• Dans un club de violonistes deux musiciens bavardent. Un Corse et un Breton.

    Tous les deux sont fiers de leur talent.

    Le Corse dit :  La semaine dernière j'ai joué un concerto dans la Cathédrale d'Ajaccio, devant 6 000 personnes. Tu vas pas me croire, mais j'ai tellement bien joué que j'ai fait pleurer la statue de la Sainte Vierge ....

    Perplexe, le Breton hoche la tête, et dit : Moi, hier, à la cathédrale de Quimper, j'ai joué devant plus de 10 000 personnes, tu vas pas me croire mais à un moment, j'ai vu Jésus se décrocher de la croix et venir vers moi.

    Je me suis arrêté de jouer, et dans un silence de mort, il m'a dit : Mon fils, j'espère que tu connais bien ta partition!

    Surpris je lui dis : Seigneur, je la connais ma partition, pourquoi tu me dis ça ?

    Et il m'a répondu : Parce que la semaine dernière, à la cathédrale d'Ajaccio, un petit Corse prétentieux a tellement mal joué qu'il a fait pleurer ma mère."


    1 commentaire
  • Mary Beard est un professeur d'histoire romaine à l'université de Cambridge en Angleterre, on la voit souvent dans des documentaires traitant de cette période et tout particulièrement dans ceux récemment consacrés à Pompéi au cours des dernière années. 
    Personnellement je la trouve un peu agaçante avec son éternel sourire un peu bébête mais c'est sans conteste une érudite sur le sujet et son livre paru en 2008 et édité au Seuil en 2012 en français fait l'objet aussi d'une sortie en livre de poche dans la collection Points.

    Ce livre peut sans conteste servir de guide à qui veut visiter le site de Pompéi en comprenant l'environnement tant archéologique que le cadre historique dans lequel il s'insert.

    En 400 pages Mary Beard aborde sous ses différents angles la vie de la cité disparue, les coutumes de ses habitants telles qu'on peut les appréhender au travers des vestiges et des peintures retrouvées dans la ville morte. Il est dommage que les photos illustrant le livre ne soient pas en couleur et cela devrait inciter à acheter l'édition d'origine qui je l'espère les contient.

     


    2 commentaires
  • Matinée hier à l'opéra Bastille pour une représentation d'un des chefs d'oeuvres de Richard Strauss: Le chevalier à la rose.

    L'opéra de Paris pour une fois reprend une des productions phares des années 90 signée par Herbert Wernicke (1946-2002) et qui comme l'est la mise en scène des Noces de Figaro par Strehler digne de figurer parmi les réalisations qui ne vieillissent pas avec le temps. Curieux parallèle d'ailleurs avec celui que l'on peut faire entre le chef d'oeuvre de Mozart, Les noces de Figaro, et l'oeuvre de Strauss.

    Ne peut-on pas faire en effet un parallèle entre le désarroi et la tristesse de la Comtesse de l'un bafouée par son mari et celle de la Marchéchale qui doit faire face comme la comtesse des Noces, aux conséquences de l'âge qui font que leur époux/amant les trompe/abandonne pour une femme plus jeune qu'elles? Mais elles sont toute deux fortes et dominent la situation.

    Production magnifiquement mise en scène, réalisée en 1997 à Bastille du temps d'un vrai directeur d'opéra, Hughes Gall disciple incontesté de Rolf Liebermann qui dirigea la grande boutique de 1973 à 1980. Quand on a du talent, qu'on s'intéresse à la musique et non pas aux élucubrations de metteurs en scène en mal de sensationnel, on sait choisir et offrir un joyau au public.

    C'est Wernicke qui signa le dispositif scénique ingénieux de cette mise en scène. Un ensemble de miroirs allant jusqu'au cintres et qui reflétent dans leur verso le décor baroque de la Vienne du XVIIIeme siécle.

    Tour à tour au fil des actes le mur de glace reflétant au lever de

    Le chevalier à la rose à Bastille

    rideau la salle de l'opéra Bastille, se transforme en chambre de la Marèchale à son réveil dans les bras de son amant Octavian, puis

    Le chevalier à la rose à Bastille

    en grand salon de Faninal s'ouvrant sur l'escalier monumental (sauf erreur inspiré par un des escaliers d'un des palais viennois)

    Le chevalier à la rose à Bastille

    recevant le mufle Baron Ochs, qu'il destine en mariage à sa fille, la fragile et timide Sophie à laquelle selon la coutume Octavian vient offrir la rose d'argent symbole de ses fiançailles.

    Le chevalier à la rose à Bastille

    Puis c'est le décor de l'auberge où Octavian déguisé en soubrette délurée va confondre le Baron et mettre au grand jour sa perfidie de hobereau qui n'a de noble que son titre.

    Le chevalier à la rose à Bastille

    Parvenus dans le parc les deux jeunes gens se déclareront leur

    Le chevalier à la rose à Bastille

    amour tandis que la Maréchale rejoindra dans son carosse Faninal, c'est alors que les glaces reprendront leur place de départ et que le Pierrot magicien du spectacle remplacera la rose d'argent tenue par les futurs jeunes époux par une vraie rose rouge et se précipitera pour fermer le rideau de scène qu'il a ouvert au début du spectacle.

    Le chevalier à la rose à Bastille

     

    Distribution de haute qualité pour cette quatrième représentation de cette reprise dominée surtout par un superbe Octavian, il s'agit d'un rôle travesti tenu par Daniela Sindram, un excellent Baron- Peter Rose et une très bonne Maréchale- Michaela Kaune qui ne peut hélas faire oublier ni Elisabeth Shwarzkopf  ni l'inoubliable Kiri Te Kanawa dans le rôle à Covent Garden dieu merci immortalisée par le dvd. Cette magnifique mise en scène qui peut servir d'exemple à bien des prétentieux metteurs en scène qui se croient tout permis en matière de trahison d’œuvres majeures comme celle-ci a été gravée en dvd et blu ray à partir de la production donnée  et créée à Salzbourg avec une autre immense Maréchale: René Fleming. La voici en de cours extraits pour le plaisir des yeux ici à Madrid, car cette mise en scène à fait un tour d'Europe sinon du monde bien mérité.

     SI vous ne l'avez pas vu essayer d'avoir des places avant le 31 mai date de la dernière représentation.


    2 commentaires
  • L'une des compositions phares d'un grand compositeur de musique de films: Ennio Moricone.

      Ennio Morricone - Il était une fois dans l'Ouest

    Le Thérémine joué par Katica Illenyi.

    Le Thérémine est un des plus anciens instruments de musique électronique, inventé en 1919 par le Russe Lev Sergueïevitch Termen(connu sous le nom de « Léon Theremine »). Composé d’un boîtier électronique équipé de deux antennes, l'instrument a la particularité de produire de la musique sans être touché par l’instrumentiste.

    Merci à mon ancien collègue Michel de m'avoir fait découvrir cet enregistrement.


    1 commentaire
  • Comme d'habitude les autorités du site de Pompéi trouvent comme excuse de leur incapacité à protéger efficacement le site de Pompéi en accusant les éléments alors que ce pays est entièrement infiltré par une bande de bandits de la tête du gouvernement à son moindre habitant!

    La photo ci-dessous montre les dégradations occasionnées par des pluies sur le site faisant monter l'eau en provenance de citernes sous la maison de Giulio Polibio qui est en cours de restauration semble-t-il avec le concours de Yamaha. Le sol s'est gonflé abîmant la mosaïque située au dessus! Cela dit restaure-t-on vraiment? On peut se le demander quand passant en pleine semaine en Juin 2015 devant la dite maison personne ne semblait y travailler.....On fait de grandes phrases, de grandes affiches plus creuses les une que les autres mais d'actes rien sinon du vent et des dégradation qui se poursuivent allègrement.

    Pire au lieu de consacrer des fonds à la restauration on a affublé la maison d'hologrames de ses propriétaires et habitants! Vraiment utiles par les temps qui courent!

    Et une de plus!

     

    (Source: http://www.pompeiiinpictures.com/pompeiiinpictures/R9/9%2013%2003%20p6.htm )

    L'art de donner des orchidées aux cochons!

    Et une de plus!

     

    (Source: http://www.campaniasuweb.it/attualita/pompei-restauratori-a-lavoro-nella-casa-di-polibio-danneggiata-dalla-pioggia/ )


    votre commentaire