• Merci...

    Home, sweet home!

    Me voilà de retour après un mois et demi d'hospitalisation dans mon appartement. Inutile de dire que la première chose que j'ai faite a été de faire disparaître toutes traces de l’événement du 15/2 suite au passage du Samu.

    Evidemment ce soir je me sens totalement isolé, seul ici en l'absence des personnels de la clinique quittée ce matin. Plus de Dalilia qui allait jusqu'à me sortir du frigidaire de ma chambre mon Tropicana à la place du jus d'orange acide du petit déjeuner. Elle était mon rayon de soleil ainsi que d'autres infirmières ou aides soignants.

    Vendredi dernier ce fut la grande rigolade pendant la séance de kiné; le plus jeune se mit en tête après avoir scanné la photo d'identité de son aîné, de l'inclure dans une affiche style western pour une caution de 50000$ a qui le débarrasserait de cet incompétent incapable de ranger les tapis de sol après usage! Les quelques patients encore présent en fin de cours abondant dans le sens de Steve contre son patron du haut de nos tapis roulant et autres vélos de torture!

    Mais je voudrai ici dire un grand merci à tout ceux qui m'ont gentiment soutenu le moral tout au long de ces 6 semaines et tout particulièrement à Sylvie qui m'appela plusieurs fois pour prendre de mes nouvelles, preuve s'il en faut qu'il n'est pas forcément besoin de se rencontrer pour montrer qu'on a du coeur.

    Claude


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 30 Mars 2017 à 23:27

    Coucou Claude,

    je suis confuse car je ne t'ai pas appelé aussi souvent que je l'aurais voulu.

    Mais tant mieux si cela a pu te faire du bien. Tu vas pouvoir te ré approprier ton appartement entre les séances de kiné à Bizet.

    Bon courage et bisous.

    2
    Vendredi 31 Mars 2017 à 07:55

    Ma chère Sylvie, tu n'as à être confuse de rien crois moi, bien au contraire. Il y a quelqu'un qui m'a envoyé via mon fils un courrier dithyrambique m'annonçant sa visite. Je lui ai écrit, appelé au téléphone: j'attends toujours sa réaction et sa visite! Même si l'on est occupé par un travail prenant on peut trouver cinq minutes pour appeler et dire qu'on aura un empêchement...Inutile de dire combien cette attitude m'a blessé et je ne l'ai même pas averti de mon retour à la maison. Mes ex collègues de Paribas ont été adorables, téléphonant et venant me voir à la clinique voire prenant des nouvelles auprès de mon fils.

    Ce simple texte de l'un d'eux à lui seul résume leur réaction:

    "Comme le dit très bien Michel , nous sommes tous médusés par cette nouvelle: un bloc d’anciens de Paribas se retrouve avec l’un des siens aux urgences de la Pitié! c’est une alerte grave! et nous souhaitons de tout cœur que Claude se remette sur pieds aussi vite et complètement que possible."

    Nous ne sommes jamais rencontrés Sylvie mais ta réaction, tes appels ponctués par les protestations douloureuses de ta pauvre chatte, celle de ton époux, m'ont profondément touchés. On ne se rend pas compte de ce que cela signifie d'être là impuissant, bien souvent traité par le corps médical comme une chose inerte digne seulement de connexions avec des ordinateurs et qui refusent de parler avec vous comme si vous étiez sans âme! Mon père cardiologue s'il eut été stupéfait des moyens aujourd'hui mis en oeuvre le serait davantage de cette indifférence de toute une profession pour l'aspect humain qui sévit aujourd'hui. Seuls les médecins de la clinique et deux de la Pitié qui m'accueillirent aux urgences dont le fils de mon cardiologue, m'ont témoigné un peu de sensibilité et m'ont aidé à surmonter la situation et gagner psychologiquement la bataille contre la maladie.

    Tout cela sera dit intuitu personae et également ici dans la copie du courrier que je ferai au professeur qui dirige l'institut de cardiologie de l'hôpital dont nombre de collaborateurs pendant ces 6 semaines ont eu à mon égard comme pour d'autres patients une attitude totalement abjecte.

    Bisous

    Claude

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