• Soirée à Radio France hier. Le concert Korngold avec la version de concert de la Ville morte.
    Salle comble, le Philharmonique de Radio France dirigé par son chef assistant Marzena Diakun (le chef prévu était souffrant ou n'aimait pas la pluie!) avec une excellente distribution Germano finlandaise quelques 15 minutes de rappels bien mérités. Toujours le très bel auditorium 104 de radio France hélas nous étions placés trop de coté (coté cour) et dès lors les insuffisances acoustiques de la salle se sont faits sentir . Difficulté d'entendre les violons couverts entre autres par l'importance de la partie des percussions et des cuivres et vents et les voix se perdant en partie quand les chanteurs qui jouaient leurs rôles tournaient le dos!

    Un autre bémol qui vient de l'interprétation en version de concert d'un opéra surtout quand celui-ci est peu connu ou joué en France alors qu'il était l'affiche régulièrement au moment de sa création en 1920. Première en France au TCE en 1982!J'ai raté l’entrée au répertoire en 2009. Le problème donc est la difficulté
    pour suivre l'action même avec un surtitrage très bien fait au 104 mais qui alors oblige à ne pas regarder les interprètes. J'avais évité la représentation de Bastille car avec Willy Decker metteur en scène on pouvait s'attendre à tout.
    La seule version vidéo que j'ai trouvée est celle d'une représentation donnée à Brno mais vocalement il y a semble-t-il
    des faiblesses coté ténor et la mise en scène n'est guère géniale sans parler de coupures et traficotages dans la partition totalement inacceptables comme dit l'un des commentaires, sinon il y a une version audio ici avec une sacrée
    distribution (René Kollo entre autres ) que voici:
    Carol Neblett (soprano), René Kollo (tenor), Benjamin Luxon (baritone), Rose Wagemann  (alto), Hermann Prey (tenor), Gabriele Fuchs (soprano), Patricia Clark (mezzo), Anton de Ridder (tenor), Willi Brokmeier (baritone)
    avec
    Bavarian Radio Chorus
    Munich Radio Orchestra
    dirigé par
    Erich Leinsdorf
    1975
    CD  RCA

    Enfin néanmoins une très agréable soirée terminée très tard . 


    1 commentaire
  • Il y a quelques années (2010) le hasard de mes chinages de librairie me fit tomber sur un livre de David Haziot, " Théâtre d'ombres" paru chez Denoël.

    Ce livre classé à tort selon moi dans la catégorie des romans historiques, raconte l'influence du théâtre dans la suite des événements qui marquèrent le déroulement de la révolution française de 1789. Outre le style tout à fait remarquable du bouquin (enfin quelqu'un qui sait qu'une phrase comporte un sujet, un verbe et un complément d'objet direct! et n'écrit pas en langage SMS), on y découvre une analyse pertinente de certaines influences théâtrales qui ont sans doute influencé l'orientation vers la violence des actes commis sous la Terreur. Ainsi met-il en évidence le rôle quasiment certain qu'une pièce de Marie-Joseph Chénier , frère d'André Chénier, Charles IX, ou la Saint-Barthélemy, tragédie en 5 actes, Paris, Comédie-Française, 4 novembre 1789, rebaptisée ultérieurement Charles IX, ou l'école des rois  a pu avoir. Une autre action courageuse celle-là permit de faire échapper à la mort nombre d'acteurs de la Comédie Française.

    Le hasard de cette lecture fit que publiant un article élogieux sur mon ancien blog, un des amis de David Haziot le lut et en fit part à l'auteur qui m'envoya un message de remerciement et de là s'ensuivit un échange d'emails, et un déjeuner puis d'autres et David est responsable en quelque sort de la réalisation du bouquin que j'ai mis sur internet sur mes randonnées dans Grand Canyon.

    Parmi les autres ouvrages remarquables voire primés il faut citer "Le Vin de la Liberté", "Van Gogh" -Prix de l'Académie Française, Médaille de vermeil, 2008, "Le Roman des Rouart (1850-2000)" - Prix Goncourt de la biographie 2012.

    David a créé récemment une petite maison d'édition consacrée à la bande dessinée entre autres mais dont je n'ai pas les titres déjà parus.

    Il est entrain d'écrire une nouvelle biographie qui sera consacrée à un grand peintre français, mais je lui laisse le soin de nous en faire la surprise du titre le moment venu.

    Je me devais de lui renouveler par ce petit article ma gratitude pour m'avoir accordé son amitié et son écoute lors de mes radotages multiples. Merci David!


    1 commentaire
  • A partir du 26 février 2016 Blogspace sera définitivement fermé a annoncé le repreneur et peut-être même avant dit-il sur le message qui sert de chapeau au site réouvert depuis peu.

    Merci de nous le faire savoir.

    Pour récupérer vos articles et les transférer sur un autre site une seule solution que m'a signalé "Sylvietoutcourt" aka Sylvie pour les intimes, celle proposée sur ce lien que je vous donne ci-dessous:

    récupération et transfert de blog sur Wordpress

    Personnellement j'ai tenté la manip mais n'ayant pas de nom de domaine, j'y renonce et ne trouve comme solution amusante et passionnante que celle de faire des copier/coller des articles que je veux garder sur mon blog de Canalblog. pour l'instant je me limite aux quelques 430 articles concernant la musique, l'opéra, les ballets et autres liés à ces sujets. On verra plus tard avant la fermeture ce que je ferai. De toutes façons la période couverte va de 2006 à 2014 date à laquelle du fait des pannes à répétition de blogspace j'avais créé mon second blog, backup du premier.

    Cela dit je ne me fais aucune illusion sur l’intérêt que suscitera cette sauvegarde pas plus que sur les autres articles y compris ceux que je poste désormais ici, le nombre faramineux de commentaires et de visiteurs est des plus parlant. 

    Je sais ce que l'on me reproche bien entendu, articles trop longs et littéraires. Désolé mais pour moi un blog ne se limite pas à dire en deux phrases ce que fut un voyage, un spectacle ou autre quand bien même il serait agrémenté de superbes photos. De même je n'ai pas encore adopté le langage en style SMS.

    Et puis dans le fond si certains trouvent extraordinaire et valorisant d'imiter Facebook et de se targuer d'avoir 2000 amis ou plus,  qu'ils n'ont généralement jamais rencontré, tant mieux pour eux, pour moi le mot ami est un qualificatif très spécial qui à ce jour n'est attribué qu'à deux personnes connues respectivement depuis 12 et 57 ans et qui dans les moments difficiles sont prêts à m'apporter leur soutien comme moi je suis prêt à le leur apporter dans les coups durs de la vie comme dans les bons moments.

    Cette petite mise au point me semblait nécessaire, ne vise personne en particulier, est d'un ordre général que cela soit bien clair, elle n'est qu'un simple point destiné dans le fond à ne pas faire perdre leur temps à ceux qui par malheur tomberait sur mes textes.

    Amicalement

    Claude


    1 commentaire
  • Eté 1993, je passe mes vacances avec ma famille à Morzine et décide de partir en randonnée. Le virus m'a atteint avec ma première rando en 91 à Grand Canyon.

    Je rencontre au bureau des guides l'un d'entre eux, Claude Tissot. D'emblée le courant passe entre nous. Souriant, ne roulant pas des mécaniques; il me propose un circuit de 6 jours qui de Morzine en passant sous les Dents Blanches nous emmènera au Col de Susanfe (jour 1), au Lac de Salanfe (jour 2) puis remontant par le Col d'Emaney nous rejoindrons le lac d'Emosson(jour 3) puis par le vieux lac d'Emosson nous verrons les traces de Dinosaurs avant de monter au Cheval Blanc et de rejoindre le Grenairon via le col du Genevrier (jour 4). 

    Souvenirs des Alpes

     

    Souvenirs des Alpes

    Le col de Susanfe quand il fait beau....

    Souvenirs des Alpes

    Lac de Salanfe vue depuis le début de la montée au Col d'Emaney (extrait de ma vidéo) 

    Souvenirs des Alpes

    Arrivée au Col d'Emaney vue sur l'Aiguille verte à droite sauf erreur.

    Souvenirs des Alpes

     

    Vue du Mont Rose sauf erreur si ma mémoire ne me joue pas des tours...ou alors c'est l'Eiger????

    Souvenirs des Alpes

     

    Dure, dure la montée au col de Barberine quelle idée aussi d'avoir tout çe barda sur le dos!?

    Souvenirs des Alpes

     

    Traces de passages de Dinosaures au dessus du lac du Vieil Emosson.

    Le versant helvétique du col de la Terrasse, situé à l'extrémité sud-est du cirque, abrite des terrains remontant au Trias (- 230 millions d'années). Le géologue français G. Bronner a découvert le 23 août 1976 des affleurements de plaques de sable fossilisé (grès) dans lesquels ont été préservées des traces de dinosaures (en réalité d'archosaures). Ces traces étaient jusqu'ici cachées sous un névé.

    Ce gisement correspond à un passage d'animaux sur une plage (celle de la Pangée). Outre les traces, on voit très bien les ondulations du sable créées par les vagues. Plusieurs conditions ont dû être satisfaites pour que ces empreintes nous parviennent : un sable fin, un séchage rapide, le recouvrement par une ou plusieurs couches de sédiments. Seul un miracle géologique les a, par la suite, conservées lors du plissement alpin (les terrains sont restés solidaires du socle).

    On sait peu de choses sur les sauriens primitifs qui ont laissé ces traces, étant donné que l'on n'a pas réussi à les rattacher à une espèce déjà connue. On estime cependant que ces reptiles mesuraient entre deux et quatre mètres de haut et pesaient moins de 500 kg. Quatre espèces différentes ont pu être identifiées, deux bipèdes et deux quadrupèdes.

    Il s'agit du plus grand gisement européen à affleurement naturel, les travaux de terrassement de la transjurassienne ayant conduit à la découverte d'un autre gisement important à Courtedoux, dans le canton suisse du Jura. Le canton du Valais a décidé de classer le site, tout en laissant les terrains en place. Les spécialistes estiment que l'érosion naturelle, due au gel et aux écoulements, devrait détruire les empreintes d'ici à 2020/2030. Des moulages ont été effectués et sont conservés au musée de Genève7).( source wikipedia).

    Selon mon guide la découverte a pu avoir lieu parce que du fait du réchauffement climatique et surtout de la canicule de 1976 le site fut le théâtre d'importantes fontes de neiges qui permirent aux traces d'être alors visibles alors que normalement il y avait l'époque toujours de la neige même l'été.

    Souvenirs des Alpes

     

    Encore un p'tit effort et on est au Cheval blanc que l'on aperçoit au fond à 2831 m d'altitude. 

    En se retournant arrivé au sommet, vue imprenable sur les deux lacs d'Emosson.

    Souvenirs des Alpes

     

     

     

     

    Souvenirs des Alpes

     

    Souvenirs des Alpes

    En route vers le Genévrier (2691 m) après avoir appris comment transformer un baton de marche en rampe de balcon! très efficace sur ce genre de "petite pente". Merci Claude (pas moi, l'autre qui m'immortalise pour les générations futures!!! Je sais, j'ai un égo démesuré et fier de l'avoir en plus!NA!)

     

    Du refuge du Grenairon nous sommes partis prendre une navette pour Sixt. A partir de Sixt montée au refuge de la Vogealle pour y passer la nuit de ce cinquième jour et de la pour la dernière journée montée par le Pas de l'ours au glacier des Chambres et descente par le refuge de Folly où nous primes le déjeuner vers Samoëns ou l'épouse de Claude vint nous chercher en voiture pour rentrer à Morzine.

    Souvenirs des Alpes

    Les crêtes de Fretes en route vers le refuge du Grenairon avec un temps un peu inquiétant. On n'a pas trop trainé ...

    6  jours et 5 nuits fabuleuses, avec quelques émotions en prime, entre autres coincés pendant près de deux heures au col de Salanfe à cause de la pluie et du brouillard. Claude projetait de m'emmener au sommet de la Haute Cime qui tombât à l'eau c'est le cas de le dire. La descente au lac de Salanfe fut impressionnante avec le brouillard en partie mais surtout l'étroit sentier boueux à souhaits. Par contre vue à couper le souffle le lendemain matin au sommet du Col d'Emaney avec la chaine du Mont Blanc sortant des nuages remontant de la vallée.

    Souvenirs des Alpes

    Dernier matin au Lac des Chambres le glacier témoigne du réchauffement climatique déjà perceptible en 1993...

    Je dois à Claude Tissot d'avoir au cours de cette randonnée complètement maîtrisé ma peur du vide. Je n'ai pas le vertige mais à l'époque je ne peux pas dire que je me sentais en sécurité face à ces pentes et dans ses éboulis. Le dernier jour ce fut la cerise sur le gâteau avec le passage du pas de l'Ours au dessus du refuge de la Vogealle en montant au glacier des Chambres. On devait faire un saut d'environ un mètre entre deux rochers séparés par un nombre de mètres de vide dont je ne veux même pas me souvenir! Claude se mit le dos au vide, me prit par les deux mains et "une, deux" me fit sauter le regardant les yeux dans les yeux! Encore merci, si tu venais à me lire...

    Ce superbe parcours se déroule en permanence entre 1800 et 3000 m  environ et offre des vues superbes qui valent largement les efforts et la fatigue résultante mais au moins loin du bruit et de la vision de nos stupides concitoyens les yeux rivés sur leurs mobiles. J'ai réalisé à l'époque une vidéo que je vais complètement remonter avant de la mettre en ligne mais ce n'est pas pour tout de suite.


    votre commentaire
  • Je viens de recevoir un message sur mon autre blog, Blogspace a été réouvert et donc pour ceux qui le souhaitent la possibilité de récupérer les articles  pour prévenir d'autres évènements fâcheux leur est offerte.
    Bonne journée


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires