• AUGUSTE

    Prends un siège, Taquet, prends, et sur toute chose

    Observe exactement la loi que je t'impose :

    Tiens ta langue captive ; et si ce grand silence

    A ton émotion fait quelque violence,

    Tu pourras me répondre après tout à loisir :

    Sur ce point seulement contente mon désir.

     

    TAQUET

    Je vous obéirai, seigneur.

     

    AUGUSTE

     Qu'il te souvienne

    De garder ta parole, et je tiendrai la mienne.

    Tu vois le jour, Taquet ; mais ceux dont tu le tiens

    Sont les ennemis de mon règne, et les tiens :

    Au milieu de leur camp songe à leur puissance;

    C'est de mon bon plaisir que tu tiens ta puissance,

    Tu as vite compris que pour grandir tes biens ;

    Ma cour et ma faveur, garantiront les tiens :

    Je te ferai fructifier d'abord ton patrimoine ;

    T'enrichirai après de dépouilles idoines,

    Et tu sais que depuis, à chaque occasion,

    Je suis tombé pour tous dans la profusion ;

    Toutes les dignités que l'on m'as demandées,

    Tu les auras sur l'heure et sans peine accordées ;

    C'est de la PMA qu'il faut que je te parle,

    Tu dois en cette instance pouvoir faire le marle

    Envers qui de leur sang m'ont acheté l'empire,

    Et dont la haine sert le jour que je respire

    De la façon enfin qu'avec moi tu vivras 

    De tes honneurs jaloux Benalla ragera. 

    De Philippe et Buzin tu auras l'ADN.

    Ils te garantirons une vie bien sereine

    Darmanin réglera pour toi les restaurants

    Ainsi tu peux sans peine fréquenter Taillevent ;

    Si de Lassere, Griveaux et toi semblez goulus

    De notre déficit, rigueur sera revue,

    De Philippe et de toi je prends les seuls avis,

    De qui, malgré Buzin, les tiens seront suivis ;

    Bien plus, ce même jour je te donne Schiappa,

    Ce digne objet qui comble la gloire de mes débats,

    Et que portent si haut ceux qui se croient malins,

    Et qu'en te couronnant je berne avecque soin.

    Te t'en souviens, Taquet, tant d'heur et tant de gloire

    Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire ;

    Tu dois sans peine et sans détour de mon pouvoir

    Taquet, glorifier mes nuits et tous mes jours

     

    TAQUET

    Seigneur! tu es le maitre, je veux ce ministère !

     


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  • Les songes du Président:

     

    Je ne sais pas pourquoi de tels débats m'inspirent

    De toutes parts pressé par un puissant Vizir,

    De multiples échos entravant ses désirs,

    Il le laisse en ces lieux dans cette forteresse.

    Où il jouissais heureux du fruit de sa sagesse,

    Mais un trouble importun vient, depuis quelques jours,

    De ses prospérités interrompre le cours.

    Des troubles (ce devrait-il inquiéter de troubles ?)

    De Rugy entretien un chagrin qui le trouble.

    Il l'évite partout, partout il le poursuit.

    C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit.

    De féroces GJ sur lui furent précipités,

    Comme au jour où hélas il voulut les taxer.

    Leurs malheurs n'avaient point abattu sa fierté ;

    Même elle avait encor' cet éclat emprunté

    Dont il pris soin de peindre et d'orner son visage,

    Pour le Climat des ans occulter les outrages.

    « Tremble, lui dit-il, fils digne de moi.

    Le cruel Dieu Ozone l'emporte aussi sur toi.

    Je te plains de tomber dans ses mains redoutables,

    Fiston. » En achevant ces mots épouvantables,

    Son ombre vers lui paru soudain l'envelopper ;

    Et lui, tendais les mains pour s'en débarrasser.

    Mais il n'a plus trouvé qu'un horrible mélange

    De revendications, traîtrises sans mélange,

    Des débats vides de sens et des Elus affreux

    Des ambitieux voulant le perdre avec eux.

    (Copyright: Claude101141)


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  • POÈME ÉLÉGIE AUX NYMPHES DE FRANCE

    Remplissez l'air de cris en vos Mairies profondes;

    Pleurez, Nobles élus, faites croître vos ondes,

    Et que l'Elysée vidé de sublimes trésors

    Dont les regards de France ont embelli les bords

    On ne blâmera point vos larmes innocentes;

    Vous pouvez donner cours à vos douleurs pressantes:

    Chacun attend de vous ce devoir généreux;

    Les Destins sont contents: Mais Macron malheureux.

    Vous l'avez vu naguère au bord de vos fontaines,

    Qui, sans craindre du Sort les faveurs incertaines,

    Plein d'éclat, plein de gloire, adoré des mortels,

    Recevait des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels.

    Hélas! Qu'il est déchu de ce bonheur suprême!

    Que vous le trouveriez différent de lui-même!

    Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits

    Dont les troubles dévorant, lui portent les GJ,

    Hôtes infortunés de sa triste demeure,

    En des gouffres de maux le plongent à toute heure.

    Voici le précipice où l'ont enfin jeté

    Les attraits enchanteurs de la Fiscalité !

    Dans les Champs dévastés cette plainte est commune,

    On n'y connaît que trop les jeux de l'infortune,

    Ses trompeuses faveurs, son impact dévorant ;

    Mais on ne les connaît que quand il n'est plus temps.

    Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles,

    Qu'on croit avoir pour soi les vents et les étoiles,

    Il est bien malaisé de régler leurs désirs;

    Le plus sage s'endort sur la foi des Vizirs.

    Jamais un favori ne borne sa carrière;

    Il ne regarde pas ce qu'il laisse en arrière;

    Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit

    Ne le saurait quitter qu'après l'avoir détruit.

    Tant d'exemples fameux que l'histoire en raconte

    Ne suffisaient-ils pas, sans Macron et sa honte?

    Ah! si ce faux éclat n'eût point fait ses plaisirs,

    Si le séjour du Château eût borné ses désirs,

    Qu'il pouvait doucement laisser couler son âge!

    Vous n'avez pas Brigitte et tout son équipage,

    Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour

    Saluer à longs flots le soleil de ma Cour:

    Mais la faveur du Ciel vous donne en récompense

    Du repos, du loisir, de l'ombre, et du silence,

    Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens;

    Et jamais à la Cour on ne trouve ces biens.

    Où donc est Alexandre: C'est moi qui le rappelle.

    Oh Vizir, dont il a rendu les fonctions aussi belles,

    Elus, qui lui devez vos plus charmants soucis,

    Si le long de vos bords lui vous vêt de beaux habits,

    Tâchez de l'adoucir, faites vibrer son courage.

    Il aime dis-je, ses sujets, il est juste, il est sage;

    Du titre de clément et non d'un ambitieux:

    C'est par là que les rois sont semblables aux dieux.

    Magnanime Président qu'il contemple la vie:

    De vos précieux soutiens dépend toute sa survie.

    Inspirez à Philippe cette même douceur:

    La plus belle victoire est de vaincre son cœur.

    Les GJ par ses soins sont objets de clémence;

    Si j'ai cru les conseils d'une aveugle puissance,

    Je suis assez puni par un sort rigoureux;

    Et c'est être innocent que d'être malheureux.

    (Copright Radames 2019)

     


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  • Et ben dis donc je dois être un sacré bon gestionnaire de mes fonds moi qui avec ma retraite que je considère tout à fait  correcte et nettement inférieure au salaire de Monsieur Griveaux (7900€/mois) , suis propriétaire de mon appartement, il est vrai j'ai renoncé depuis bientôt trente ans à avoir une bagnole inutile quand on habite panam intra muros.

    Comme disait la Marie Chantale de Jacques Chazot:" Le métro , tu connais?"

    Bonnes gens mettez en place une cagnotte pour acheter une voiture au petit et ouvrir un plan pour qu'il puisse être proprio!

    Il faut que j'arrête de pleurer, ça va accentuer mes rides de 77 ans et j'ai pas les moyens de me faire faire un lifting!


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  • Commentaire refusé par le Figaro sur leur article:

    Qu'a voulu dire Emmanuel Macron en signant «En confiance» dans sa lettre aux Français?

    Commentaire:

    "Si maintenant quand on écoute ou lit un texte d'un homme politique il faut faire un commentaire de texte et une analyse linguistique autant se tirer une balle dans la tête au moins on gagnera du temps à ne pas les écouter ou les lire et on aura la paix car débarrassés à tous jamais de leur grandiloquence, leur idées qui ne tiennent pas la route, et les fonds qu'on doit débourser du 1er janvier à la St Sylvestre pour remettre à flot la Nave Francia".

    Il parait que ce texte est contraire à la charte du Figaro! Disons plutôt qu'il démontre certaines méconnaissances culturelles ou plutôt cinématographiques du censeur!

    Je faisais dans les derniers mots un pastiche du Titre d'un film de Fellini "Et vogue le navire... (1983) (E la nave va )"  film dont il fut le scénariste et réalisateur. Il ne doit pas non plus savoir que la devise de Paris et "Fluctuat nec mergitur"...

    Tout ce petit monde de la presse se croit des génies de la littérature se prenant très au sérieux...

     


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