconde guerre mondiale. Philippe Collin vient de lui consacrer une sorte de biographie roman historique avec son livre « Le barman du Ritz » paru aux éditions Albin Michel.
Je suis entrain de poursuivre la lecture de ce livre fort bien écrit et qui mélange fiction et faits réels qui marquèrent la sinistre période de 1940-1945.
Au Ritz à cette époque on avait chez la plupart des clients et d’une grande partie du personnel « un sentiment d’occupation et de guerre » pour employer une formule chère à nos dirigeants, Madame Borne, Messieurs les deux derniers Ministres de la justice par exemple.
L’auteur s’appuie sur le journal de Meier imaginé.
Les faits par contre ne sont pas imaginés.
Les grands artistes de l’époque ont bel et bien fréquenté l’hôtel avec ou sans la présence des membres du quartier général de la Luftwaffe allemande dirigée par Göring installé dans la suite impériale de l’établissement : Guitry, Chanel, Cocteau, Arletty entre autres…Hemingway qui y fera créer le cocktail « Bloody Mary » du surnom de son épouse pour atténuer le goût de l’alcool.
Meier a atterri à Paris venant des USA où il émigra venant de son Autriche natale, et s’y formât à l’art du barman dans un des établissements new-yorkais des plus réputés ; il échappait ainsi à la prohibition et au chômage.
Meier est célèbre d’abord par la publication de son livre « The artistry of mixing drinks » , guide de cocktails et de bonnes manières, toujours utilisé. Il a également joué un rôle dans la résistance et sauvé nombre de juifs cachés dans les chambres de bonnes de l’établissement comme le firent nombre de ses collègues de l'hôtel. Un peu le climat de cette série britannique "Upstairs and Downstairs".
Les uns disent qu’il disparu à la fin de la guerre, d’autres qu’il mourut en 1947. Who knows…somewhere, somehow ??
Découpé en courts chapitres, Collin met en scène tout ce petit monde, y compris la direction de l’Hôtel sous la coupe de la sinistre propriétaire Mme Ritz, la Veuve, qui n’a pas trop de scrupules non plus dans l’art de satisfaire ses clients Nazis, business is business….
A la lecture on éprouve à la fois un sentiment réel de gène, de curiosité, de fureur, d’amusement, de révolte devant les faits racontés ou imaginés et pourtant parfaitement crédibles. Le Ritz apparaît en quelque sorte comme le « rideau de fer » de la période entre la réalité des rafles, assassinats, délations, tortures de la Gestapo dont sera victime l’épouse du directeur Claude Auzello, juive américaine, et le luxe l’insouciance, l’arrogance, la collaboration passive ou active d’une société sans valeurs morales.
On ne peut s’empêcher, en tout cas c’est le mien, de faire un rapprochement avec la situation de notre pays ces derniers mois voire 43 dernières années.
On pense bien entendu au climat antisémite qui sévit en ce moment en France et est loin d’être un « sentiment », là encore. Révolte devant le manque d’éthique, de scrupules, monde de parvenus au pire sens du terme, indécence d’un Président de la République cautionnant dans le projet de budget une augmentation de la dotation de l’Élysée, de l’AN et du Sénat, Dîner d’Etat sans doute pour que tout ce petit monde de parasites ne soit pas victimes de « la hausse des prix » et de la perte de leur « pouvoir d’achat » face à un déficit de 6% et un endettement de 3200 milliards d’euros.
On ne peut s’empêcher de penser pour ceux qui la connaissent, à la merveilleuse et féroce pièce d’Edouard Bourdet créée en 1929, « Le sexe faible » dont l’action se déroule dans un grand hôtel parisien et qu’il est difficile de ne pas reconnaître comme étant le Ritz et son bar. Antoine en est un peu le Meier du lieu sinon le barman et comme ce dernier dans le livre, le confident de ses messieurs et dames, pourvoyeur de « petits services ». Jacques Charon après Victor Boucher en fut l’interprète et Denise Gence après Marguerite Moreno, la comtesse Polaki, amateur de « petits jeunes gens » qui lui lance à la fin de la pièce, dépitée de ne pas avoir fait "affaire" avec le beau Philippe Leroy-Gomez (Georges Descrière/Pierre Brasseur): « la prochaine fois Antoine, vous enverrez vos pauvres ailleurs ! ».
Ne serions-nous pas tous des Comtes et Comtesses Polaki face au scandale budgétaire actuel ? Ou peut-être plutôt ces pauvres face à une bande de parvenus toutes tendances confondues. Comment se seraient-ils comportés entre 1940 et 1945 ?
« To be or not to be, that is the question”….
Un livre à lire vous passerez un très bon moment.
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Cette nouvelle biographie a été publiée en août 2023 et vient s’ajouter à de nombreuses autres. Dans son prologue du livre « les poupées russes » de Waresquiel non seulement explique ce qui l’a amené à écrire cet ouvrage mais une sorte de filiation de ces travaux sur la révolution et son travail sur Marie-Antoinette et son procès. Au cours de la biographie et dans les derniers chapitres il montre le parallèle des destins des deux femmes par les accusations infâmes dont elles furent l’objet. Or on sait au départ que la Reine détestait la favorite qui essayât en vain d’obtenir son soutien pendant et après la mort de Louis XV. Il faudra la tragédie finale pour qu’enfin la Reine baisse la garde. Un autre événement viendra s’ajouter pendant l’écriture du livre et concerne la documentation nouvelle trouvée par l’auteur. De Waresquiel réussit à mettre la main sur le nom des descendants en ligne directe de la fille de la comtesse : « …Parfois le passé et le présent se télescopent… Je compose un peu fébrile, un numéro de téléphone. Il m’a fallu certain temps avant d’avouer ce que je savais à celui à qui je parlais. Il ne s’y attendait pas….Et je parlais pour la première fois à l’un de ses arrière-arrière-petits-enfants et il avait des archives !... » écrit-il. Par ailleurs il trouve de nombreux documents non publiés à ce jour et que l’on croyait perdus ainsi que des documents réunis au XIXe siècle par un certain Charles Vatel qui avait entrepris vers 1880 l’écriture d’une biographie de Jeanne et en partie publiée.
Tous ces éléments vont permettre à de Waresquiel de corriger en profondeur l’image de la maîtresse de Louis XV jusqu’alors considérée comme pire qu’une courtisane. Il montre les fausses déclarations concernant sa naissance et son mariage. Dès le premier chapitre on est projeté dans une véritable enquête quasiment policière où fausses déclarations, libelles, pamphlets de toutes sortes plus ignobles les uns que les autres vont être pris tout au long des biographies successives pour argent plus ou moins comptant et feront de Jeanne Du Barry un personnage douteux, sulfureux, reléguant au second plan son modernisme en matière artistique. Il est évident que cette femme fut ce que l’on appelle aujourd’hui une « ShopAlcoholic », couvertes de dettes à l’instar de l’Etat français de nos jours : plus d’1 millions de livres de l’époque à sa mort dont les créanciers ne verront pas la moindre goutte. Louveciennes sera truffé de caches contenant tableaux, diamants, rubis, et divers objets en or acquis pendant le règne de Louis XV et après sa mort, par la comtesse vivant sur un grand train en dépit de son exil total ou partiel à Pont aux dames ou Louveciennes.
Mais cette biographie permet très vraisemblablement d’apporter une correction en profondeur de bien des accusations portées sur cette femme, bien différente de Mme de Pompadour et qui sur le plan artistique aura marqué un tournant majeur de son vivant.
Le livre a un autre intérêt. Divisé en cinq parties comme une tragédie classique en cinq actes, la dernière nous plonge dans l’époque monstrueuse de la révolution française et de la Terreur de 1793 à 1794. On ne peut s’empêcher de trouver des personnages et des situations que l’on retrouve aujourd’hui dans l’époque tourmentée que nous vivons en ce moment.
· Un Etat en faillite virtuelle
· Une élite marquée par le déni constant des dangers à sa porte
· Une classe politique aveugle à sa droite et à sa gauche dirigée par un extrémiste de haute volée, Robespierre aka Mélenchon
· Un ancêtre de Rima Hassan, commissaire d’origine britannique, Georges Greive qui sera à l’origine du rapport à charge donné au Bompard de l’époque, Fouquier-Tinville qui se charge de rédiger l’acte d’accusation au procès
· Des jurés souvent lâches comme ces députés de LFI ou de NFP ou ces dirigeants au gouvernement plus enclins à reculer par peur de se compromettre et perdre leur pouvoir sinon leur tête.
On pourrait rallonger la liste des ressemblances sinon similitudes des périodes observées. On peut même rapprocher par leur différence d’âges symétriques les couples Macron/LouisXV-du Barry !
Enfin de Waresquiel montre que si Madame du Barry est tout à la fois inconséquente par ses dépenses et ses dettes, elle est aussi une femme progressiste qui soutient la révolution à ses débuts avant son tournant terroriste et dont la générosité est reconnue par nombre des habitants de Louveciennes qu’elle aidât financièrement si besoin était.
Un livre remarquable qui s’ajoute à ceux précédemment commentés ici sur Talleyrand et Joseph Fouché.
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