• Catherine Zeta-Jones, Rénée Zellweger et Queen Latifah dans Chicago de Rob Marshall qui a signé la chorégraphie inspirée de l'original du grand Bob Fosse.
    montage de Martin Walsh,
    Deux jeunes femmes poursuivies pour les meurtres de leurs amants vont échapper à la peine capitale grâce à l'astuce de leur avocat véreux. Queen Latifah interprète dans le film le rôle de la geôlière qui se fait payer pour accorder quelques avantages au deux détenues. Les trois actrices n'ont pas été doublées tant pour le chant que pour leurs numéros dansés. Un régal pour les yeux et les oreilles couronné par 6 oscars et de multiples récompenses.

    Scène d'ouverture: All that Jazz (Catherine Zeta-Jones)
    When you're good to Mama, Mama's good for you (
    Queen Latifah)
    Final: Nowadays(Catherine Zeta-Jones, Rénée Zellweger)


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  • Hier dans l'émission Historiquement Show sur la chaîne Histoire était analysé le livre de David Rieff : "Eloge de l'oubli. La mémoire collective et ses pièges".

    Dans ce livre que je précise ne pas avoir lu mais pour lequel je me tiens aux commentaires des intervenants de l'émission et à la lecture de ceux de divers journaux, j'ai compris que Monsieur Rieff trouve inutile, dangereux, facteur de haine voire de résurgence de mouvements contraires à leurs buts souhaités, les commémorations et autres actes tendant à rappeler les erreurs commises dans le passé, les massacres et autres guerres qui ont frappé la planète.

    Comme l'écrit le commentaire du Monde:

    "L’époque est à l’arrogance du présent, à la phobie du passé ou de l’« ancien monde ». L’ouvrage de l’écrivain américain David Rieff reflète cet air du temps tout en le flattant. Pour cet ancien spécialiste de l’humanitaire, la mémoire collective, dont le culte serait obsessionnel, n’a pas plus de consistance qu’une figure de style, une métaphore. Croire à ses bienfaits expose soit à être rangé dans la catégorie des « idéalistes » – à quoi l’auteur réduit, sans trop s’embarrasser de détail ni de nuance, la pensée de Kant –, soit à se montrer aveugle aux mythes politiques que la « remémoration » suscite et que le « devoir de mémoire » entretient."

    Typique système de pensée de quelqu'un pour qui se rappeler les erreurs de ses aînés voire de sa génération est particulièrement gênant.

    Comme c'est commode, n'est-ce pas! Cela permet d'ailleurs d'éliminer des cours d'histoire dans les écoles des sujets , ou de glisser rapidement sur ceux qui ne flattent guère les pays qui en furent à l'origine. 

    Rappelez vous Monsieur Rieff, qui furent la cause de la seconde guerre mondiale? La France, l'Angleterre et les USA pour avoir d'abord mis à genoux économiquement l'Allemagne, créé des frontières qui ne tenaient pas la route et seraient sources de conflits, tout comme ces mêmes nationalismes qui ont été la cause des guerres Serbes et autres, tout comme le comportement actuel d'Israël qui fait de l'oubli à géométrie variable et tout en n'oubliant pas l'holocauste à juste titre, se comporte de façon abominable face aux palestiniens et s'étonne ensuite des troubles terroristes que cela provoque tant à son encontre qu'à celui d'autres nations qui soutiennent sa politique inadmissible.

    Dès le 9 Mai 1945 les USA ont savamment oublié que Wernher Von Braun avait été le constructeur des V1 et des V2 massacrant des civils sur Londres, ils ont oublié à Nuremberg qu'ils ont bombardé des villes qui n'étaient en aucune façon des objectifs militaires et ce en totale infraction avec la convention de Genève. Les Russes ont savamment oublié les massacres qu'ils ont perpétré tant à Katyn qu'en envahissant Berlin. En France on a gentiment oublié que le mur de l'Atlantique avait été construit grâce à la participation active de la majorité des entreprises du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics de l'époque,(lire à ce sujet l'excellent petit livre de Jérôme Prieur: Le mur de l'Atlantique , Monument de la Collaboration").

    Croyez-vous que Simone Veil malgré ses déclarations ait dans son fort intérieur oublié ses mois de camps de concentration, la perte de la quasi totalité de sa famille dans les fours crématoires Nazis?

    Moi, monsieur Rieff je n'oublierai pas que mes grands paternels ont été assassinés par les Nazis en 1944 à Budapest, non seulement parce que le petit garçon que j'étais n'a pas eu la joie de se souvenir de moments de tendresse avec eux, en a été privé, mais aussi et peut-être et surtout parce que je me souviens adulte, du regard sombre et défait de mon père se recueillant avec son frère devant le monument aux victimes de l'Holocauste à Budapest en 1969.

    Sans doute les cérémonies en grande pompe sont-elles exagérées sinon coûteuses à des Etats qui feraient mieux de consacrer ces millions à des actions permettant de sortir le pays des crises économiques dans lesquelles elles végètent à souhait depuis des décennies; mais oublier, tirer un trait sur toutes les erreurs quand par dessus le marché, depuis ce fameux 8 Mai 1945 on sait pertinemment qu'il y a des nostalgiques actifs de par la planète qui ne rêvent que d'une chose rétablir un état Nazi et ce tout particulièrement dans votre chère pays les USA, ressort du comportement le plus irresponsable qui soit.

    Je suis loin d'être un américanophobe, bien au contraire, mais je ne me mets pas des œillères, ne suis pas aveugle surtout quand je vois les tendances extrémistes qui s'amplifient aux USA en ce moment  grâce au comportement insensé de votre Président et de son parti au pouvoir dans les deux chambres.

    Vous n'avez pas de quoi être fier d'avoir publié un tel ouvrage. Il ne fait qu'aller dans le sens du cynisme ambiant des générations actuelles qui comme elles le disent veulent "positiver", et "vivre au présent", oubliant inconscientes qu'elles sont, que l'histoire se répète et que les exemples en la matière sont multiples. Vous citez Henry IV et l'Edit de Nantes, oubliant allègrement qu'il fut ensuite révoqué. Vous ne faites pas dans le sentimentalisme, ça permet de se donner des airs virils.

    Moi ce sentimentaliste me permet d'être ému quand je vois alignés sur le cimetière d'Omaha Beach, ces tombes toutes simples sur les croix desquelles sont inscrits les noms et âges de tous ces jeunes américains, britanniques, polonais, français qui pour la plupart à peine âgés de 20-25 ans ont sacrifié leurs vies pour nous libérer du monstre qui avait envahi l'Europe et voulait l'asservir.

    Moi Monsieur Rieff, je n'oublierai jamais.


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  • Les deux plus grands danseurs du XXe siècle: Vladimir Vassiliev et Ekaterina Maximova son épouse dans les variations de Don Quichotte de Minkus filmés en plein air en 1969.

    Au début des années 70 ils participèrent à une tournée à Garnier avec leur interprétations de Spartacus de Katchaturian, du Casse Noisette et de Don Quichotte.

    Des moments inoubliables surtout pour le Minkus et le Katchaturian (pas de deux). Ce n'était pas seulement des prouesses techniques, c'était de vrais acteurs sans doute magnifiés par le fait qu'ils formaient un couple dans le civil. Vassiliev fut mis à la porte du Bolschoi en 2008 dont il était le directeur de la danse et il apprit la nouvelle à la radio!

    A coté Nureyev et Margot Fonteyn font pale figure n'en déplaise à leurs supporters.


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  • Une œuvre superbe rarement jouée en concert ici interprétée magistralement par le Slovenian youth orchestra dans le grand auditorium de Ljubljana en 2013
    Une standing ovation plus que méritée par ces jeunes qui se donnent à fond dans toutes les parties de cette magnifique partition que certains bien entendu qualifieront de "pompier"...

    Les Pins de Rome, poème symphonique d'Ottorino Respighi

    Le passage des vents du troisième mouvement est joué avec une extraordinaire sensibilité 
    sans parler du spectaculaire crescendo final bien entendu.


    Par  le même orchestre:
    Un Américain à Paris en 2017

    Daphnis et Chloé en 2018

    Smetana La Moldau 2017 ou 2015?

    A. Dvořák: Slavonic Dances  n°8-5-2-7 en 2015

    Quelle dommage que l'on ait pas chargé les concerts dans leur intégralité.


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  • Que l'on soit d'accord ou non avec le Président de la République est un droit absolu. Mais l'utilisation d'un titre dans une émission si bien documentée qu'elle soit n'autorise pas une phrase aussi insultante à son égard et est totalement inadmissible.

    Parler de "CASSE" revient à traiter le chef de l'Etat et son équipe de véritables cambrioleurs! Ceci est scandaleux! 

    Je suis loin d'être un soutien de la gauche et de tous les hommes politiques qui ont défilé sur la scène depuis 1981, mais je considère que le chef de l'Etat doit être respecté d'autant plus que ceux qui l'attaquent feraient bien de balayer devant leur porte.

    La loi précise les conditions dans lesquelles on fait acte de candidature et ses limites financières, si elles ont été enfreintes c'est au pouvoir judiciaire de le faire et si besoin est, il est possible pour les électeurs ou leurs élus de demander une enquête.

    Que les grands donneurs de leçon  examinent de près comment les autres candidats ont agi. Sont-ils naïfs au point de croire que ces derniers ont obtenu des suffrages par l'opération du St Esprit?

    Les mensonges d'un certain Mitterrand n'ont guère attiré de foudres en leur temps et étaient bien connues, personne n'a pipé.

    Le manque de respect vis à vis du chef de l'Etat va jusqu'à la tenue vestimentaire et la façon de s'adresser à lui; il suffit d'avoir regardé certaines récentes interviews, col ouvert, ton arrogant comme si on avait couché les vaches ensemble!

    Dans aucun pays ne se permet-on de s'adresser ou de parler d'un chef d'Etat de la façon dont les médias français se permettent de le faire ainsi que les intervenants de toutes origines ou tendances le font chez nous. Aux USA on s'adresse au Président en disant : Mr. Président, au Royaume Uni on utilise la formule "Prime Minister" ou "Sir".

    Bientôt dans notre pays les journalistes interpelleront le Président par son prénom quand ils n'en viendront pas à le tutoyer! Où va-t-on?

    Une fois de plus les médias montrent leur médiocrité et leur manque de savoir vivre pour ne pas dire plus...


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