• Sans doute l'une des plus grandes actrices britanniques qui sait tout faire ici dans l'un des plus célèbres airs de la comédie musical A little night music inspirée du film de Begman "sourires d'une nuit d'été" et écrite par Stephen Sondheim. Le personnage, Désirée est une actrice et vient de constater que celui qu'elle aime en fait ne la veut pas. On est presque à la fin du second et dernier acte de la pièce.
    Judy Dench donne ici toute la mesure de son talent au cours de la soirée des Proms de 2010 organisée pour fêter les 80 ans du grand compositeur à qui l'on doit entre autres le livret et les chansons de West Side Story. Vous pouvez sortir vos mouchoirs tant Judy Dench sans effet d'aucune sorte est bouleversante de vérité dans ce rôle.


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  • Jeandenim sur son blog ici tente d'expliquer les raisons de notre persistance dans notre situation de crise. J'ai mis un commentaire sur son blog en réponse à son article qui s'il apporte quelques lumières en la matière ne répond pas selon moi aux causes fondamentales du mal français.

    Loin de moi l'idée de penser que je tiens la vérité en la matière si cela était, cela se saurait et je serai dès lors à la place de Hollande poste que j’exécrerai d'exercer!

    Cependant je pense que ma formation d'économiste et de financier et mes 40 années de vie professionnelles réparties dans cinq entreprises différentes me donnent une certaine connaissance du problème puisque tournées principalement dans l'étude des entreprises, de leur capacité de survie et/ou de redressement en cas de crises profondes. Si je puise sur des expériences vécues ce n'est nullement comme certains pourraient le croire, pour me faire mousser mais simplement pour illustrer une des méthodes possibles de comportement permettant de ne pas trop mal réussir dans la vie et apporter sa modeste contribution à son pays.

    Pour analyser les causes et explorer les remèdes nécessaires pour sortir notre pays de son trou, il faudrait y consacrer non pas un article qui sera déjà trop long au gout de certains, mais plutôt un ou plusieurs livres. William Shirer dans son ouvrage sur la débâcle de 1940 en France, consacra près de 1000 pages au sujet remontant pour être aussi pertinent que possible, jusqu'à la fondation du régime en 1876!

    Les Français et leurs dirigeants ont deux graves défauts parmi tant d'autres, d'une part de toujours chercher un tiers pour le rendre responsable de ce qui va mal chez nous, d'autre part de toujours s'accrocher à des dogmes en matière économique et financier dont la plupart sont vieux de plus d'un siècle et totalement inadaptés à la situation présente.

    • Que cela plaise ou non à nos compatriotes et au chef de l'Etat et ses acolytes toutes tendances politiques confondues, ce n'est pas la faute des USA, de la Chine, des pays émergents ou de L'Euro si nous sommes aujourd'hui quasiment insolvables avec une dette totale quasiment égale à notre PIB et un chômage qui atteint des niveaux records totalement sous évalués par des "combinazione" du style création de formation projetée par l'actuel gouvernement histoire de pouvoir sortir des statistiques du chômage quelques dizaines de milliers de demandeurs d'emplois!

    Si nous sommes surendettés c'est que nous dépensons plus  que ce que nous gagnons, La Palisse n'aurait pas dit mieux. L'Etat se complaît à augmenter régulièrement le nombre de fonctionnaires sans se préoccuper de savoir comment il les paiera, on refuse systématiquement parce que non politiquement et électoralement correct de revoir à la hausse la durée du temps de travail en la mettant en accord avec l'espérance de vie des individus, on refuse pour la même raison de mettre un frein drastique à l'entrée dans notre pays à des gens quelque  soient leur nationalité, à qui l'on sait d'avance que l'on ne pourra pas leur offrir un emploi et un logement car dans               99.9% des cas ils n'ont strictement aucune compétence,                   mais par contre on n'hésite pas à leur accorder des avantages sociaux que même certains des français de souche n'ont pas pour diverses raisons légales ou en tous cas aux mêmes taux, etc...Et en avant que je te fais marcher la planche à billet et la planche à emprunts sur le marché national et surtout international! Comme nous sommes dans un pays qui ne fait pas comme aux USA de la gestion de l'Etat comme celle d'une entreprise, le jour où le compte caisse est en rouge  voire pire, on ne se déclare pas en état de faillite, nos fonctionnaires continuent à être payés mais avec de la monnaie de singe. Souvenez vous de ce qui s'est passé il n'y a pas si longtemps aux USA, l'Etat fédéral à fermé toutes les administrations, tous les parcs nationaux et autres entités dépendant de lui, leurs salariés ont été renvoyés chez eux et sont restés en congés sans solde! Et quand on dit qu'on ferme un parc ce n'est pas de la théorie: à Grand Canyon un groupe de rafteurs sur le point de partir s'est vu demander de quitter les lieux et de se réinscrire sur la liste d'attente pour les descentes privées sur le Colorado, durée de l'attente estimée entre 5 et 10 ans; perte sèche pour les organisateurs de l'ordre de 10000 dollars voire plus sans possibilité de couverture quelconque, vous pensez bien que les assureurs ne sont pas assez fous pour couvrir un tel risque! Enfin j'espère!

    • On ne fait pas de l'économie et de la finance en s'appuyant sur des concepts vieux de plus de cent ans voire plus et qui ne correspondent plus à notre vie du XXIè siècle. L'ordinateur, Internet, la conquête de l'espace, la télévision, etc..., ont changé radicalement notre mode de vie, nos systèmes de production et de commercialisation, nos modes de communication et de pensée et bien messieurs les socialistes comme messieurs les membres de la droite, il faudra redescendre sur terre, aller travailler quelques temps dans une entreprise avant d'avoir l'arrogance de vouloir donner des conseils et des leçons de management tant aux chefs d'entreprises qu'aux salariés qui travaillent dans ces sociétés. Ce n'est surement pas à Sciences Po, Centrale, Polytechnique ou l'ENA que vous saurez comment on gère une entreprise et devient PDG. Mettez d'abord les mains dans le cambouis, ensuite vous pourrez peut-être donner un conseil.

    Cette capacité ne s'acquière que sur le terrain et entre autres par une formation concrète et non comme le pensent hélas nombre de professeurs en faisant des thèses fumeuses sur des sujets fumeux tels que ''De l'influence de la culture du vers à soie sur le comportement des girafes et la croissance du PIB de l'Afrique du sud".

    L'immense défaut de l'enseignement supérieur en France est d'une part de céder au refus de la sélection et d'autre part de considérer qu'il ne doit surtout pas être un vecteur de formation mettant l'étudiant en situation à la fin de son cursus pour pouvoir intégrer une entreprise. J'ai recruté nombre de collaborateurs dans mon service entre autres à Paribas entre 1983 et 1999 et les plus efficaces et immédiatement productifs venaient du DESS ASSAS FINANCES dont je fus un des intervenants et dont 99% des profs étaient des professionnels de la finance enseignant aux étudiants leurs façons d'aborder les problèmes sur des exemples vécus et concrets!

    • La formation est la clé de voûte d'une société qui veut pouvoir évoluer et faire que son milieu industriel et financier soit toujours en phase avec les réalités du moment. Je vais fort prétentieusement donner à travers mon parcours une idée de ce qui m'a permis de ne pas trop mal réussir ma vie professionnelle.

    En terminant ma maitrise de sciences économiques et mon diplôme simultané à l'IAE de Nice (Institut d'Administration des Entreprises) en 1968, mon rêve était de rejoindre le secteur cinématographique du coté production dans le domaine du montage. Mon dernier stage fut fait pendant l'été 68 chez Cinéma et Publicité aux cotés d'un réalisateur et complété par 15 jours dans un  labo, LTC pour voir ce que l'on faisait des films envoyés au développement chaque jour. Je posais ma candidature mais la société LTC refusant de me payer pendant la première année, je renonçais ne voulant plus à 27 ans dépendre financièrement de mes parents.

    J'affrontais le marché du travail avec deux handicaps, aucun contact par ma famille mon père étant cardiologue et surtout: MAI 1968!

    Merci messieurs les petits bourges du 16éme qui ont allègrement miné le pavé professionnel de leurs petits copains par leurs révolte d'enfants gâtés imbus de leur petite personne. Le directeur Financier d'ESSO eut le toupet de me dire en entretien d'embauche à la Défense: "vous êtes un diplômé de 68", à quoi je répondis "Oui monsieur et fier de l'être car moi je n'ai pas voté pour la grève des examens et révisais quand les autres se tournaient les pouces et faisaient de la contestation débile, au revoir monsieur" et je quittais son bureau.

    Dès lors ce fut un horrible parcours de recherches jusqu'en Mai 1969 date à laquelle j'intégrais le Crédit Lyonnais comme analyste financier débutant, découvrant avec horreur que tout ce que l'on m'avait appris ne servait à rien, car l'analyste ne fait pas des écritures comptables mais interprète les données résultantes que sont bilan, compte de résultat et autres joyeusetés du même topo qui une fois mis dans le rapport annuel des sociétés n'a pas grand chose à voir avec le Grand Livre ou le Journal d'une entreprise. Qui plus est la pratique française fait tout pour cacher les postes essentiels dont l'analyste a besoin pour vraiment juger de la santé de le société qu'il étudie. J'eus un remarquable formateur qui s'il est toujours vivant et vient à me lire peut s’enorgueillir de sa patience; merci Roger de Coligny (oui un descendant du célèbre amiral).

    Deux ans plus tard las du coté fonctionnaire de la société à l'époque banque nationalisée, je démissionnais pour intégrer Roussel Uclaf devenue partie intégrante du groupe Hoechst en 1996 et depuis partie intégrante du groupe Sanofi depuis 2004-2011. Au bout d'un an je faisais connaissance avec la technique du dernier entré, premier sorti en matière de gestion de personnel doublé d'un comportement peu orthodoxe le moins que l'on puisse dire, consistant à mettre sur le collaborateur la responsabilité de son éviction alors que ce sont des considérations économiques et financières qui justifiaient hélas des réductions drastiques de personnel. Il est évident que lorsque dans un groupe une filiale met dans ses actifs une Caravelle d'Air France qui ne lui appartient et l'amortit allègrement pendant 5 ans, qu'en prime le principe actif entrant dans l'un des médicaments les plus porteurs de l'entreprise se trouve en crise, la conjonction des effets des redressements à effectuer et des pertes de ressources en termes de ventes entraînent des mesures de réajustement au niveau de tout le groupe.

    Je devais avaler la pilule comme cadeau d'anniversaire et à trois mois de la naissance de ma fille. Pas question de chipoter sur le choix d'une entreprise, la première qui se présentât fut acceptée et cela fut une grave erreur! J'entrais chez Primagaz comme adjoint au directeur financier alors que je n'avais aucune des compétences nécessaires pour assumer un tel poste qui d'ailleurs aurait dû déboucher sur la direction financière elle-même.

    Tu l'as voulu, tu l'as eu! tant pis pour toi mon cher Claude! Veni, Vidi,  mais c'est toi qui fut VICI! Dehors en Juillet de la même année!

    On ne trouve pas de poste pendant l'été dans un pays où la vie s'arrête pendant les vacances comme si l'économie elle en prenait! Sur les conseils de mon épouse, je rencontrais l'un des directeurs de Sovirel (fabricant du Pyrex) qui me donna des conseils pour retomber sur mes pieds:

    1/inscrivez vous à l'APEC (association pour l'emploi des cadres)

    2/ trouvez vous des cours d'informatique cela pourra toujours vous servir c'est un domaine qui est entrain d'exploser.

    Je suivis les conseils. Les cours apr correspondance intéressants à la CISI société dépendant du Centre d'Etudes Nucléaire de Saclay si ma mémoire est bonne, me permirent de comprendre comment fonctionnait un ordinateur tenant la place de tout un immeuble de plusieurs étages  mais nullement à programmer mais cela faisait joli sur mon cv. 

    En Octobre coup de fil du Gan qui a été contacté par l'APEC proposant ma candidature au poste d'analyste financier du bureau d'études de la direction financière. Le plus fut l'informatique et mon patron avec qui j'eus plus tard des rapports forts houleux, dès mon arrivée me montra une énorme machine à écrire servant de terminal d'ordinateur reliée à une base de données d'une filiale du groupe Paribas et me dit "voyez ce que vous pouvez faire avec ça, vous avez budget de formation illimité en programmation pour aboutir". Je me pris au jeu et appris le Basic, le fortran, l'APL, le Cobol et devint informaticien et analyste du service. Mon patron du Crédit Lyonnais me traitât de fou de faire intervenir des modèles informatisés dans mes analyses en disant que cela ne servait à rien. C'était un peu comme le Général Weygand en 1938 proposant de créer une division supplémentaire à cheval et considérant que les avions et les tanks étaient des accessoires! Nous avons vu le résultat!

    De fil en aiguille cette double casquette m'amenât via la Sligos (filliale informatique du crédit lyonnais), l'adhésion à l'association des directeurs financiers qui me confiât l'organisation de son congrés mondial en 1989 et également me servit de tremplin pour rentrer chez Paribas comme responsable d'abord du bureau d'études financières du département bancaire chargé de prévoir les risques de faillites d'entreprises (2.8 milliards de francs d'ardoises évitées grâce à ma petite équipe de 3 analystes pendant 10 ans), de responsable du budget d'abonnement mondial aux bases de données financières utilisées par le groupe et d'autres activités dont la formation comme adjoint au directeur de cette unité. En parallèle je donnais de 85 à 96 des cours au DESS ci-dessus mentionné.

    Cette carrière n'a rien d'exceptionnelle, je n'ai pas gravi les échelons de la hiérarchie pour deux raisons l'une que je ne sais pas faire de la radio-moquette ou plus précisément faire du porte à porte pour vanter mes mérites, d'autre part et surtout que je ne fais jamais dans la compromission et que si tel creditman ou woman venait me supplier à genoux de modifier les conclusions d'une analyse afin de lui permettre de mieux faire passer son dossier en comité de crédit, je le foutais avec un grand sourire à la porte et ne me soumettais pas à ses désirs de commercial.

    Pour conclure cette partie, c'est la formation permanente, l'adaptation aux technologies nouvelles, le refus d'appliquer des dogmes intangibles dans ma façon de concevoir le fonctionnement de l'économie et des entreprises en particulier et surtout en cherchant à apprendre de ces directeurs financiers qui m'ont fait le grand honneur d'être membre du conseil d'administration de leur association, que j'ai pu réussir un peu ma vie professionnelle dans un domaine qui NE M'INTERESSAIT PAS DU TOUT! Merci Jacques Peroni, Jean-Marc Giroux, merci à la DFCG (Association des directeurs financiers et de contrôle de gestion), merci à l'IAFEI (International Association of Financial Executives Institutes). Ce sont eux qui m'ont donné des idées, ouvert l'esprit vers des méthodes qu'aucun enseignant de faculté ne m'a jamais fait entrevoir. J'oubliais bien entendu Claude Giraud directeur financier adjoint du Gan qui me mit le pied à l'étrier de l'informatique et ce malgré nos différents violents au point qu'il me traitât un jour de révolutionnaire!he! La bonne blague!!

    Oui si dans un pays on veut réussir on DOIT SE FORMER EN PERMANENCE et je poursuis dans ma vie de retraité cet adage dans le domaine du montage vidéo. Apprendre, toujours Apprendre jusqu'à ce que mort s'ensuive!

    Autre point corollaire du précédent, SAVOIR PRENDRE DES RISQUES, ne pas ETRE LE NEZ RIVE sur la montre et les congés et autres RTT, VIADUCS et autres week end prolongés.

    SAVOIR se REMETTRE EN QUESTION QUITTE A FAIRE DES VIRAGES A 180°.

    Tant qu'en France nos gouvernants, nos jeunes, et moins jeunes ne comprendront pas cela il n'y aura pas moyen de sortir le pays de la crise qu'il traverse.

    Reste un point parmi bien d'autres qu'il serait bien trop longs d'aborder ici, qui doit être l'objet d'une refonte totale dans notre comportement: CESSONS D’ÊTRE EN PERMANENCE DES ASSISTES.

    C'est notre plus grand défaut et la gauche dans ce domaine se complaît à accentuer d'année en année chaque fois qu'elle vient au pouvoir ce grave défaut de la société française. L'appartenance au secteur public d'un nombre croissant de salariés relève aussi de ce caractère qui se combine avec la frilosité en matière de prise de risque.

    D'un coté on a des "risques tout", qui à 20 ans se croient capables de créer et de gérer leur entreprise confondant chiffre d'affaires et marges bénéficiaires, alors qu'ils n'ont que des notions plus que théoriques en matière de fonctionnement des entreprises, de l'autre des "risques rien" qui se font embaucher par le secteur public car ils auront la stabilité de l'emploi qui soit dit en passant commence à devenir de moins en moins assurée dans la conjoncture de l'économie actuelle du pays.

    Cet article est cent fois trop long, mais comment dire en trois lignes même en 100 tout ce que l'on devrait faire ressortir de nos difficultés.

    Il est un point sur lequel personne n'ose parler: la représentativité de ceux qui nous dirigent au regard de notre pays. 

    Monsieur Hollande, messieurs les ministres et tous les députés ou sénateurs, VOUS NE REPRESENTEZ PAS LE PAYS CAR LORS DES ELECTIONS DEPUIS PLUSIEURS ANNEES LE TAUX D'ABSTENTION DEPASSE LARGEMENT LES 30% des inscrits sur les listes éléctorales.

    Des élus avec moins de 40% des inscrits n'ont aucune légitimité à se prétendre mandatés par les 44.6 millions d'inscrits sur les listes; ces 44.6 représentent 67.2% de la population française territoires d'outre mer inclus. Cela veut dire que moins de 30% de la population française totale a élu l'actuel président de la république qui il y a 5 ans n'a pas réussi à franchir la barre des 40% des inscrits à l'élection présidentielle. QUELLE HONTE tant pour lui que pour CEUX QUI L'ONT PORTE AU POUVOIR!

     


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  • Scène unique

     

    Une pièce du château de la Lanterne

     

    Elle                         Je vous cherchais, Seigneur, pour savoir de                                      vous-même

     

                                  Si  je puis dire encor que le Président                                                 m'aime

     

                                  Ou si, pour mon malheur, il faut que je                                             m'inquiète

     

                                  Du bruit qu'on voit fleurir dans toutes les                                         gazettes.

     

     

    Lui                          Ah ! Madame, il est vrai que la Cour tout                                          entière

     

                                   Bruit d'une étrange affaire et d'un homme                                        en scooter

     

                                   Qui, nuitamment, dit-on, se rendrait en                                            cachette

     

                                   En des lieux clandestins courir une                                                    amourette

     

                                   Et rencontrer là-bas une jeune personne

     

                                   Trop sensible aux attraits qu'apporte la                                            couronne.

     

                                   Mais cet homme casqué, dont on ignore                                            tout,

     

                                   Ce n'est pas moi, Madame, il s'en faut de                                           beaucoup.

     

    Elle                          Je voudrais bien pouvoir vous croire en                                             cette affaire,

     

                                   Mais ce n'est pas, Seigneur, ce qu'on lit                                              dans Closer.

     

                                   Vous quittez, paraît-il, notre palais royal,

     

                                   Vous vous travestissez en souverain                                                    normal,

     

                                   Vous hantez les marchés avec votre                                                    conquête.

     

                                   Pour le dire en un mot, vous sautez la                                                Gayette.

     

     

    Lui                           Madame, c'en est trop, je ne permettrai                                              pas

     

                                    Qu'on moque ainsi le trône et je vais de ce                                         pas...

     

    Elle                          Ah, cruel, il suffit. Je te comprends trop                                           bien.

     

                                   Du mariage toujours  tu repoussais les                                              liens.

     

                                   Perfide, tu savais qu'en ne m'épousant pas

     

                                   Tu pourrais profiter de plus jeunes appas.

     

                                   Toujours insatisfait, errant de femme en                                             femme,

     

                                   Tu viens de me montrer la noirceur de ton                                         âme.

     

                                   Ingrat ! Te souviens-tu qu'avant de me                                              connaître

     

                                   Tu balançais toujours, tu ne savais pas être

     

                                   Le prince que l'on craint. Que serais-tu                                              sans moi ?

     

                                   Je t'ai connu vassal ; j'ai fait de toi un roi.

     

                                   Tu me disais alors, comble de perfidie,

     

                                   Avoir enfin trouvé la femme de ta vie !

     

                                   Tu t'es lassé de moi comme de Ségolène,

     

                                   Mais attention, François,- je te le dis sans                                           haine-,

     

                                   Il se pourrait qu'un jour, tes femmes                                                  réunies,

     

                                   Ségolène avec moi, et peut-être Julie,

     

                                   Dans un moment de blues ou bien de                                                bravitude,

     

                                   Etalant au grand jour toutes tes                                                         turpitudes,

     

                                   Révèlent à la Cour et au monde ébaubi

     

                                   Combien était trompeur le doux nom de                                            Flamby,

     

                                   Faisant ainsi savoir pour la première fois

     

                                   Quel monstre se cachait sous la fraise des                                          bois.

     

     

    Lui                           Ce n'est plus le François que vous avez                                              connu

     

                                   Qui vous parle, Madame, et vous tombez                                           des nues

     

                                   Quand une saltimbanque, assise à votre                                            place,

     

                                   Vous fait trop voir le triste effet du temps                                          qui passe.

     

                                   Vous voulez qu'on vous plaigne et ne                                                supportez pas

     

                                   Qu'une autre au lieu de vous accompagne                                         mes pas.

     

                                   Mais vous-même naguère, au temps de                                            votre gloire,

     

                                   Vous n'étiez pas toujours modeste en vos                                          victoires

     

                                   Et vous avez voulu, face à votre rivale,

     

                                   M'embrassant devant tous, humilier la                                              Royal.

     

                                   Ce temps n'est plus, Madame, il vous faut                                        oublier

     

                                   Le faste des palais, les ors de l'Elysée.

     

                                   J'ai décidé pour vous de notre vie                                                       commune.

     

                                   Vous saurez, j'en suis sûr, ne pas être                                                 importune,

     

                                   Rester à votre rang, complaire à votre Roi,

     

                                   Troisième dans l'Histoire à s'appeler                                                  François.

     

                                   Vous avez partagé, pendant quelques                                                années,

     

                                   D'un prince corrézien la noble destinée.

     

                                   Vous avez approché les rives du pouvoir ;

     

                                   Il vous faut les quitter et vous devez savoir

     

                                   Qu'en d'autres temps, Madame, il arrivait                                        souvent

     

                                   Aux femmes comme vous de vieillir au                                              couvent.

     

    ELLE                        Eh bien, Seigneur, adieu. Je vois que vos                                          caprices

     

                                   Pour se réaliser veulent mon sacrifice.

     

                                   Je vous laisse la place et vais en d'autres                                             lieux

     

                                   Où j'espère trouver avec l'aide des Dieux

     

                                   Quelqu'un qui mieux que vous aura su                                               m'écouter,

     

                                   Quelqu'un qui mieux que vous connaîtra                                           l'art d'aimer,  

     

                                   Et qui pourra peut-être au fond de mon                                            malheur

     

                                   M'aider à préparer des lendemains                                                    meilleurs.

     

     

    Elle  (François III sort, La duchesse reste seule).

     

                                   Tu crois avoir vaincu, tu te trompes,                                                   François ;

     

                                   On ne méprise pas les femmes comme moi.

     

                                   Tu te réjouis trop tôt d'un triomphe facile,

     

                                   Ma feinte soumission n'était qu'un leurre                                           habile

     

                                   Et tu sauras bientôt ce que peut Valérie

     

                                   Pour que le dernier mot ne soit pas à                                                Julie.         

     

    Rideau


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  • Le principe des impôts semble pouvoir s'expliquer par une logique assez simple.

    Mais beaucoup pourtant, ne le saisissent pas toujours ...

    Comme c'est la saison des taxes, laissez-moi vous l'expliquer en termes simples que tout le monde peut comprendre:

    Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et que l'addition totale se monte à 100 euros.

    (On reste dans le simple : cela ferait 10 euros par personne !)

    Mais nos 10 amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition qui s'inspire du calcul de l'impôt sur le revenu !

    Ce qui donna ceci :

    • Les 4 premiers (les 4 plus pauvres !), ne paient RIEN.

    • Le 5ème paye 1 euro

    • Le 6ème paye 3 euros

    • Le 7ème paye 7 euros

    • Le 8ème paye 12 euros

    • Le 9ème paye 18 euros

    • Le dernier (le plus riche !) paye 59 euros.

    Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour à boire leur bière et semblaient assez contents de leur arrangement.

    Jusqu'au jour où le tenancier décida de leur faire une remise de fidélité !

    « Comme vous êtes de bons clients, j'ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale...... vous ne payerez donc désormais vos 10 bières que 80 euros ! »

    Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu'ils auraient payé leurs taxes. Les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement.

    Mais comment les 6 autres, (les clients payants) allaient-ils diviser les 20 euros de remise de façon équitable ???

    Ils réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3,33 euros.

    Mais, s'ils soustrayaient cette somme de leur partage, alors le 5ème et 6ème homme devraient être payés pour boire leur bière !!!

    Le tenancier du bar suggéra qu'il serait plus équitable de réduire l'addition de chacun d'un pourcentage du même ordre.

    Il fit donc les calculs ... ce qui donna ceci :

    • Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne payera plus rien. (un pauvre de plus !)

    • Le 6ème payera 2 euros au lieu de 3 (33% réduction)

    • Le 7ème payera 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction)

    • Le 8ème payera 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction)

    • Le 9ème payera 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction)

    • Le 10ème payera 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction)

    Chacun des six « payants » paya moins qu'avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement !!!

    Mais ... une fois hors du bar, chacun compara son économie :

    « J'ai eu seulement 1 euro sur les 20 euros de remise ! », dit le 6ème en désignant du doigt le 10ème il ajouta : « Lui, il en a eu 9 !!! »

    « Ouais ! dit le 5ème, j'ai seulement eu 1 euro d'économie moi aussi ... »

    « C'est vrai ! » s'exclama le 7ème « pourquoi le 10ème aurait-il 9 euros d'économie alors que je n'en ai eu que  deux ? ...... c’est anormal que ce soit le plus riche qui bénéficie de la plus importante réduction ! »

    « Attendez une minute » cria le 1er homme, « nous 4 n'avons rien eu du tout ... donc, ce système exploite les pauvres !!! »

    Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l'insultèrent ... et le lendemain notre 10ème homme, (le plus riche !) ne vint pas boire sa bière !

    Aussi, les 9 autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer leur note, ils découvrirent quelque chose d'important :

    Ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition !

    Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre système d'imposition. Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d'une réduction d’impôts, mais ceux qui ne paient pas d'impôt s'estiment lésés !

    Taxez les plus forts, accusez-les d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais ... et d'aller boire leur bière à l'étranger !!!

    Moralité :

    Pour ceux qui ont compris ... aucune explication n'est nécessaire !!!

    Pour ceux qui n'ont pas compris ... aucune explication n'est possible !

    Cette démonstration a été attribuée à tort à un professeur d'economie américain d'une université de Georgie. Quelqu'en soit l'auteur, elle résume parfaitement le comportement face à la notion de richesse de la majorité des français votant pour Monsieur Hollande...sans parler bien entendu du premier personnage de ce pays et de son gouvernement.


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