• Sous ce titre Philip Kerr dont j'ai  commenté le livre "Dark Matter" retraçant la période des activités de Newton gardien de la Monnaie Britannique, réunit trois romans policiers historiques publiés entre 1989 et 1992; la présente édition en poche en anglais date de 2012 et a été suivie récemment par la réédition des 10 autres romans policiers mettant en scène le détective privé allemand, Bernhard Gunther, le 13éme volet sortit en librairie quelques jours après le décès de l'auteur à 62 ans des suites d'un cancer en Mars 2018.

    Les  trois premiers romans, March Violets, The Pale Criminal et A German Requiem se déroulent en Allemagne Nazie entre 1936 et 1938, 1947-1948 pour le dernier après la chute du 3éme Reich et le Berlin en ruines principalement aux mains des Soviétiques.

    Bernie de son diminutif, est un détective privé engagé pour résoudre des affaires criminelles. Ce qui fait l'originalité des romans est bien entendu leur contexte historique; le romancier fait intervenir dans l'action des personnages réels qui se sont illustrés par leur monstruosité: Himmler, Heinrich, Arthur Müller, Nebe et bien d'autres. Il nous dépeint un détective qui bien qu'opposé au régime, comme bien de ses contemporains allemands pour ne pas dire la totalité de la population, brille par sa compromission et sa lâcheté face au régime monstrueux qui aboutira en Mais 45 à la quasi destruction totale du pays.

    Bernie pour les besoins de ses enquêtes n'hésite pas à retourner dans la police qu'il avait quitté au début du régime, en désaccord avec les méthodes expéditives des enquêtes criminelles de ses collègues, et se trouve bien entendu des excuses. Après la guerre, là encore malgré son aversion pour les soviétiques, il acceptera une enquête qui se déroulera entièrement à Vienne dans le climat délétère d'une ville occupée par les alliés qui chacun de leur coté ne brillent pas par leur moralité; "faites ce que je dis pas ce que je fais" a-t-on envie de mettre en frontispice du dernier roman.

    Ecrits dans le style d'un Chandler, les trois romans rencontrèrent un succès international largement mérité et devant ce succès Kerr décida de continuer sur les 10 volumes suivants à poursuivre les aventures de son héros.

    Mais ces romans policiers n'ont pas seulement le mérite de nous replonger dans cette sinistre période, ils ont valeur de mise en garde. On peut aussi les comparer au journal de William Shirer, "The Berlin Diaries", dont j'ai aussi commenté l'excellence.

    Kerr montre au travers de son personnage et de ceux fictifs entourés des monstres du Reich, comment une nation qui fut un des phares culturels du XIXe siécle et du début du XX, peut dégénérer par suite d'erreurs monumentales  des alliés du premier conflit mondial entraînant une crise économique et financière sans précédent en Europe et tout particulièrement en Allemagne, provoquant une vague populiste et aboutissant à l'arrivée au pouvoir de Hitler et de sa clique gangsters dépassant en horreur les actes d'un Al Capone, le tout conforté par une population baignant dans la compromission face à des actes criminels flagrants.

    Arrivé au terme de la lecture des trois premiers romans on ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec le monde de ce début du XXIe siécle; d'un coté les USA aux mains d'un président qui devrait être mis entre les mains de psychiatres, prônant une politique populiste et se prenant pour un grand stratège et économiste, il suffit de se référer à son discours devant l'ONU du 25/06/2018, de l'autre une Europe qui depuis des années a commis des erreurs monumentales aboutissant à l'arrivée incontrôlée de migrants de différentes nations du moyen orient et d'Afrique dont les régimes actuels ne sont que la conséquence des erreurs des anciens colons plus préoccupés de piller les richesses des pays que de veiller à un développement économique régulier mais sans croire qu'on puisse changer des cultures en 20 ans.

    Aujourd'hui la situation ressemble étrangement à celle du début des années 30 à laquelle le changement climatique apporte un paramètre supplémentaire de déstabilisation de l'économie mondiale. Les Nazies d'hier sont pour le moment les terroristes d'aujourd'hui mais ils sont soutenus par d'anciens Nazies au travers des mouvements Néo-Nazies qui sont présents dans tous les pays occidentaux et sont alimentés par les Russes d'un coté et l'Arabie Saoudite de l'autre, quant aux nations européennes affaiblies par des dirigeants de gauche qui n'ont toujours pas évolués dans leurs concepts de gestion économique et financière se trouvent maintenant au pied du mur avec une politique économique américaine qui ne peut avoir pour conséquence qu'une crise majeure au plan mondial, laquelle renforcera les populismes locaux avec tous les risques de voir arriver au pouvoir un mégalomane sanguinaire et psychopathe.

    Un livre que bien des jeunes et des moins jeunes devraient lire pour se mettre dans la tête que rien n'est plus source de crises et de dégâts dévastateurs que la compromission et l'absence d'éthique dans tous les actes de la vie courante que ce soit au plan personnel ou politique.


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  • Encore une des étoiles de la Comédie Française du temps où ce théâtre réunissait des acteurs d'un talent insurpassé à ce jour.

    Jean Piat, Robert Hisrch, Louis Seigner, Jean Debucourt, Paul Emile Deiber, Georges Descrières, des acteurs de passage comme Paul Meurice et Jacques Dumesnil coté hommes, mais aussi Annie Ducaux, André de Chauveron, Lise Delamare, Marie Sabouret trop tôt disparue, Micheline Boudet, Denise Gence, Béatrice Bovy et l'on pourrait rallonger la liste de cette troupe unique qui chaque soir et deux fois par semaine en matinée et soirée étaient capable de jouer des rôles aussi divers que ceux écrits par Racine, Molière, Marivaux, Achard, Bourdet, Hugo, Montherlant Cocteau, Pirandello, Druon, etc...Jean Piat c'était Figaro, de Bois d'Enghein, Cyrano, Domino et tant d'autres rôles qui nous ont émerveillé avec une diction parfaite, sans effet de manche, sans hurler sur scène comme tant d'acteurs aujourd'hui qui pensent ainsi donner de la substance aux personnages qu'ils interprètent. Des souvenirs de soirées et matinées de rêve. Heureusement que certaines ont été immortalisés par la radio (je pense au Sexe Faible de 1957 que l'on trouvera sur Youtube en audio) ou à la télévision grâce entre autres aux émissions de Pierre Sabagh. 

    Espérons que l'on va lui consacrer toute une soirée au lieu des insipides séries que les chaines nationales ou privées nous distille chaque jour, "le fil à la patte" pour revoir trois monstres sacrés sur la même scéne: Piat, Hisrch, Charon et même un 4e Duchaussois sans parler de Denise Gence qui elle aussi nous a quitté il y a déjà 8 ans. Tous irremplaçables..

    Merci Jean Piat pour tout cela, comme vous allez nous manquer....


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  • Ces jours ci je repense au bon vieux temps de mes études de sciences économiques faites à Grenoble et à Nice. Je compare cette période à celle que nous vivons où le respect des professeurs était la contrepartie d'un enseignement par des hommes et des femmes d'un niveau tant de connaissances que de forme et de style que peu aujourd'hui peuvent à mon sens atteindre. Parmis eux voici quelques exemples dont je tire les biographies de Wikipedia.

    Mon prof d'Eco-Po était Robert Mossé (1906-1973) . Il avait un caractère pas facile, il inventa les fiches bibliographiques de la Documentation Economique, fiches détachables qui permettaient de se constituer un fichier bibliographique à une époque ou internet n'était même pas imaginable. Nous savions qu'il avait deux marottes pour les sujets d'examens de première année: L a rédaction d'une fiche aux normes AFNOR et l'analyse de statistiques du Bulletin mensuel de l'INSEE. Dès le début de son cours nous savions que ce serait l'un des deux sujets qui serait posé à l'une des deux sessions. Pas question de s'embarquer dans des considérations théoriques; il fallait du concret dans la copie sinon au revoir la moyenne!  Un de ses défauts était de refuse que son cours soit enregistré pour les étudiants du sanatorium de St Martin d'Héres .

    En droit constitutionel j'ai eu la chance d'avoir Jean-Louis Quermonne(1927-) toujours vivant dont voici le parcours:

    Il est directeur de l'Institut d'études politiques de Grenoble de 1958 à 1969 puis premier président de l'université Grenoble II (à l'époque université des sciences sociales) de 1970 à 19751. Il est un des membres fondateurs du laboratoire d'idées Notre Europe créé par Jacques Delors en 19962, et est membre de son conseil d'administration en 20063. De 1975 à 1976, il est directeur des enseignements supérieurs et de la recherche, au ministère chargé des Universités. Il a été membre du Conseil supérieur de la recherche et de la technologie (1981-1985), membre du Comité national d'évaluation des universités (1985-1989), président de l'Association française de science politique (1995-2000). Il a enseigné, comme professeur invité, aux universités de Tunis, de Rabat, de New York, de Laval (Canada), de Genève, de Lausanne, ainsi qu'au Collège d'Europe (Bruges, Bruxelles, depuis 1994). Il est président d'honneur de l'Association française des constitutionnalistes.

    Son cours était passionnant mais c'était un farouche adversaire de De Gaulle dont il descendait en flamme la constitution de la Ve République; je me souviens d'une de ses phrases célèbres où décrivant la structure de l’exécutif et du législatif, il ajoutait parlant du Président qu'il était "le fléau de la balance"! Nous avions tous compris de qui il parlait!

    Claude Giverdon fut mon prof de droit civil; sur les conseils d'une petite amie je lus l'été sur la plage à Cagnes sur mer le livre de droit civil en deux tomes de  Jean Carbonnier  comme on lit les Misérables ou Notre Dame de Paris; un style tel qu'une simple lecture vous faisait apprendre dès la première lecture cette discipline méprisée par les étudiants de sciences éco. Giverdon était de la même veine et je garde de lui un souvenir sans tâches. Je n'ai rien trouvé sur lui sinon une courte bibliographie sans infos précises.

    En histoires des institutions du Moyen âge à la révolution française j'eus la chance d'avoir Jean-Jacques Chevallier (1900-1983) :

    Jean-Jacques Chevallier, né le 15 février 1900 à Paris où il est mort le 24 mai 1983, est un juriste, historien, et politologue français.

    Professeur à la Faculté de droit et des sciences économiques de Grenoble, puis de Paris, Professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, membre de l'Académie des sciences morales et politiques (1964-1983)1, il a laissé de nombreux ouvrages, en particulier un grand classique sur Les grandes œuvres politiques de Machiavel à nos jours, paru en 1949 avec une lettre-préface d'André Siegfried, réédité en 1963, puis en 2001 avec une mise à jour d'Yves Guchet.

    Fabuleux professeur, on ne pouvait pas ne pas aimer l'histoire après avoir assisté à son cours qu'on aurait manqué sous aucun prétexte. Devant l'Amphi plein à craquer à Grenoble en 1962, du haut de la chaire , en robe avec ses décorations barrant sa poitrine il nous faisait revivre les grandes batailles et autres événements majeurs de notre histoire comme s'il jouait une pièce de théâtre. Bien que parisien d'origine il avait une pointe d'accent du midi qui ajoutait une certaine truculence à son élocution. Nous avons été avec lui faire la coupe de ski du droit en février à Chamrousse. Je lui dois ma passion pour l'histoire et garde un souvenir ému de ce grand professeur.

    Jean-Louis Maunoury; il était notre assistant de Travaux Pratiques en économie politique à Grenoble puis je l'ai eu comme professeur agrégé en 3e et 4e année à Nice. né le 1er juillet 1939 il consacre son temps libre à l’écriture : poésie, romans, essais, théâtre, livres pour la jeunesse. Il a publié neuf romans pour adultes (Gallimard, Mercure de France, Denoël, Robert Laffont : La Vie exemplaire de Bilal l’avertisseur) et s'est aussi passionné pour la sagesse de Nasr Eddin Hodja, apprenant le turc sur le tard et publiant plusieurs volumes de ces histoires chez Phébus, ainsi qu'un essai, Le Rire du Somnambule : humour et sagesse, au Seuil1.

    Jean-Louis Maunoury est le père de Pascal Mono, auteur-compositeur-interprète.

    Il me remit le pied à l'étrier après une mauvaise passe consécutive à des problèmes de santé en 1967-1968. J'aimerai le revoir comme j'ai eu la chance de revoir mon prof de Gestion Financière et Commerciale de l'IAE de Nice en 1968, Jean Claude Dischamps.

    J'ai revu Jean-Claude Dischamps à la Cour des Comptes en 1996 après ma soutenance de thèse de doctorat de finances à Assas-Paris 2 pour lui remettre un exemplaire de celle ci; je regrettais de ne pas avoir pu l'avoir comme membre du jury en raison de son emploi du temps chargé. Nos retrouvailles près de trente ans après avoir été son étudiant à l'IAE de Nice , émanation de celui d'Aix en Provence dont il fut le créateur, furent émouvantes. Nous passâmes pas loin d'une heure à évoquer les souvenirs de cette seonde promotion de l'IAE marquée en Mai par les évènements de 1968. Je lui rappelais alors comment lors de l'oral de fiscalité il me fit le sale coup de me faire terminer les interrogations de plusieurs de mes camarades pendant près d'une heure avec un trac abominable. Il était persuadé que j'avais fait des impasses et voulait s'assurer du contraire; il est vrai que la promo était extraordinaire; on faisait corps avec nos profs, créant des cartes de voeux personnalisées au nouvel an pour chaque prof, organisant une fois par mois un dîner avec eux et emmenant certains avec nous en boite jusqu'à des heures tardives; il fallu ramener chez lui le prof de psycho-socio qui titubant continuait de draguer notre camarade Hélène. Ce n'était pas méchant et ce n'est ni elle ni d'autres de nos camarades qui irait aujourd'hui l'attaquer pour de soit disant abus totalement inexistants.

    Voici in extenso la bio de Jean-Claude que je reverrais bien pour encore évoquer tous ces souvenirs, je suis fier d'avoir eu la chance de l'avoir eu comme professeur:

    Né le 17 janvier 1932 à Brassac-les-Mines (Puy-de-Dôme). Fils d'Antoine Dischamps, artisan, et de Lucie Meynial. Marié le 26 décembre 1958 à Bernadette Augier, universitaire. Quatre enfants : Agnès, Philippe, Jérôme, Isabelle. 

    L'enfance de Jean-Claude Dischamps se déroule à Brassac-les-Mines , où il est né le 17 janvier 1932. Il effectue ses études secondaires au lycée de Nice où il obtient son baccalauréat, section mathématiques, en 1950. Il intègre alors l'Institut d'études juridiques de Nice. Licencié en droit en 1953, il devient avocat à la cour d'appel d' Aixen-Provence. De 1953 à 1955, il poursuit ses études à la faculté de droit et de scien¬ ces économiques de l'université d'Aix-en-Provence. Diplômé d'études supérieures d'économie politique, d'histoire du droit, de droit romain, de sciences économiques et détenteur d'une bourse Fullbright, il prépare sa thèse de doctorat à l'université Columbia de New-York de 1955 à 1956. Docteur ès sciences économiques en 1958 et diplômé de la Harvard Business School en 1961. Il devient assistant de sciences économiques en 1956, professeur agrégé en 1958, ( major des premiers concours) puis professeur titulaire de chaire en 1962, au mini¬ mum d'âge, à la faculté de droit et de sciences économiques d'Aix-en-Provence. Il est docteur ès sciences économiques en 1968. Parallèlement, sa carrière se poursuit à la direction de l'Institut d'administration des entreprises de l'université d'Aix-enProvence de 1961 à 1963. Professeur depuis 1963 à l'université de Nice, il fonde et dirige, entre 1966 et 1971, l'Institut d'administration des entreprises de cette même université. Il est élu président de l'université de Nice de 1971 à 1974, puis nommé directeur des enseignements supérieurs, de la recherche et des des personnels au secrétariat d'État aux Universités, de 1974 à 1975. En 1975 il est élu professeur à l'université de Paris II. Sa carrière le mène à faire l'expérience des cabinets ministériels en qualité de chargé de mission auprès du secrétaire d'État aux Universités avec délégation de signature.

    Jean-Claude Dischamps devient recteur de l'académie de Clermont-Ferrand de 1976 à 1985, de Nantes entre 1985 et 1986 puis de Lille jusqu'en 1989. En Février 1996 il est nommé conseiller maître en service extraordinaire à la Cour des comptes. (source entretien https://www.persee.fr/doc/inrp_1295-1234_2008_ant_1_5_3418)

    J'ai rajouté la dernière phrase extraite du décret le nommant signé par Alain Juppé.

     


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  • Anatole France, pour l'état civil François Anatole Thibault1, né le 16 avril 1844 à Paris, et mort le 12 octobre 1924 à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), est un écrivain français, considéré comme l’un des plus grands de l'époque de la Troisième République, dont il a également été un des plus importants critiques littéraires.

    Il devient une des consciences les plus significatives de son temps en s’engageant en faveur de nombreuses causes sociales et politiques du début du xxe siècle2.

    Il reçoit le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre en 1921.

    Je veux bien parier que 90% des Français aujourd'hui ne le connaissent pas. Ce qui n'est pas le cas visiblement des lecteurs américains puisque cherchant son livre "Les dieux ont soif" , j'ai acquis via Amazon.fr une édition en Français de l'ouvrage, libre de droits d'auteurs publiée par Scholar Select organisme qui a pour but de faire connaitre des ouvrages de valeur aux jeunes et moins jeunes. L'édition se présente sous un format broché avec une couverture rigide contenant le texte dans sa typographie originale scannérisée.

    Pour en revenir à ce roman, France y dépeint le Paris de la Révolution Française à l'aube de la Terreur et jusqu'à la chute de Robespierre et de sa clique le 9 Thermidor.

    Evariste Gamelin est un jeune peintre, élève de David, il soutien avec force le mouvement républicain issu de 1789. C'est aussi au départ un timide tombé amoureux fou d'Elodie fille d'un de ses clients. il va progressivement mener une sorte de double vie, d'un coté le gentil amant, de l'autre le révolutionnaire qui recommandé par une femme de la noblesse semble-t-il, va intégrer le comité de salut public et le sinistre Tribunal Révolutionnaire et sera un juré qui considérera que le maintien d'une République Française passe avant le justice, la fourniture de preuves irréfragables sur la culpabilité d'un prévenu, passe outre à la présomption d'innocence et enverra sans le moindre sentiment de nombreux innocents à l'échafaud, de tous sexes, de tous âges.

    Anatole France nous fait revivre cette sinistre période de l'histoire de France, dont nous n'avons guère à être fiers avec un style que peu d'écrivains aujourd'hui sont capables d'atteindre quand bien même ils seraient bardés de prix littéraires. A faire llre aux jeunes que l'on bombarde d'un bac ou brevet n'ayant plus aucune valeur.

     


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  • En 1846 Alexandre Dumas est envoyé en mission par Louis Philippe pour assister aux mariages de la Reine Isabelle II et de sa sœur l'infante Louis Fernande cette dernière au Duc de Montpensier fils du roi de France.

    Le livre est un extrait de l'ouvrage signé par Dumas sous le titre " Le Véloce ou Tanger, Alger et Tunis". C'est à l'initiative J.P.Péroncel-Hugoz que cet extrait de ce livre a été publié en hommage entre autre au roi Hassan II grand admirateur des oeuvres de Dumas qui parait-il possédait les oeuvres complètes de l'auteur des Trois mousquetaires dans chacune de ses résidences.

    Dumas nous emmène dans son périple avec son style vivant et imagé; il est accompagné dans son voyage par deux peintres orientalistes et Maquet qui fut un de ses collaborateurs pour la rédaction de nombre de ses ouvrages. On a droit à un superbe et fort drôle portrait d'Hercule et de son aventure lorsque le Véloce franchit les Colonnes d'Hercule.


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