• Le titre parle de lui-même et l'exemple ci-dessus tout autant:

    Scène finale du premier acte de Parsifal de Richard Wagner au Met de New York en 1989.


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  • On ne nous aura rien épargné ces dernières années coté opéras. Hier soir Arte donnait en différé d'Aix en Provence, du festival 2016, le chef d'oeuvre de Mozart/Da Ponte, Cosi Fan Tutte.

    Monsieur Christophe Honoré qui doit surement être un de ces nouveaux génies dépassant de très loin l'auteur de l'oeuvre et son librettiste nous sert un Cosi se déroulant sur une place d'une contrée d'Afrique noire. Je n'ai rien contre ces contrées où je ne me suis rendu qu'une fois au cours d'un voyage professionnel organisé par Bouygues à Yamoussoukro en Cote d'ivoire.

    Néanmoins je ne vois pas le rapport avec ce pays à quelqu'endroit du livret et encore moins avec des attitudes perverses, racistes ou autres comme le montre dès le départ la mise en scène que bien entendu les snobs du Festival d'Aix ont dû trouver absolument transcendantale!

    Bon Dieu, Cosi est une comédie et rien d'autre! Cessons chaque fois qu'on produit un spectacle de nous demander de nous plonger la tête dans nos mains, secoués de sanglots et battant notre coulpe des malheurs de ce monde! On va au théâtre, au cinéma, au concert, à l'opéra, voir un ballet pour oublier nos soucis quotidiens que nous avons bien assez le temps d'affronter avec plus ou moins de succès chaque jour de notre foutue existence!

    Messieurs Py, Honoré, Sellars et autres obsédés de malheur et du malheur allez faire votre mea culpa dans vos  somptueuses villas, et autres lofts de 300m² et laissez nous rêver pendant deux voire trois heures; construisez vous votre salle de spectacle privée et faites y toutes les élucubrations de vos petits cerveaux dégénérés et invitez y vos psychiatres  préférés ils pourront peut-être vous guérir et encore j'en doute car comme disent les jeunes aujourd'hui : "Vous êtes vachement grâves"!


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  • Pour une fois l'opéra sort de ces mises en scène absurdes et reprend le spectacle créé en 2004 par Laurent Pelly, réunissant L'heure Espagnole de Maurice Ravel et Gianni Schicchi de Puccini.

    Bien entendu il ne va pas jusqu'au bout et expatrie à Bastille un spectacle fait pour Garnier où il fut créé sous la direction à l'époque de Seiji Ozawa. Une fois de plus l'infâme acoustique de l'Opéra Bastille trahit d'excellents chanteurs. Cocorico ils sont tous Français pour le Ravel et en majorité Italiens pour le Puccini. Assis au quatrième rang plein face en raison du volume de l'orchestre et principalement de l'acoustique détestable, à certains moments on n'entendait pas Philippe Talbot. Autre monument de bêtise alors qu'enfin l'opéra de Paris a compris que placé dans les premiers rangs ou au fond de la salle, la lecture du surtitrage est impossible à peine de sortir avec un torticolis ou de s'équiper d'un télescope, la taille des caractères des deux écrans latéraux à hauteur raisonnable, sont si petits qu'il faudrait un microscope électronique pour les déchiffrer!

    Cela dit, ces deux opéras bénéficient d'une mise en scène parfaite telle que sait les faire Laurent Pelly quand il ne tombe pas dans le snobisme actuel des relectures. Il signe les costumes et ses deux compères Florence Evrard et Caroline Ginet des décors en parfaite symbiose avec le coté absurde des deux œuvres.

    Mur de pendules et horloges placées dans les endroits ou les objets les plus hétéroclites pour le Ravel, la chambre du défunt constituée d'armoires et de tiroirs à revendre permettant de cacher si besoin est un testament qui ne fait pas l'affaire des membres éplorés de la famille.

    Seul ombre au tableau un chef d'orchestre gesticulant, se prend-il pour Icare à battre des bras en permanence comme pour décoller de la fosse d'orchestre?; Il met à mal le délicieux et touchant "O mio babbino caro" de Laureta dans le Puccini, en le dirigeant cent fois trop vite alors que cet air qui rappelle celui du saule d'Otello de Verdi, est une supplique mêlée de tendresse du personnage à son père.

    Il n'empêche que l'on passe deux heures réjouissantes loin des soucis quotidiens comme se doit d'être une soirée à l'Opéra loin des fantaisies intellectuelo-métaphysico-délirantes des metteurs en scène que Monsieur Lissner se complaît à nous imposer de soirée en soirée.


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  • Je conduisais avant hier mon épouse chez son rhumatologue; à la suite des fractures de ses deux cols du fémur à moins de 6 mois d'intervalle et du non traitement préventif de son ostéoporose dû à la négligence totalement irresponsable des deux chirurgiens, de son ancien spécialiste et de ses anciens généralistes qui n'ont rien fait, la seconde fracture a dégénéré entraînant une détérioration de l'articulation du col avec la hanche au niveau du bassin droit; la pause d'une prothèse doit être maintenant programmée en urgence et mon épouse non seulement souffre le martyr mais se déplace avec d'énormes difficultés et craint à tous moments malgré l'utilisation d'un déambulateur de faire une chute aux conséquences catastrophiques.

    Sortant du rendez-vous et nous déplaçant vers la sortie et le trottoir menant à la rue au bout de l'impasse, tout à coup une petite voix exaspérée se fit entendre à la droite de mon épouse prononçant avec arrogance cette phrase:

    "Ben enfin vous allez me laisser passer!"

    Et débouche alors en nous dépassant à toute vitesse un gamin de 4-5 ans sur sa trottinette!

    Il alla jusqu'au bout du passage puis fit demi tour et là je lui demandais de s'arrêter et verbalement et sans le moindre geste de ma part bien entendu, lui rappelait vertement qu'il devait le respect à ses aînés et tout particulièrement à une vieille dame qui à l'évidence avait des difficultés à marcher; réponse arrogante du gamin:

    "Ok!" sans la moindre excuse bien entendu de sa part.

    Arrive sur les lieux le gardien de l'immeuble qui s'avère être le père de ce sale gosse, qui demande ce qui se passe et à mes explications non seulement à le toupet de me dire que son fils n'est pas en âge de comprendre et que je ne connais rien à l'éducation des enfants vu mon grand âge, ne fait rien pour rappeler à l'ordre son fils!

    Je ne me privais pas alors de faire remarquer à ce père new look d'une trentaine d'années, que par contre son fils de 4-5 ans ne devait avoir aucun mal pour comprendre comment faire fonctionner un mobile, le lecteur dvd du salon, l'ordinateur du bureau et utiliser les jeux vidéos se trouvant dessus ou sur sa play-station!

    Voilà où nous en sommes arrivés dans ce monde de brutes n'acceptant aucune contrainte, de parents qui démissionnent devant leurs enfants, qui pire encore reprochent aux enseignants que ces derniers fassent la moindre remarque à leurs chères têtes blondes et acceptent comme j'ai pu le constater plus d'une fois que leurs gamins leur tiennent tête allant jusqu'à être grossiers envers eux.

    C'est toute une suite de générations éduqués par les nostalgiques de Mai 68 dont vraisemblablement Monsieur Mélenchon, la CGT actuelle et leurs adhérents d'une incompétence notoire (que je saches un diplôme de lettres n'a jamais donné de compétences en économie, finances et gestion des entreprises, n'est-ce pas monsieur le député!), sont les supporter et qui ne rêvent que d'une chose mettre ce pays et la société actuelle parterre, refusant toutes réformes, toutes contraintes, accrochés à des avantages acquis et se fichant totalement de la santé économique du pays ou de l'entreprise dont ils prétendent défendre les salariés, entreprise dotée comme le reste de l'Etat français d'un endettement abyssal provoqué par une gauche totalement irresponsable au cours des 37 dernières années où elle fut au pouvoir pour la plus grande partie de cette durée.

    De respect d'autrui il ne reste rien, c'est le néant absolu, nous autres sexagénaires ou plus, sommes des gens qui gênent et si l'on continue ainsi on verra se profiler les méthodes sinistres de "Soleil Vert" (1973 de Richard Fleischer) ou de "Moon" (2009 de Duncan Jones) et autres films tristement prémonitoire.

     


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  • Un autre moment qui a marqué l'histoire de la comédie musicale et du cinéma: Sweet Charity chorégraphié par Bob Fosse inspiré des Nuits de Cabiria de Fellini.


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