• Réédition de l'autobiographie du grand réalisateur Roman Polanski.

    Ce livre écrit dans les années 80 retrace la vie du réalisateur et nous plonge dans son univers tourmenté.

    Profondément émouvant lorsqu'il nous compte son enfance, il 6 ans quand la guerre éclate et que la Pologne est attaquée sauvagement pas l'Allemagne Nazie et la Russie Soviétique, il se retrouve en moins de trois ans seul livré à lui-même et pris en charge par différentes familles polonaises qui exploiteront un enfant sans défense. Il a perdu entre temps toutes traces de sa famille déportée dont seul son père, sa demi sœur et deux oncles reviendront vivants.

    A la fin de la guerre et tandis que les communistes investissement le pays détruisant tout sur leur passage pour faire de la population une masse craintive, totalement assistée, typique méthode de ce type de pouvoir infect soit disant démocratique, il va lutter tant et plus pour entrer dans le monde artistique et assouvir sa passion pour le cinéma.

    Quand enfin il retrouve son père celui ci a déjà remplacé sa mère assassinée par les Nazies, mais malgré les vicissitudes il lui gardera son affection et se rapprochera progressivement de sa belle-mère. Entre temps il commence à émerger grâce à son talent de cinéaste et entre autres deux chefs d’œuvres "Cul de sac" et le délicieux "Bal des vampires" qui sera l'occasion de la rencontre avec Sharon Tate qui deviendra son épouse au destin tragique.

    Le problème avec Polanski c'est qu'il fait partie de cette génération qui veut se libérer des contraintes et cela l'amène dans un milieu aux comportements souvent irresponsables à s'aventurer sur des terrains mouvants qui vont l'amener au second événement majeur qui a failli lui couter sa carrière et dont encore récemment il a fait la une de journaux beaucoup plus enclins à donner le monde de la jet set en pâture n'hésitant pas à inventer de toutes pièces des situations, diffamer plutôt que de rechercher la vérité. Confronté à un système judiciaire américain qui dérape parce que influencé par des considérations électorales, il lui faudra faire face à des accusations mensongères que malheureusement ses propres dérapages si minimes soient-ils , manqueront de l'abattre à tout jamais.

    C'est dans ce contexte qu'en analysant son caractère on prend une fois de plus conscience des désastres que peuvent provoquer à long terme le défaut d'une autorité parentale dans les premières années de la vie; son enfance malheureuse est très certainement une des causes majeures de ses erreurs, d'une certaine forme de naïveté qui le fait s'aventurer sur ces terrains minés des années 70 tout particulièrement.

    L'homme ressort toutefois attachant de ce texte écrit sans fausse pudeur que complète une postface sur les derniers événements qui ont une fois de plus manqué de le détruire lui et sa famille.

    En lisant toute la partie consacrée à son enfance, on retrouve les décors de son chef d'oeuvre absolu, en tout cas pour moi, qu'est Le pianiste.

    Un livre passionnant, parfois agaçant, mais profondément humain.


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  • C'est devenu une nouvelle manie en France, on appartient à un parti, on se fait nommer ministre et ensuite on dénigre ses supporter et ceux qui vous ont porté au pouvoir.

    Dans le fond le ministre de l'économie ne vaut guère mieux que toute la classe politique. Il se gargarise comme ses autres collègues de mots plus ou moins creux; le nouveau à la mode: progressisme, progressiste par opposition au conservatisme. conservateurs.

    Quand ces messieurs et ces dames de tous bords auront compris que ce qui nous importe à nous électeurs ce sont des gens compétents peut-être auront-ils fait quelque progrès eux mêmes vers "le compétentisme"!

    Pour l'instant leur niveau de compétence se limite à la tchatche, l'art de se maintenir au pouvoir contre vents et marées, de parler le plus souvent pour ne rien dire en se regardant le nombril et étant fort satisfait de leur incompétence notoire; cela se voit du chef de l'Etat au dernier des sous fifres des assemblées ou des collectivités locales.

    Alors parlez, parlez messieurs on ne vous écoute plus, on a mieux à faire!


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  • Poursuite de mes investigations Pompéiennes et de mes recherches sur la maison d'Arrius Diomède. Cette fois je découvre une étude de l'association Théophile Gautier en 1979, sur la nouvelle, "Arria Marcella" qui m'a inspiré le scénario de la vidéo que je suis entrain de réaliser.

    On reste confondu devant cette manie pour ne pas dire folie de vouloir toujours tout expliquer, analyser, au point de prêter très certainement à l'auteur des intentions, des motivations ou des idées qui ne sont sorties que du crâne de chercheurs en quête de sensationnel ou d'originalité à tout prix.

    Ne peut-on pas un seul instant se dire qu'un écrivain a eu une idée toute simple consistant à faire rêver son lecteur et oublier ses soucis quotidiens? Est-ce un tel crime que de vouloir s'échapper des réalités souvent sinistres ou stressantes de la vie quotidienne?

    Cette espèce de manie du monde pseudo universitaire, totalement déconnecté des réalités de la vie quotidienne et qui se croit si savant au point de nier la vie toute simple, histoire de justifier ses études que je qualifierai de fumeuses pour ne pas dire sorties d'esprits bon pour les psychanalystes et dont la rhétorique pour ne pas dire le verbiage se parent de termes savants et obscures, est absolument insupportable.

    Désolé messieurs les membres de l'association Théophile Gautier, votre analyse est tirée par les cheveux et ne résiste pas cinq minutes à la simple lecture du texte de ce grand auteur. Il a tout simplement voulu nous faire partager au travers d'un conte fantastique, ce qui n'est autre que la réaction de visiteurs normalement constitués et dotés d'une sensibilité à fleur de peau.

    Moi-même lorsque je visite les sites de Pompéi, Herculanum, Stabiae, Oplontis, suis pris d'une émotion sans pareille en particulier si je m'y rends en fin d'après midi alors que les hordes de touristes ne sont plus là et que seuls quelques visiteurs s'y promènent.

    Débouchant sur des rues désertes, je suis comme Octavien dans la nouvelle, prêt de voir apparaître au coin de la rue, un romain en chair et en os.

    Et alors? Où est le crime? Qu'y a-t-il de mal à éprouver cette émotion? Qu'y a-t-il de ridicule a être sensible à ce point et d'éprouver un réel bonheur  à appréhender un  des plus extraordinaires sites archéologiques et de s'en approprier la beauté et la tragédie tout simplement sans faire dans l’exégèse de soit disant savants bons pour le cabanon comme on dit dans le midie de la France?

    En une phrase, foutez-nous la paix avec vos élucubrations de savants en quête de notoriété et laissez-nous rêver sans venir polluer par vos écrits, nos moments de simple jouissance!

     


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  • En recherchant une fois de plus des documents pour mon film, en fait dans ce cas la couleur du mur de la façade de cette tombe, j'ai découvert un article fort intéressant voire drôle.

    Comment retrouver l'appartenance familiale au temps de Pompéi

    La tombe ci dessus se trouve dans la nécropole de la porte de Nocera non loin de l'amphithéâtre. Elle porte encore sur une plaque de marbre l'inscription relative à son propriétaire:

    Veia N(umeri) f(ilia) Barchilla / sibi et / N(umerio) Agrestino Equitio / Pulchro viro suo.

    Veia Barchilla,fille de Numerius, (a construit ceci)pour elle-même et pour Numerius Agrestinus Equitius Pulcher, son mari.

    La question que se posait les archéologues était de savoir si cette dame attentionnée, faisait partie d'une famille célèbre les Veii alliés à une autre famille des Barcha. On sait que la tombe ci-dessus date de la période de la République ou début du règne d'Auguste. Au cours des recherches faites  on a découvert trois inscriptions attestant de la candidature aux fonctions de poste d'un des deux magistrats de la ville, duovir, d'un certain Numerius Barcha.

    N(umerium) Barcha(m) IIv(irum) v(irum) b(onum) o(ro) v(os) f(aciatis) ita v[o]beis Venus Pomp(eiana) sacra [sancta propitia sit].

    ‘Je vous demande d'élire  Numerius Barcha, un excellent homme comme  duovir. Que la Venus Pompéienne soit favorable à vos offrandes.

    N(umerium) Bar(cam) IIv(irum) [oro vos] col(oni). 

    Je vous demande d'élire Numerius Barcha  vous les colons.

    Et enfin

    N(umerium) Barc(ham) II/v(irum) v(irum) b(onum) o(ro) v(os) col(onei).

    Colons, Je vous demande d'élire Numerius Bacha qui est un excellent homme comme Duovir

    Ces inscription ont permis d'identifier Numerius Barcha comme probablement un des premiers colons de la cité de Pompéi qui date des environs de 80 Avant JC. La colonie fut mise en place du temps de Sylla et l'on pense que l'élection a du avoir lieu entre 80 et 50 Avt JC. Sa candidature permet de supposer qu'il fut d'abord élu comme édile de la ville ce qui en ferait un homme d'une vingtaine d'années ou bien beaucoup plus agé s'il fut lui-même un des colons de la ville. Une chose apparaît donc c'est que cet homme fait partie d'une famille de l’aristocratie Pompéienne., mais laquelle?

    Le problème c'est que Numerius est un prénom très répandu et donc on a besoin d'en savoir davantage ce qu'une nouvelle inscription nous donne:

    N(umerium) Vei(u)m I[I] /v(irum) v(irum) b(onum) o(ro) v(os) co(lonei).

    ‘Colons, Numerius Veius, est un excellent hommes, je vous demande de l'élire au poste de duovir'

    L'association du prénom Numerius au nom de famille Veium semble donner la réponse, la famille des Veii était célèbre à Rome.

    Une dernière inscription cocasse, a été trouvée dans l'amphithéâtre qui permet d'affirmer que Numerius Barcha et Numerius Veius ne sont que la même personne:

    [- – -] Vei Barc(h)a tabes[cas].

    ‘Numerius Veius Barcha, tu peux aller te faire foutre!’

    Visiblement notre candidat n'avait pas le soutien de tout le monde!!!

    Dès lors tout s'éclaire et l'inscription de la fille du candidat sur sa tombe et celle de son mari, atteste du fait que son père faisait bien partie de la "gens" des Veiii .

    A Pompéi il est difficile de rester incognito même 2000 ans et plus après sa mort!

    L'article qui m'a permis de rédiger le mien est le suivant:

    "B is for Barcha"  de vlcampbell 


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  • Avant le concert d'hier soir, la direction de l'orchestre présentait la prochaine saison 2016-2017.

    Elle se caractérise par la présentation dans différents concerts d'œuvres connues mais dans leur réduction pour formations chambristes. Ce peut être en effet intéressant sinon qu'il ne faut pas non plus abuser de la formule qui ne doit pas s'adapter forcément à toutes les œuvres même du répertoire classique ou baroque.

    Brigitte Lefèvre Présidente de l'orchestre a fait une apparition qui dans l'ensemble a donné lieu à des informations banales mais elle ne pouvait faire mieux avec la médiocrité de Nicolas Lafitte très à l'aise pour dire "On applaudit M... ou Mme...X" ou pour nous répéter que nous étions dans un théâtre superbe: Oui Merci, on sait on ne vient pas ici pour la première fois quand on est abonné et quand on aime la musique!

    Là où vraiment l'agacement est au maximum c'est lorsque ces artistes se croient obligés pour sans doute caresser Mme la mairesse de Paris et Mme la nullité qui dirige le ministère de la culture, de nous envoyer à tout bout de champ des phrases très 1789 du style : Saison citoyenne, Actions territoriales, Solidarité, Concert participatif, j'en passe et des meilleurs!

    Peut-on 5 minutes chez les socialistes et leurs supporters nous faire grâce de leur satanée manie de faire de la propagande et de la démagogie électoraliste! On se fiche éperdument messieurs et mesdames les musiciens ainsi que vous messieurs leurs patrons de vos opinions politiques. D'autant plus que vos grands essais de solidarité et autres ont une fois de plus démontré hier soir l'inanité de la politique culturelle et musicale de ce pays.

    Vous êtes tous des champions, je devrais dire des Docteurs Honoris Causa es Saupoudrage de subventions! C'est à qui obtiendra trois sous pour se donner bonne conscience auprès des milieux défavorisés qui, désolés de vous le rappeler, avant d'aller à un concert même gratuit aimeraient bien être logés décemment et ne pas être la proie de taxes en tous genres seul domaine dans lequel vous ayez réussi à faire de l'égalitarisme!

    Il faut être le dernier des imbéciles pour croire un seul instant que des enfants de milieux défavorisés, en situation d'échec scolaire, en particulier en raison de leur environnement parental et de leur logement exiguë, vont vraiment s'intéresser à la musique classique voire contemporaine. Désolé pour le prof de musique du XXe présent hier soir sur le plateau, mais ses explications enchevêtrées ne pouvaient convaincre personne de sensé dans l'assistance.

    En France on veut imitér les Anglo-Saxons mais en oubliant que pour cela il est au minimum deux critères à remplir:

    Avoir les moyens financiers et les surfaces en termes de locaux pour donner un véritable enseignement musical au collège. Le collège public de Cherry Creek à Denver que j'ai visité a une vrai salle de spectacle, les élèves aidés de leurs profs montent deux comédies musicales par an, les élèves se partagent les rôles tant sur scène que dans les coulisses, certains assumant la régie son d'autres lumières comme des pros! La chorale du collège m'interprétât pour me faire honneur, l'Ave Maria de Schubert de façon magistrale.

    Le second critère s'appelle le mécénat absolument indispensable car l'Etat qu'il soit fédéral ou pas ne saurait avoir tous les moyens pour tout financer.

    En France on pratique le système D, on a une ministre qui a l'air d'être plus prête à paraitre dans un défilé de prêt à porter qu'à remonter ses manches pour apprendre un métier qu'à l'évidence elle ne connait pas!

    L'Etat Français refuse systématiquement de véritablement promouvoir une vraie politique de Mécénat à tous les niveaux aussi bien des entreprises que des particuliers. Les avantages fiscaux obtenus pour des dons sont dérisoires et dénotent de cette véritable vindicte contre l'argent typiquement socialiste et je dirais même française.

    Voilà l'impression désolante que me fit cette présentation qui m'a paru interminable, creuse, vide et sans le moindre intérêt avec en prime la présence on se demande pourquoi faire, de Brigitte Lefèvre remarquable ex directrice de la danse à l'Opéra de Paris et qui fut remplacée à son départ par l'incapable Benjamin Millepîed qui vient de démissioner. Brigitte occupez-vous de danse, c'est VOTRE METIER et non de musique qui ne l'est pas. Vous étiez mal à l'aise et y avait de quoi et excusez du terme faisiez figure de potiche pour décorer la scène! Ne vous laissez pas ainsi ridiculiser par des exploiteurs. Vous méritez mieux que cela.

    Cette présentation ne m'incite guère ni à prendre un abonnement et encore moins à devenir membre de l'association des amis de l'orchestre.


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